Napoléon1er est mort à Saint-Hèlène deux mois auparavant et le trône de France (et de Navarre), est à nouveau occupé par Louis XVIII depuis juillet 1815*. C'est la période que les historiens qualifieront de Seconde Restauration. Détail qui a son importance pour ce qui va suivre, le service militaire obligatoire a été rétabli le 12 mars 1818 par la loi Les Momes Du Ce2 Durée 0033 Auteur TraditionnelCompositeur Traditionnel AntoineCasanova ouvre un nouveau chapitre de l'histoire des mentalités à propos de l'itinéraire intellectuel de Bonaparte. Où est notamment en jeu la modification opérée par la Révolution Deux siècles d'uchronie 272 pages, parution le 06/05/2021 Expédié sous 7 jours Livraison à partir de 0,01€ dès 35€ d'achats Pour une livraison en France métropolitaine QUANTITÉ Résumé Napoléon serait mort le 5 mai 1821 à Sainte-Hélène. C'est du moins ce qu'on lit dans les livres d'histoire. Mais, depuis près de deux cents ans, plusieurs romanciers se sont employés à faire mentir cette donnée historique apparemment incontestable. C'est même l'idée que l'Empereur aurait pu avoir un autre destin qui a donné naissance à un genre littéraire nouveau  l'uchronie. L'Histoire de la conquête du monde et de la monarchie universelle publiée en 1836 par Louis Geoffroy est en effet le premier roman supposant un changement dans lecours de l'histoire. La France serait-elle dès lors la nation par excellence de l'uchronie? Elle y chercherait une consolation. Comme une méditation ludique sur la vanité de la puissance et de la gloire†Professeur agrégé d'histoire, Olivier Boura est l'auteur de livres historiques, de récits et de nouvelles. Il a obtenu en 2006 le prix Hemingway de la nouvelle. Caractéristiques techniques PAPIER Éditeurs Gaussen Parution 06/05/2021 Nb. de pages 272 Format 14 x Couverture Broché EAN13 9782356982131 Avantages Livraison à partir de 0,01 € en France métropolitaine Paiement en ligne SÉCURISÉ Livraison dans le monde Retour sous 15 jours + d'un million et demi de livres disponibles Résumé Caractéristiques techniques Nos clients ont également acheté
Le7 août, Napoleon est transféré à bord du HMS Northumberland, à destination de l’Atlantique Sud et de Sainte-Hélène, «petite île» comme l’avait écrit le jeune Bonaparte sur son
Table des matières1 Quel âge avait Napoléon à sa mort?2 Où se trouve l’île de St. Hélène?3 Quelle bataille est mort Napoléon?4 Pourquoi Napoléon n’a pas été tué?5 Où se trouve l’île de Sainte-Hélène où est mort Napoléon?6 Quelle est la mort de Napoléon Ier?7 Qui n’attendent pas la mort de Napoléon?8 Quelle est la mort de Napoléon on Sainte-Hélène? Quel âge avait Napoléon à sa mort? 51 ans 1769–1821 Napoléon Ier/Âge au moment du décès Où se trouve l’île de St. Hélène? Afrique Sainte-Hélène/Continent Où a été enterré Napoléon? Hôtel des Invalides, Paris Napoléon Ier/Lieu d’inhumation Quelle bataille est mort Napoléon? bataille de Waterloo Il y a 200 ans, la bataille de Waterloo mettait fin au règne de Napoléon et à 20 ans de guerre en Europe. Des acteurs répètent pour la reconstitution de la bataille de Waterloo rejouée pour marquer son bicentenaire. La bataille de Waterloo, disputée le 18 juin 1815, est l’une des plus importantes de l’histoire moderne. Pourquoi Napoléon n’a pas été tué? Les cours européennes avaient d’ailleurs été profondément choquées qu’on puisse décapiter le roi de France et sa femme. Aussi, il aurait été dégradant de se rabaisser aux actions des Révolutionnaires. L’exil et surtout l’emprisonnement reste dans l’Histoire le sort le plus classique réservé aux monarques. Comment Napoléon Bonaparte a pris le pouvoir? Texte > 1799, le coup d’État du 18 Brumaire le général Napoléon Bonaparte prend le pouvoir. 9 et 10 novembre 1799 dix ans après le début de la Révolution française, qui a remplacé la monarchie par la république, le général Bonaparte prend le pouvoir lors du coup d’État du 18 Brumaire. Où se trouve l’île de Sainte-Hélène où est mort Napoléon? L’île de Sainte-Hélène est une île britannique située dans l’Atlantique Sud, à 1 856 km à l’ouest des côtes de la Namibie. C’est ici que Napoléon est mort en 1821. Avec quelques îles voisines, elle constitue un territoire britannique d’outre-mer appelé Sainte-Hélène, Ascension et Tristan da Cunha. Quelle est la mort de Napoléon Ier? La mort de Napoléon Ier survient le 5 mai 1821 à Longwood sur l’île de Sainte-Hélène, durant son exil, à l’âge de 51 ans. Quelle est la date de la mort de Napoléon Bonaparte? C’est une certitude, Napoléon Bonaparte prend le temps de rédiger son testament le 15 avril 1821, avant de sombrer dans une agonie qui l’emporte le 5 mai 1821. La mort de Napoléon I er à Sainte-Hélène n’est pas sans lien avec la persistance de ses douleurs stomacales depuis 1805. Qui n’attendent pas la mort de Napoléon? Certains exilés volontaires n’attendent pas la mort de Napoléon pour rentrer en France. Ainsi du comte de Las Cases, pressé de publier les confidences de l’empereur, qui trouve habilement moyen de se faire expulser dès le 30 novembre 1816. Le général Gourgaud se fait expulser à son tour après une dispute avec Montholon. Quelle est la mort de Napoléon on Sainte-Hélène? Mort de Napol on Ier Sainte-H l ne. Le 5 mai 1821, Napoléon Ier s’éteint dans sa maison de Longwood, à Sainte-Hélène, un îlot où l’ont exilé les Anglais en 1815 après la défaite de Waterloo et son abdication. Il n’a pas 52 ans. Navigation de l’article
Lecabinet de Saint James à Londres statue sur le sort réservé à l'empereur déchu Napoléon Ier. Considéré comme un criminel de guerre, il est condamné à être déporté à vie sur un îlot rocheux de l'Atlantique : Sainte-Hélène. En plus de son chirurgien, seuls trois compagnons sont autorisés à le suivre. S'il s'y étiole, rongé par l'inactivité et la maladie, il
ABOLITION DE L'ESCLAVAGE DANS LES COLONIES FRANÇAISESÉcrit par Sylvain VENAYRE • 194 mots • 1 média La lutte pour l'abolition de l'esclavage commence au xviii e siècle, menée par les Britanniques Granville Sharp et William Wilberforce, les Américains Anthony Benezet et John Wesley ou le Français Guillaume Raynal. En France, en dépit de la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen de 1789, la Constitution de 1791 refuse l'abolition de l'esclavage dans les colonies françaises, au motif que […] Lire la suiteABOLITIONNISME, histoire de l'esclavageÉcrit par Jean BRUHAT • 2 943 mots • 3 médias Dans le chapitre "La Révolution française" … Entre-temps, et sous l'influence directe des événements révolutionnaires, les abolitionnistes français avaient atteint leur but. Sans doute les abolitionnistes anglais ont-ils influencé la France, mais l'abolitionnisme français tire avant tout sa justification de la philosophie des Lumières. Quelles que soient leurs divergences sur la légitimité et l'utilité des colonies, les philosophes avaient […] Lire la suiteAGULHON MAURICE 1926-2014Écrit par Quentin DELUERMOZ • 1 312 mots • 1 média Historien, professeur au Collège de France, spécialiste d’histoire de la France des xix e et xx e siècles. Né à Uzès Gard en 1926 dans une famille d’instituteurs républicains, Maurice Agulhon effectue ses études à Avignon puis à Lyon, avant d’être reçu à l’École normale supérieure en 1946. Agrégé en 1950, professeur d’histoire en lycée et en khâgne, il devient en 1954 attaché de recherche au […] Lire la suiteALGÉRIEÉcrit par Charles-Robert AGERON, Sid-Ahmed SOUIAH, Benjamin STORA, Pierre VERMEREN, Universalis • 42 397 mots • 22 médias Dans le chapitre "La conquête" … L' intervention française fut la suite inattendue d'une affaire commerciale et financière à laquelle se trouvait mêlé le dey Hussein. Celui-ci, mécontent du retard apporté par la France au remboursement de créances auxquelles il était intéressé, s'en prit au consul français qu'il frappa. Le gouvernement de Charles X, n'ayant pas obtenu d'excuses, riposta par le blocus d'Alger qui devait durer tro […] Lire la suiteARMÉE Typologie historiqueÉcrit par Paul DEVAUTOUR, Universalis • 12 926 mots • 21 médias Dans le chapitre "Le xixe siècle" … En raison des masses qu'elles mettent en mouvement, les guerres de la Révolution et de l'Empire ont amorcé le système des armées nationales de conscription, ainsi qu'une relative démocratisation des officiers, le recrutement de volontaires encadrés par une aristocratie militaire ne suffisant plus aux besoins. Toutes les armées d'Europe, même considérablement réduites après 1815, adoptent le systèm […] Lire la suiteBARROT ODILON 1791-1873Écrit par Universalis • 282 mots Homme politique français, né le 19 juillet 1791 à Villefort Lozère, mort le 6 août 1873 à Bougival. Monarchiste libéral, Camille Hyacinthe Odilon Barrot commence sa carrière en 1814 comme avocat à la Cour de cassation. Sa notoriété de défenseur des libéraux lui vaut d'être élu président de la société Aide-toi, le ciel t'aidera, qui promeut la résistance, par voies légales, au gouvernement réact […] Lire la suiteBLANC LOUIS 1811-1882Écrit par Élisabeth CAZENAVE • 796 mots Né à Madrid, où son père est inspecteur général des Finances du roi Joseph Bonaparte, Louis Blanc se rend à Paris peu après la révolution de 1830, qui ruine sa famille. À Paris, un ami de son père lui donne des cours de droit. Contraint de gagner sa vie, il est précepteur pendant deux ans à Arras où il collabore au Progrès du Pas-de-Calais . Revenu à Paris, il travaille au National et au Bon Sen […] Lire la suiteBLANQUI AUGUSTE 1805-1881Écrit par André Jean TUDESQ • 515 mots Fils d'un conventionnel régicide devenu sous-préfet sous le premier Empire, Auguste Blanqui est élevé à Paris à l'institution Massin où enseignait son frère aîné Adolphe futur économiste libéral. Dès 1824, il adhère à la charbonnerie ; il est blessé en 1827 dans des manifestations d'étudiants au quartier Latin. En 1829, il entre au journal Le Globe comme sténographe, mais sa vie est désormais p […] Lire la suiteBOYER JEAN-PIERRE 1776-1850Écrit par Universalis • 373 mots Homme politique et soldat, président d'Haïti de 1818 à 1843, né à Port-au-Prince en 1776, mort à Paris le 9 juillet 1850. Jean-Pierre Boyer, mulâtre de père provençal et de mère guinéenne, est élevé en France. Après avoir combattu le général noir Toussaint Louverture et s'être rallié au chef mulâtre Alexandre Pétion, il est au côté de ce dernier contre Henri Christophe, quand l'assassinat de l' […] Lire la suiteBRETAGNEÉcrit par Jean MEYER, Jean OLLIVRO • 6 659 mots • 3 médias Dans le chapitre "Remous de la grande histoire" … Une conjonction de facteurs, les uns favorables et dynamiques, les autres hostiles, explique la violence des soubresauts de la période révolutionnaire. Le club breton est à l'origine du club des Jacobins, la jeunesse de Rennes et de Nantes participe largement aux événements prérévolutionnaires, les cahiers de doléances bretons comptent parmi les plus virulents de France. Mais tout le monde connaît […] Lire la suiteCABET ÉTIENNE 1788-1856Écrit par François BURDEAU • 605 mots Jeune avocat, issu d'une famille d'artisans bourguignons, Cabet adhère à la Charbonnerie et devient même membre de son comité dirigeant, la Vente suprême, sous la Restauration. Un moment procureur général en Corse, au lendemain de la révolution de Juillet, puis député de la Côte-d'Or, en 1832, Cabet évolue peu à peu vers des positions radicales. Il fonde en 1833 un journal, Le Populaire , mais doi […] Lire la suiteCARNOT MARIE FRANÇOIS SADI, dit SADI-CARNOT 1837-1894Écrit par Universalis • 353 mots Homme d'État français né le 11 août 1837 à Limoges Haute-Vienne, mort le 24 juin 1894 à Lyon Rhône. Marie François Sadi Carnot est le fils d'Hippolyte Carnot, député de la gauche républicaine et opposant virulent au régime de la monarchie de Juillet 1830-1848 devenu ministre d'État sous la II e République, et le petit-fils de Lazare Carnot, révolutionnaire organisateur de la victoire de l' […] Lire la suiteCATHOLICISME LIBÉRAL ET CATHOLICISME SOCIALÉcrit par René RÉMOND • 7 280 mots Dans le chapitre "La liberté, fille du christianisme" … Il existe en effet une famille de catholiques qui croient à la liberté pour elle-même ce sont eux les catholiques libéraux authentiques. À leurs yeux, la liberté se justifie pour elle-même, indépendamment des avantages qui peuvent en résulter pour l'Église. Elle est au reste fille du christianisme c'est l'Évangile qui en a inculqué la notion aux hommes, c'est l'Église qui, au cours des siècles […] Lire la suiteCAVAIGNAC LOUIS EUGÈNE 1802-1857Écrit par Universalis • 375 mots Général et homme politique français, né le 15 octobre 1802 à Paris, mort le 28 octobre 1857 au château d'Ourne, dans la Sarthe. Jean-Baptiste Cavaignac, Jacobin du Comité de sûreté générale mis en place par la Convention en 1791, a transmis à son fils Louis Eugène de forts sentiments républicains. À l'inverse, l'oncle de Louis Eugène, Jacques-Marie, a servi la maison de Bourbon et la monarchie de […] Lire la suiteCAVOUR CAMILLO BENSO DE 1810-1861Écrit par Franco CATALANO, Universalis • 3 212 mots • 1 média Dans le chapitre "Le congrès de Paris" … Mais la grandeur du nouveau président du Conseil se révéla dans la politique internationale. Ici, l'influence du connubio fut directe et immédiate, parce que l'existence d'un Piémont constitutionnel et libéral était étroitement liée au triomphe de la cause nationale et à une position de plus grande indépendance par rapport à l'Autriche, d'une part, par rapport à la France, d'autre part. Ces deu […] Lire la suiteCHAMBORD HENRI DE BOURBON comte de 1820-1883Écrit par Universalis • 391 mots Dernier héritier de la branche aînée des Bourbons, né le 29 septembre 1820 à Paris, mort le 24 août 1883 à Frohsdorf, en Autriche. Petit-fils du roi Charles X et fils posthume de Charles Ferdinand, duc de Berry, qui mourut assassiné, Henri d'Artois, duc de Bordeaux, comte de Chambord, doit fuir la France en 1830, alors que son cousin Louis-Philippe, de la maison d'Orléans, vient d'être couronn […] Lire la suiteCHARLES X 1757-1836 roi de France 1824-1830Écrit par Guillaume de BERTHIER DE SAUVIGNY • 520 mots • 1 média Né à Versailles le 9 octobre 1757, Charles était le quatrième fils du dauphin Louis fils de Louis XV, mort en 1765 sans avoir régné. À la cour de Versailles, la vie du jeune comte d'Artois tel était son titre fut celle d'un écervelé aimable et libertin, fort empressé auprès des dames qui se plaisaient à le surnommer chevaleresquement Galaor. Dans la crise de 1789, Artois soutint le parti de la […] Lire la suiteCHARTE DE 1830Écrit par André Jean TUDESQ • 260 mots Après l'abdication de Charles X et la proclamation de Louis-Philippe d'Orléans comme lieutenant général du royaume, les députés libéraux, réunis le 3 août 1830, se prononcent pour une révision de la Charte de 1814. Le député Bérard présente un projet repris et remanié par un petit groupe dans lequel le duc de Broglie et Guizot jouent un rôle important. C'est Dupin qui est chargé de présenter aux d […] Lire la suiteCHINE Histoire jusqu'en 1949Écrit par Jean CHESNEAUX, Jacques GERNET • 44 594 mots • 51 médias Dans le chapitre "Tentative de modernisation à l'occidentale le yangwu" … Cette coopération militaire, cette assistance technique » accordée par l'Occident au gouvernement de Pékin s'inséraient, du côté de ce dernier, dans un cadre politique plus général celui du mouvement de modernisation dit d' auto-renforcement » ziqiang ou de gestion à la mode occidentale » yangwu . En effet, l'étendue des périls qu'ils avaient encourus, tant du fait des guerres de l' […] Lire la suiteCLASSES SOCIALES La théorie de la lutte de classesÉcrit par André AKOUN • 8 287 mots Dans le chapitre "Politisation de la misère" … Certes, ce n'est pas d'aujourd'hui que les hommes ont découvert qu'il y avait des riches et des pauvres. Ni que cette différence n'était pas sans effet sur la loi qui ordonne la communauté des hommes. Après tout, Aristote avait déjà souligné le rôle des riches dans l'établissement des pouvoirs oligarchiques et le rôle des pauvres dans celui des gouvernements démocratiques. De même, toute la philos […] Lire la suiteCLUSERET GUSTAVE PAUL 1823-1920Écrit par Jean BANCAL • 397 mots Fils de militaire, Gustave Cluseret entre à Saint-Cyr et participe comme lieutenant à la répression des journées de juin 1848. À la suite de divers trafics en Algérie, il est obligé de démissionner de l'armée en 1858. Cet aventurier devient condottiere et révolutionnaire professionnel. Il se met au service de Garibaldi, puis prend part à la guerre de Sécession comme général chez les Nordistes, dev […] Lire la suiteCODE NOIR 1685Écrit par Louis SALA-MOLINS • 1 586 mots Louis XIV signe à Versailles en mars 1685 un édit qui, en un préambule et soixante articles, règle dans les possessions françaises d'outre-Atlantique l'état et la qualité des esclaves » en les qualifiant de bêtes de somme ou de purs objets. C'est le Code noir, préparé par Colbert, qui sera définitivement abrogé lors de l'abolition de l'esclavage par la France, à la traîne d'autres nations, en 18 […] Lire la suiteCOMMUNE DE PARISÉcrit par Édith THOMAS • 6 497 mots • 8 médias La Commune de Paris de 1871 est un événement singulier. Par certains aspects, elle se rattache aux révolutions du xix e siècle 1830, 1848. Par d'autres, au contraire, elle annonce les grandes révolutions victorieuses du xx e siècle, qui d'ailleurs s'en réclament explicitement. Marx, opposé tout d'abord à une révolte armée des ouvriers de Paris, se rallia, après la journée du 18 mars, à la Com […] Lire la suiteCOMMUNE DE PARIS, en brefÉcrit par Sylvain VENAYRE • 210 mots • 1 média En mars 1871, les Allemands vainqueurs de la guerre contre la France, font le siège de Paris. Le second Empire a été renversé et, depuis le 4 septembre 1870, la République a été proclamée. L'Assemblée élue le 8 février 1871 est toutefois à majorité monarchiste ; elle siège dans la ville royale de Versailles. La nouvelle République, dirigée par l'ambigu Adolphe Thiers, semble donc fragile. C'est da […] Lire la suiteCONSIDÉRANT VICTOR 1808-1893Écrit par Georges LABICA • 597 mots Né à Salins Jura, devenu polytechnicien, Considérant renonce, en 1831, à la carrière militaire pour se faire le propagateur de la doctrine de Fourier. Il collabore notamment au Nouveau Monde , à La Réforme industrielle et au Phalanstère . Il sera le fondateur de La Phalange 1836-1840 et de La Démocratie pacifique . À la mort du maître, en 1837, il prend la tête du mouvement auquel il confère […] Lire la suiteCONSTITUTIONS FRANÇAISES repères chronologiquesÉcrit par Christian HERMANSEN • 1 668 mots Constitution de 1791 Adoptée le 3 septembre par l'Assemblée nationale constituante, deux années après la Déclaration de 1789 qui forme son Préambule, suspendue d'application le 10 août 1792, la première Constitution française ne dura pas un an. Essai de monarchie parlementaire, elle exacerbait en fait l'opposition entre exécutif et législatif initiative des lois réservée à l'Assemblée unique él […] Lire la suiteCRIMÉE GUERRE DEÉcrit par William Peter Jackson SMITH • 496 mots • 2 médias Conséquence de la politique menée par Napoléon III pour essayer de rompre la coalition européenne qui, depuis 1815, réduit le rôle de la politique étrangère de la France. Envisageant certains remaniements de frontières, avec l'accord de l'Angleterre et de la Russie, et voulant engager l'intérêt de ces deux pays, Napoléon III choisit comme terrain d'action le Moyen-Orient et, en homme habile qu'il […] Lire la suiteDAILY COURANT THEÉcrit par Bernard VALADE • 206 mots • 1 média En Angleterre, l'abolition du Licensing Act en 1695, et donc la fin de la censure, permit la multiplication des journaux. On essaya d'abord des feuilles paraissant plusieurs fois par semaine. Le 11 mars 1702 naissait le premier journal quotidien, The Daily Courant , demi-feuille de papier imprimée d'un seul côté sur deux colonnes qui donnait, sans commentaire, une série de nouvelles empruntées à d […] Lire la suiteDELESCLUZE LOUIS CHARLES 1809-1871Écrit par Jean BANCAL • 483 mots Cet homme, qui sera la plus grande autorité morale de la majorité communarde, est d'extraction bourgeoise. Ses luttes incessantes pour la République, son courage, sa volonté farouche, malgré ses multiples emprisonnements et ses épreuves, lui vaudront le surnom de Barre de fer. Étudiant en droit, clerc d'avoué, journaliste, Louis Charles Delescluze est poursuivi pour complot républicain en 1836 et […] Lire la suiteDEUXIÈME RÉPUBLIQUEÉcrit par André Jean TUDESQ • 4 300 mots • 1 média La révolution de février 1848 a triomphé presque sans combattre de la monarchie de Juillet qui s'est effondrée sans se défendre. L'abdication de Louis-Philippe, le 24 février, a provoqué le ralliement de l'ensemble des catégories dirigeantes à la République. Cette situation l'ambiguïté des sentiments de ces républicains du lendemain » et le poids des souvenirs passés une minorité voulant réé […] Lire la suiteEMPIRE SECOND 1852-1870Écrit par Stella ROLLET • 12 843 mots • 9 médias Le 2 décembre 1852, après une élection au suffrage universel masculin en 1848 ‒ la première de l’histoire de France ‒ et quatre années de pouvoir à la tête de la II e République en tant que président de la République puis prince-président », Louis-Napoléon Bonaparte proclame l’Empire, devenant ainsi Napoléon III. Entre une légende noire persistante, forgée sous la III e République, et les ten […] Lire la suiteENFANTS SOLDATSÉcrit par Rosalie AZAR • 3 421 mots Dans le chapitre "Patriotisme et engagement idéologique" … L'exaltation nationale et citoyenne qui apparaît à la fin du xviii e siècle n'épargne pas les enfants. Certains enfants s'engagent ainsi dans les armées de la Révolution, pour la défense de la patrie en danger. À la suite de l'appel de volontaires de 1791-1792, puis de la levée en masse de 1793, de nombreux adolescents se présentent aux autorités. Mais le décret n'appelait sous les drapeaux que c […] Lire la suiteESQUIROS ALPHONSE 1812 ou 1814-1876Écrit par France CANH-GRUYER • 966 mots Le poète romantique et écrivain socialiste Alphonse Esquiros n'est pas, comme il le prétend, un enfant du peuple ; il est issu d'une famille de chirurgiens et de négociants. Il reçoit au petit séminaire de Saint-Nicolas une éducation religieuse qui le marquera fortement. Admirateur passionné de Victor Hugo, il fréquentera de façon intermittente le Petit Cénacle, qui réunit autour de Pétrus Borel l […] Lire la suiteEUGÉNIE DE MONTIJO 1826-1920 impératrice des FrançaisÉcrit par Universalis • 299 mots • 1 média Impératrice des Français 1853-1870, épouse de Napoléon III, née le 5 mai 1826 à Grenade, en Espagne, morte le 11 juillet 1920 à Madrid. Fille d'un noble espagnol qui combattit au côté des Français pendant la guerre menée par Napoléon I er en Espagne, Eugénie de Montijo Eugenia María de Montijo de Guzmán, comtesse de Teba se rend à Paris quand Louis-Napoléon devient président de la II e Rép […] Lire la suiteEUROPE GéographieÉcrit par Jacqueline BEAUJEU-GARNIER, Catherine LEFORT, Pierre-Jean THUMERELLE • 16 414 mots • 12 médias Dans le chapitre "Deux siècles de dynamiques rurale et urbaine inégales" … Le changement décisif est parti d'Europe occidentale, à la fin du xviii e siècle. La transition démographique y commença avec la régression de la mortalité, grâce à l'amélioration de la situation sanitaire et de l'alimentation adoucissement climatique, introduction de nouvelles cultures, intensification de la production agricole. Elle provoqua une croissance démographique sans précédent, que l […] Lire la suiteEXÉGÈSE ÉCOLE DE L'Écrit par Jean-Louis HALPÉRIN • 989 mots Les commentateurs français du Code civil au cours du xix e siècle ont adopté une méthode dite exégétique par référence à l'exégèse biblique. L'habitude s'est prise depuis les travaux de Julien Bonnecase 1878-1950, pendant l'entre-deux-guerres, de les regrouper sous le nom d'école de l'Exégèse. Si cette notion avait un aspect polémique et apparaît aujourd'hui contestable au regard de l'absence […] Lire la suiteEXTRÊME DROITEÉcrit par Jean-Yves CAMUS • 11 962 mots • 9 médias Dans le chapitre "Naissance d'une famille politique le royalisme ultra" … Dans l'Assemblée nationale constituante, dénomination que se sont donnée les états généraux à compter du 9 juillet 1789, naissent les premiers partis politiques. L'organisation spatiale de la salle des séances place alors le plus à droite du président les aristocrates Noirs », partisans de l'Ancien Régime qui rejettent la Révolution en bloc. Puis, en allant vers la gauche, les monarchiens, p […] Lire la suiteFERRY JULES 1832-1893Écrit par Jean GARRIGUES • 2 151 mots • 1 média Jules Ferry est, à juste titre, considéré comme l'une des grandes figures de l'histoire républicaine française. Mais, si le grand public connaît le père de l'école primaire laïque, gratuite et obligatoire, on ignore son parcours politique, riche et tourmenté. S'il est reconnu aujourd'hui comme l'un des pères fondateurs de la III e République, peu de gens savent qu'il fut très critiqué à son époqu […] Lire la suiteFRANÇAIS EMPIRE COLONIALÉcrit par Jean BRUHAT • 16 688 mots • 19 médias Dans le chapitre "L'héritage" … En 1815, il ne subsiste du premier empire colonial que des territoires morcelés, épars et, dans l'ensemble, d'intérêt médiocre. Au total 6 000 à 7 000 kilomètres carrés avec environ un million d'habitants. Le traité de Paris de 1814 a rendu à la France Saint-Pierre-et-Miquelon où ne vivent que quelques pêcheurs, les enclaves que constituent les cinq comptoirs de l'Inde pour la première fois, la F […] Lire la suiteFRANCE CONSTITUTION DU SECOND EMPIRE COLONIAL repères chronologiquesÉcrit par Sylvain VENAYRE • 147 mots 1830 Prise d'Alger, début de la deuxième colonisation française. 1847 Reddition d'Abd el-Kader. 1863 Annexion de la Cochinchine. Protectorat sur le Cambodge. 1881 Protectorat sur la Tunisie. 1882 Occupation des territoires parcourus par Savorgnan de Brazza autour du fleuve Congo. 1885 Protectorat sur l'Annam et annexion définitive du Tonkin. Décret organisant les possessions françaises en Po […] Lire la suiteFRANCE Histoire et institutions Le temps des révolutionsÉcrit par Sylvain VENAYRE • 6 926 mots • 8 médias Dans le chapitre "Finir la Révolution 1794-1830" … Reste que la chute brutale de Robespierre avait laissé en suspens une question que tous les régimes politiques français tentèrent de résoudre jusqu'à la III e République comment finir la Révolution ? Le Directoire 1795-1799 fut une tentative pour revenir à la Révolution de 1789, mais sans le roi, qui était mort. Il rétablit la distinction entre citoyens actifs et citoyens passifs et se propos […] Lire la suiteFRANC FRANÇAISÉcrit par Dominique LACOUE-LABARTHE • 9 714 mots • 5 médias Dans le chapitre "Du bimétallisme à l'étalon or 1803-1914" … Les institutions de 1803 accompagnent plus d'un siècle de stabilité monétaire. Sauf pendant de courtes périodes de guerre ou de troubles, les cours des monnaies étrangères restent voisins du pair métallique. Le pouvoir d'achat interne du franc varie en fonction du mouvement général des prix. Les prix et l'activité baissent de 1817 à 1850, appréciant le franc. Un mouvement contraire accompagne l'e […] Lire la suiteGARDE NATIONALEÉcrit par Jean TULARD • 891 mots Le 13 juillet 1789, le comité permanent des électeurs décide la constitution d'une force armée de 48 000 hommes pour assurer le maintien de l'ordre dans la capitale. Son commandement est confié le 15 juillet à La Fayette. Elle reçoit le nom de garde nationale. Dans la plupart des villes et dans de nombreux villages, des milices sont formées sur ce modèle. Leur recrutement varie selon les régions m […] Lire la suiteGARNIER FRANCIS 1839-1873Écrit par Universalis • 842 mots Officier de marine, administrateur colonial et explorateur français, né le 25 juillet 1839 à Saint-Étienne, mort le 21 décembre 1873 aux portes de Hanoï. Fils d'un officier militaire, Marie Joseph François Garnier, dit Francis, intègre en 1856 l'École navale de Brest en dépit de l'opposition de ses parents. À l'issue de sa formation, il embarque comme enseigne de vaisseau sur l'un des bâtiments d […] Lire la suiteGÉNÉRALISATION DE L'INSTRUCTIONÉcrit par Claude LELIÈVRE • 921 mots La généralisation de l'instruction, en France comme ailleurs, a été promue pour des raisons différentes, voire concurrentes, à partir du xviii e siècle. Et la nature de cette instruction à généraliser est l'objet d'un débat récurrent. S'agit-il avant tout de la participation au développement technico-économique telle que l'envisage la théorie néo-classique dite du capital humain », apparue dans […] Lire la suiteGUERRE DE CRIMÉE, en brefÉcrit par Claire FREDJ • 216 mots • 1 média Grande puissance diplomatique depuis 1815, la Russie veut profiter de l'affaiblissement de l'Empire ottoman pour accroître son influence vers les Balkans par le contrôle des détroits du Bosphore et des Dardanelles. Le refus de Constantinople – soutenue par Londres et Paris – de céder à la Russie la protection des orthodoxes dans l'Empire ottoman déclenche la guerre en 1853. Français et Anglais, ai […] Lire la suiteHAÏTIÉcrit par Jean Marie THÉODAT, Universalis • 8 710 mots • 11 médias Dans le chapitre "Le Sud contre l'Ouest" … L'ascendant politique de Toussaint Louverture attise la colère dans les rangs des officiers mulâtres du sud, dont André Rigaud, qui va même jusqu'à contester son autorité et le soupçonner de préparer l'indépendance de la colonie. Il s'ensuit une guerre civile qui dure un an 1799-1800 mais qui laisse des traces profondes dans les relations entre les Noirs et les Mulâtres en Haïti sentiment de s […] Lire la suiteHAUSSMANN GEORGES EUGÈNE baron 1809-1891Écrit par Pierre PINON • 2 652 mots Préfet de la Seine sous le second Empire, l’administrateur français Georges Eugène Haussmann, mena à bien une politique de grands travaux qui allait transformer en profondeur l’urbanisme de Paris. Son nom reste lié on parle d’ haussmannisme », d’ haussmannisation » à l’ouverture de nombreuses percées – création de voies nouvelles –, à l’aménagement de parcs et de squares, à la mise en place d […] Lire la suiteINDÉPENDANCE DE LA GRÈCEÉcrit par Vincent GOURDON • 214 mots Signé le 3 février 1830, le protocole de Londres, qui décide la création d'un État grec indépendant sous la protection des puissances russe, britannique et française, et qui est entériné en 1832 par l'Empire ottoman vaincu, constitue une étape cruciale dans le lent avènement du principe des nationalités en Europe. Il en est en effet la première victoire sur le plan diplomatique depuis le congrès d […] Lire la suiteJUÁREZ BENITO 1806-1872Écrit par Walter V. SCHOLES, Universalis • 814 mots Homme politique mexicain d'origine indienne né le 21 mars 1806 à San Pablo Guelatao Oaxaca, Mexique, mort le 18 juillet 1872 à Mexico. Benito Juárez García se lance dans des études de droit et de sciences en 1829. Diplômé en 1831, il devient conseiller municipal. D'une honnêteté irréprochable, il n'utilise jamais sa fonction à des fins personnelles et conserve un train de vie modeste. La politi […] Lire la suiteJUILLET MONARCHIE DEÉcrit par André Jean TUDESQ • 8 497 mots • 2 médias La monarchie de Juillet tire son nom de l'émeute qui se transforma en révolution, les 27, 28 et 29 juillet 1830 les Trois Glorieuses. Cette origine révolutionnaire et le choix du duc d'Orléans, devenu Louis-Philippe , parce que Bourbon pour les uns, quoique Bourbon pour d'autres, expliquent l'ambiguïté du régime qu'une autre révolution devait emporter dix-huit ans plus tard. La France connut pen […] Lire la suiteJUIN 1848 JOURNÉES DEÉcrit par Émilien CONSTANT • 823 mots L'élection, les 23 et 24 avril 1848, d'une Constituante républicaine modérée a été ressentie comme une défaite par l'extrême gauche révolutionnaire. Au cours de la journée du 15 mai, des émeutiers, peut-être manipulés par la police, réclament une intervention en faveur de la Pologne mais prétendent aussi, à l'exemple des journées » de la grande Révolution, soumettre l'Assemblée à la pression des […] Lire la suiteLAÏCITÉÉcrit par Jean BAUBÉROT, Émile POULAT • 7 623 mots • 2 médias Dans le chapitre "Retour sur l'expérience française" … Boniface VIII, le pape souffleté par l'envoyé du roi Philippe le Bel, ou l'attentat d'Anagni » 1303 cette image a traversé les siècles, et elle avait sa place dans tous les manuels d'histoire. Mais, si elle montre bien le choc des prétentions, elle ne dit rien sur le statut de la religion. Or ce que nous appelons laïcité est alors totalement impensable, à moins de parler d'une laïcité sacral […] Lire la suiteLE 18-BRUMAIRE DE LOUIS BONAPARTE, Karl Marx - Fiche de lectureÉcrit par Emmanuel BAROT • 1 248 mots • 1 média Constitué originellement de sept articles écrits à chaud » au début de 1852, en réaction immédiate au coup d'État perpétré en France le 2 décembre 1851 par Louis-Napoléon Bonaparte, l'ouvrage fut finalement publié en mai 1852 dans le premier numéro de la revue new-yorkaise La Révolution . Parfois réduit à un ouvrage de simple sociologie appliquée ou de politique, cette œuvre fondamentale, compl […] Lire la suiteLEFRANÇOIS GUSTAVE 1826-1901Écrit par Jean BANCAL • 401 mots Sorti deuxième de l'école normale d'instituteurs de Versailles, Gustave Lefrançois ne peut, en raison de ses idées révolutionnaires, exercer son métier. Aussi devient-il commis aux écritures. À la révolution de 1848, il fonde l'Association des instituteurs socialistes. Son programme d'éducation, qu'il publie, le fait arrêter et condamner en juin 1848. En mars 1851, il est révoqué et frappé de l'in […] Lire la suiteLÉGITIMISTESÉcrit par André Jean TUDESQ • 1 104 mots On appelle légitimistes les partisans de la branche aînée des Bourbons à partir de la révolution de juillet 1830. L'abdication de Charles X en faveur de son petit-fils le duc de Bordeaux surprend les plus fidèles royalistes et réduit toute velléité de résistance. Si les ultra-royalistes restent le plus souvent fidèles à la branche aînée, ce n'est pas le cas de tous ; en revanche, des royalistes mo […] Lire la suiteLES LUTTES DE CLASSES EN FRANCE, Karl Marx - Fiche de lectureÉcrit par Éric LETONTURIER • 1 141 mots • 1 média Juste placé après l'exposé de sa théorie matérialiste de l'histoire et de ses analyses critiques de Feuerbach, Hegel et des socialistes utopiques La Sainte famille , L'Idéologie allemande , Thèses sur Feuerbach , Misère de la philosophie , le présent ouvrage appartient à un ensemble plus vaste d'articles Le 23 juin », La Révolution de juin », Travail salarié et capital » et d'œuvres dev […] Lire la suiteLE SPLEEN CONTRE L'OUBLI. JUIN 1848 D. Oehler - Fiche de lectureÉcrit par Daniel OSTER • 1 659 mots Roland Barthes voyait dans la révolution de juin 1848 la fracture fondatrice de l' écriture . L'écriture, écrivait-il, est le langage littéraire transformé par sa destination sociale, elle est la forme saisie dans son intention humaine et liée aux grandes crises de l'histoire ». 1848, en sonnant le glas de l'universalité de l' idéologie bourgeoise », aurait marqué pour la littérature le moment […] Lire la suiteLONGUET CHARLES 1840-1903Écrit par Jean BANCAL • 382 mots Né à Caen d'une famille monarchiste, Charles Longuet commence ses études de droit et dirige Les Écoles de France et La Rive gauche, organes de l'opposition. Il a alors la réputation d'être blanquiste. Exilé en Belgique, puis à Londres, il entre en janvier 1862 au Conseil général de l'Internationale et devient secrétaire correspondant pour la Belgique. Aux divers congrès de l'Internationale, il d […] Lire la suiteL'ORGANISATEUR, Claude-Henri de Rouvroy, comte de Saint-Simon - Fiche de lectureÉcrit par Annie SORIOT • 1 272 mots • 1 média Au tout début du xix e siècle, en France, les doctrines contestataires occupent le devant de la scène dans un contexte d'incertitude qui se prolongera jusqu'à l'avènement de la II e République, en 1848. Véritable théorie sociale » comportant des applications pratiques, l'œuvre de Claude-Henri de Rouvroy, comte de Saint-Simon 1760-1825 décrit la construction d'un système industriel et scien […] Lire la suiteLOUIS-PHILIPPE Ier 1773-1850 roi des Français 1830-1848Écrit par Guillaume de BERTHIER DE SAUVIGNY • 777 mots • 1 média Né à Paris, Louis-Philippe était le fils aîné du duc d'Orléans dit plus tard Philippe-Égalité, qui avait confié l'éducation de ses enfants à sa maîtresse, la comtesse de Genlis ; elle eut le mérite de leur donner une formation à la vie pratique en même temps qu'une culture plus poussée que celle des princes de ce temps. Le jeune duc de Chartres — c'était son titre — embrassa comme son père le p […] Lire la suiteLOUIS XVIII 1755-1824 roi de France 1814-1815 et 1815-1824Écrit par Guillaume de BERTHIER DE SAUVIGNY • 680 mots Né à Versailles, troisième fils du dauphin Louis et de Marie-Josèphe de Saxe, Louis Stanislas Xavier reçut le titre de comte de Provence. Intelligent et ambitieux, il se composa le personnage du prince éclairé et lettré, tout en frondant sournoisement le gouvernement de son frère Louis XVI, notamment à l'Assemblée des notables en 1787. En juin 1791, alors que le roi échouait, à Varennes, dans sa t […] Lire la suiteLUMIÈRESÉcrit par Jean Marie GOULEMOT • 7 854 mots • 1 média Dans le chapitre " Les Lumières hors de leur temps" … Si l'émigration dénonce, non sans ambiguïté, cette influence néfaste sur le cours de l'histoire, à la façon des héros du roman de Sénac de Meilhan, L'Émigré 1797, elle commence à substituer au xviii e siècle des Lumières une vision moins idéologique, plus politique, mais enveloppée de la célèbre douceur de vivre » de l'Ancien Régime. Plus tard, la Restauration focalise le débat sur la Révo […] Lire la suiteMALON BENOÎT 1841-1893Écrit par Paul CLAUDEL • 600 mots Né dans une famille de journaliers, Benoît Malon, dès l'âge de sept ans, travaille aux champs. Autodidacte, il monte à Paris en 1863 et se fait embaucher dans une teinturerie de Puteaux ; il y anime en 1866 la grande grève des ouvriers teinturiers. Adhérent à l'Internationale dès la création de la section parisienne, il est aussi un partisan de la coopération la coopérative ouvrière de productio […] Lire la suiteMANIFESTATIONÉcrit par Danielle TARTAKOWSKY • 3 727 mots • 2 médias Dans le chapitre "Un mode de régulation des crises" … La France se distingue des deux cas de figure évoqués plus haut. L'usage intransitif du verbe manifester » s'impose en 1868, son participe présent – manifestant – s'étant substantivé dès 1849 Pierre Joseph Proudhon. Cette prise en compte de l'irruption des masses dans l'espace public anticipe, toutefois, sur l'effective autonomisation de ce mode d'expression politique. Les cortèges antérieurs […] Lire la suiteMARSEILLAISE LAÉcrit par Guillaume MAZEAU • 2 921 mots • 5 médias Dans le chapitre "Le chant de la résistance républicaine" … Sous l’Empire 1804-1815, La Marseillaise est interdite, au profit du Chant du d épart ou de Veillons au salut de l’Empire , un hymne révolutionnaire créé en 1791. La Marseillaise devient alors, et pour longtemps, un chant d’opposition. Sous la Restauration 1814-1830, conformément à la volonté de Louis XVIII de renouer la chaîne des temps », elle est également proscrite. On lui préfère l […] Lire la suiteMICHELET JULES 1798-1874Écrit par Paul VIALLANEIX • 2 732 mots • 1 média Dans le chapitre "La prédication républicaine" … Cependant, les intentions de Michelet outrepassaient celles de l'historien et de l'écrivain. Elles étaient devenues religieuses. La France du Grand Ferré, de la Pucelle et de Danton ne pouvait-elle pas fonder, sous le nom de République, cette Église nouvelle que tant d'âmes romantiques, déçues par la théologie traditionnelle, appelaient de leurs vœux ? Michelet s'en persuada peu à peu. Soucieux d […] Lire la suiteMICHEL LOUISE 1830-1905Écrit par Paul CLAUDEL • 438 mots Née le 29 mai 1830 à Vroncourt-la-Côte Haute-Marne, fille d'un châtelain et de sa servante, Louise Michel grandit au château de ses grands-parents. Elle y reçoit une éducation libérale et une bonne instruction dans une ambiance voltairienne, qui lui permettent d'obtenir son brevet de capacité la voilà institutrice. Mais elle refuse de prêter serment à l'empereur et ouvre alors une école privée […] Lire la suiteMONARCHIEÉcrit par Jacques ELLUL • 9 672 mots Dans le chapitre "La monarchie constitutionnelle française 1815-1848" … Il est très difficile ici de parler vraiment de monarchie constitutionnelle puisque précisément, à la Restauration, sera refusé le mot même de constitution et qu'on lui opposera celui de charte, c'est-à-dire un acte accordé par le roi au peuple. C'est une concession du roi et non pas l'expression de la souveraineté populaire imposée au roi. Mais, en réalité, malgré les prétentions de Charles X à […] Lire la suiteNAPOLÉON Ier BONAPARTE 1769-1821 empereur des Français 1804-1814 et 1815Écrit par Jacques GODECHOT, Universalis • 8 337 mots • 17 médias Dans le chapitre " L'exil à Sainte-Hélène" … Le 15 octobre 1815, Napoléon débarquait à Sainte-Hélène avec ses compagnons d'exil volontaires le général Henri-Gratien Bertrand, grand maréchal du palais, et sa femme ; le comte Charles de Montholon, aide de camp, également accompagné de son épouse ; le général Gaspard Gourgaud ; Emmanuel Las Cases, l'ancien chambellan ; ainsi que plusieurs domestiques. Après avoir emménagé au domaine de Longwo […] Lire la suiteNAPOLÉON II 1811-1832 duc de Reichstadt, roi de RomeÉcrit par Jean TULARD • 556 mots La vie et la personnalité de Napoléon II, duc de Reichstadt, l' Aiglon », fils de Napoléon, roi de Rome, prince de Parme, ont été tout à la fois obscurcies et embellies par la légende. Barthélemy et Méry créent en effet, sous la Restauration, un mythe bonapartiste François Joseph Napoléon est le fils de l'Homme » c'est aussi le titre de leur ouvrage paru en 1829, tenu volontairement par son […] Lire la suiteNAPOLÉON III LOUIS-NAPOLÉON BONAPARTE 1808-1873 empereur des Français 1852-1870Écrit par Stella ROLLET • 5 111 mots • 3 médias Charles Louis Napoléon Bonaparte, dit Louis-Napoléon Bonaparte, est un homme au parcours original, dans une époque politiquement agitée. Il naît neveu d’empereur et fils de roi. La chute du premier Empire fait de lui un proscrit. Plus tard, la certitude d’avoir un destin et l’ardent désir de se rendre digne de son nom le poussent à comploter. Conspirateur malheureux, il devient un indésirable pris […] Lire la suiteNAVARIN BATAILLE DE 20 oct. 1827Écrit par Universalis • 227 mots Cette bataille navale décisive de la guerre d'indépendance livrée par la Grèce contre la Turquie se déroula dans la baie de Navarin, au sud-ouest du Péloponnèse, et opposa une flotte égypto-turque, commandée par Tahir Pasha, à une flotte composée de navires français, britanniques et russes, commandée par l'amiral Edward Codrington . La flotte égypto-turque 3 vaisseaux, 15 frégates et plus de 50 b […] Lire la suiteNOTABLESÉcrit par Christophe CHARLE • 2 370 mots Dans l'histoire de la France contemporaine, le terme notables désigne un groupe social et politique qui a dominé la société depuis les lendemains de la Révolution française jusqu'aux années 1880. Détenteurs d'importants capitaux fonciers soit par héritage comme la noblesse traditionnelle, soit par investissement préférentiel quand il s'agit de bourgeois enrichis dans le négoce et l'industrie […] Lire la suiteOCÉANIE HistoireÉcrit par Christian HUETZ DE LEMPS • 7 534 mots • 1 média Dans le chapitre "Missionnaires" … Aventuriers, trafiquants, voire capitaines et équipages des baleiniers se sont trouvés fréquemment en conflit, parfois violent, avec d'autres Blancs qui voulaient protéger les indigènes de leurs débordements, les missionnaires. Eux aussi sont arrivés très tôt, car le Pacifique a été l'un des grands bénéficiaires du puissant mouvement missionnaire qui a affecté tant les protestants que les catholi […] Lire la suiteOPINION PUBLIQUEÉcrit par Patrick CHAMPAGNE • 5 005 mots • 3 médias Dans le chapitre "L'opinion publique et le suffrage universel" … L'adoption du suffrage universel masculin en 1848 qui fait entrer l'ensemble de la population masculine dans le jeu politique actif va inévitablement entraîner un changement dans le contenu de la notion comme dans ses usages et être au principe d'un nouvel état. Sans doute les élus revendiquent-ils toujours le privilège de connaître les attentes de leurs électeurs et par là estiment-ils être com […] Lire la suiteOUVERTURE DU CANAL DE SUEZÉcrit par Sylvain VENAYRE • 177 mots • 1 média Le 17 novembre 1869, l'impératrice Eugénie, à bord du yacht Aigle , inaugurait le canal qui relie la mer Méditerranée à la mer Rouge. Le projet était certes ancien l'Égypte pharaonique avait percé un premier canal, disparu depuis le viii e siècle après Il avait été relancé, en particulier, par les conséquences de l'expédition d'Égypte de 1798 et par l'installation des ingénieurs utopiste […] Lire la suitePOLICE EN FRANCE DE 1814 À 1870Écrit par Quentin DELUERMOZ • 3 142 mots De 1814 à 1870, la trajectoire de la police est plurielle, fragmentée, parfois contradictoire. Durant cette période qui connaît quatre régimes et deux révolutions, les institutions et les agents chargés des activités de police police politique, administrative, judiciaire se trouvent tiraillés entre les exigences nouvelles du libéralisme politique et les impératifs du contrôle d’État. Mais ils s […] Lire la suitePOLICE FRANÇAISE HISTOIRE DE LAÉcrit par Jean-Marc BERLIÈRE • 3 672 mots Dans le chapitre " La police de 1814 à 1870 à la recherche de la sécurité" … Le premier xix e siècle est marqué par les nombreuses innovations mises en œuvre à Paris par la préfecture de police, et notamment la création, en 1829, d'un corps de sergents de ville dont l'uniforme doit signaler au public l'autorité et la fonction. Cette réforme est complétée en 1854 par la pratique systématique de l'îlotage, importée de Londres les mêmes sergents de ville sont toujours aff […] Lire la suitePRINTEMPS DES PEUPLESÉcrit par Pierre MILZA • 1 106 mots • 2 médias Quinze ans après la flambée d'agitation libérale et nationale qui avait ébranlé l'ordre restauré par les vainqueurs de Napoléon lors du congrès de Vienne 1814-1815, l'Europe connaît, en 1848, une nouvelle poussée de fièvre qui, gagnant de proche en proche toute une partie du continent, s'étend cette fois jusqu'au cœur du système politico-diplomatique dont l'Autriche du chancelier Metternich cons […] Lire la suitePROCLAMATION DE LA IIIe RÉPUBLIQUEÉcrit par Sylvain VENAYRE • 191 mots • 1 média Le 2 septembre 1870, à Sedan, la défaite des armées françaises face aux armées prussiennes sonne le glas du second Empire. Deux jours plus tard, la III e République est proclamée à Paris et un gouvernement provisoire est mis en place. La volonté des républicains de continuer la guerre ne peut cependant empêcher la défaite militaire. C'est dans ces conditions difficiles qu'est élue, le 8 février 1 […] Lire la suitePUEBLA BATAILLE DE 5 mai 1862Écrit par Universalis • 252 mots Épisode de l'expédition du Mexique, cette bataille mit aux prises l'armée du gouvernement libéral de Benito Juarez aux troupes françaises envoyées par Napoléon III, dont la mission était de créer un État sous influence française au Mexique. La commémoration de cette victoire mexicaine dans ce pays est l'occasion d'une fête nationale connue sous le nom de Cinco de Mayo 5 mai. L'itinéraire emprunt […] Lire la suiteQUINET EDGAR 1803-1875Écrit par Maurice DOMINO • 1 129 mots Comme Montaigne, Pascal ou Rousseau, Edgar Quinet appartient à la famille des écrivains inclassables. Il a été l'un des maîtres de la jeunesse des années 1840, qui allait faire la révolution de 1848 ; il a donné son nom aux rues et aux écoles de la III e République ; il est oublié, et on ne le lit plus guère ou plus du tout. Tout aussi dédaigneux de sculpter sa statue pour la postérité que de fai […] Lire la suiteRABBE ALPHONSE 1786-1829Écrit par France CANH-GRUYER • 668 mots Précurseur des petits romantiques » français. Un physique séduisant et une brillante intelligence laissaient entrevoir pour Alphonse Rabbe un avenir des plus prometteurs, mais une syphilis, contractée lors de la guerre d'Espagne à laquelle il participa comme administrateur militaire, le défigura hideusement et altéra peu à peu sa santé physique et mentale. Après avoir embrassé la cause des Bourb […] Lire la suiteRADICALISME, politiqueÉcrit par Serge BERSTEIN • 1 426 mots Le radicalisme comme doctrine politique remonte à la monarchie de Juillet, mais son contenu et sa signification ont évolué au fil des décennies en fonction des mutations de la société au sein de laquelle il s'inscrit. Le radicalisme apparaît au cours des années 1840 comme une des réponses possibles à la société industrielle qui est en train d'émerger en France. Il trouve un porte-parole en Alexan […] Lire la suiteRASPAIL FRANÇOIS VINCENT 1794-1878Écrit par Pierre GUIRAL • 572 mots Né à Carpentras, séminariste à Avignon, le jeune François Vincent Raspail prend parti pour Napoléon lors des Cent-Jours ; il ne lui reste plus, après Waterloo, qu'à quitter le pays pour venir étudier les sciences naturelles à Paris. Dès lors, toute sa vie sera consacrée à une double activité scientifique et politique, qu'il n'acceptera jamais de dissocier. Le principal titre de gloire du savant se […] Lire la suiteRÉPUBLICAINS 1789-1870Écrit par André Jean TUDESQ • 997 mots • 1 média Le nom de républicains a été donné aux partisans de la république, avec une signification différente selon les pays et selon les époques. En France, sous la Révolution et la I re République, le terme de patriote » est davantage utilisé. Bien que la République ait continué nominalement à exister sous le Consulat, on peut considérer comme républicains, au lendemain du coup d'État du 18-Brumaire, […] Lire la suiteRESTAURATIONÉcrit par Philippe SUSSEL • 7 035 mots • 2 médias Dans le chapitre "La première Restauration et les Cent-Jours" … Le 6 avril 1814, le Sénat impérial appelle au trône Louis XVIII. Une année de réaction affichée, d'hostilité ouverte à la vieille armée, de fiscalité tout aussi exigeante que celle de l'Empire, de politique extérieure alignée sur celle de l'étranger aboutit au retour de l'île d'Elbe 1 er mars 1815 ; le 20 mars, Napoléon est à Paris. Trois mois d'hésitations politiques pseudo-libérales et de pr […] Lire la suiteROMEÉcrit par Géraldine DJAMENT, Sylvia PRESSOUYRE • 11 408 mots • 14 médias Dans le chapitre "Vers le statut de capitale de l'Italie" … Le pouvoir temporel du pape est remis périodiquement en question à partir des conquêtes de Bonaparte. Pie VI est destitué par la République romaine 1798-1800, qui s'inspire de la Révolution française. De 1809 à 1814, Pie VII est retenu prisonnier par Napoléon. Annexée en 1809 à l'Empire napoléonien, Rome est administrée par un préfet et fait figure de seconde capitale après Paris. Les révolution […] Lire la suiteROSSEL LOUIS 1844-1871Écrit par Jean BANCAL • 596 mots • 1 média D'ascendance protestante et cévenole, la famille de Louis Rossel est de tradition républicaine, son père, officier de carrière, vote contre l'Empire. Sorti brillamment de Polytechnique, il fait la guerre comme capitaine. En 1870, il publie un livre sur L'Organisation militaire de la France . Après les premières défaites, il préconise la levée en masse et l'organisation de petits groupes de francs- […] Lire la suiteROYALISTES, FranceÉcrit par Guillaume de BERTHIER DE SAUVIGNY • 362 mots Le royalisme n'a pu représenter une option politique que du jour où la monarchie fut abolie, en 1792. Décimés et proscrits sous la Convention, les royalistes purent reparaître après Thermidor et sous le Directoire. La fondation d'une nouvelle monarchie par Bonaparte réduisit leurs rangs à une poignée de fidèles de la dynastie des Bourbons. Ce furent ces fidèles qui, après les Cent-Jours, constituè […] Lire la suiteSAINTE-ALLIANCEÉcrit par Guillaume de BERTHIER DE SAUVIGNY • 646 mots • 1 média Dans l'usage commun, l'expression désigne aujourd'hui le système de réaction et de répression établi par les grandes monarchies absolutistes d'Europe après 1815 la ligue des rois contre les peuples ». Cette image résulte de la superposition de trois entités historiquement sensiblement différentes. 1. Le pacte primitif de la Sainte-Alliance, signé à Paris, le 26 septembre 1815, par les souverai […] Lire la suiteSAINT-SIMON CLAUDE HENRI DE ROUVROY comte de 1760-1825 ET SAINT-SIMONISMEÉcrit par Pierre GUIRAL, Ernest LABROUSSE • 6 027 mots • 1 média Dans le chapitre "Le saint-simonisme" … Le saint-simonisme est un mouvement de pensée et d'action qui répand et enrichit la doctrine de Saint-Simon. Mouvement socialiste les contemporains l'ont jugé tel ; le gouvernement de Louis-Philippe l'a poursuivi ; effectivement il met en cause la répartition et la transmission des richesses, l'héritage et la propriété ; il propose une nouvelle équipe de gouvernement et une nouvelle religion. To […] Lire la suiteSCHŒLCHER VICTOR 1804-1893Écrit par Nelly SCHMIDT • 1 192 mots Né à Paris, fils d'un fabricant de faïence alsacien, Victor Schœlcher s'engagea dans les principaux débats sociaux du xix e siècle, donnant à son œuvre un caractère multidimensionnel. Son nom est associé à l'émancipation des esclaves des colonies françaises en 1848. Critique d'art, musicologue, partisan de l'abolition de la peine de mort, participant activement au mouvement anticlérical du dernie […] Lire la suiteSEDAN BATAILLE DE 1er sept. 1870Écrit par Universalis • 396 mots • 1 média Défaite française majeure lors de la guerre de 1870, la bataille de Sedan entraîna la chute du second Empire . Elle opposa 120 000 soldats français sous les ordres du maréchal de Mac-Mahon à plus de 200 000 soldats allemands sous les ordres du général Helmuth von Moltke, autour de la place forte de Sedan, située au fond d'une cuvette traversée par la Meuse, non loin de la frontière belge. Plutôt q […] Lire la suiteSOLFERINO BATAILLE DE 24 juin 1859Écrit par Universalis • 354 mots • 1 média Solferino est la dernière bataille de la troisième guerre d'indépendance italienne. Elle se déroula en Lombardie, et mit aux prises une armée autrichienne et une armée franco-piémontaise. Elle eut pour conséquence l'annexion par le Piémont-Sardaigne de la plus grande partie de la Lombardie, contribuant ainsi à la construction de l'unité italienne. Après sa défaite à la bataille de Magenta le 4 ju […] Lire la suiteSOULT NICOLAS JEAN DE DIEU 1768-1851 duc de Dalmatie et maréchal d'EmpireÉcrit par Jean MASSIN • 604 mots Fils d'un notaire du Tarn, engagé dès 1785, Soult conquiert ses grades successifs aux armées de la Moselle puis de Sambre et Meuse ; c'est seulement à l'armée d'Helvétie que, nommé général de division en avril 1799, il s'acquitte avec succès de tâches importantes sous les ordres de Masséna. Pendant le Consulat, il proclame avec ardeur en toute occasion son dévouement à Bonaparte ; en est-il simple […] Lire la suiteSPECTACULAIRE SECOND EMPIRE 1852-1870 expositionÉcrit par Robert FOHR • 1 013 mots • 2 médias Dans le chapitre "Fastes et célébrations" … Le second Empire a en effet mauvaise réputation la défaite de 1870 contre la Prusse, qui ouvre les grands conflits du xx e siècle, y est sans doute pour beaucoup, de même que la dénonciation par Victor Hugo en exil du coup d’État de Napoléon le Petit » dans Les Châtiments ou la description par Zola, dans Les Rougon - Macquart , d’une société corrompue par les divertissements, les vices et l […] Lire la suiteSUEZ CANAL DEÉcrit par Jean-Pierre CALLOT, Universalis • 3 115 mots • 7 médias Dans le chapitre "La réalisation du canal actuel" … En 1498, Vasco de Gama doublait le cap de Bonne-Espérance et ouvrait une nouvelle route maritime des Indes. Les négociants de Venise et de Marseille n'en conçurent pas moins, dès le xvi e siècle, le projet de restaurer la route de Suez, afin de ramener en Méditerranée, et par conséquent dans leurs ports, la plus grande partie des navires qui les avaient abandonnés. Cependant, aucun projet concret […] Lire la suiteTERREUR BLANCHEÉcrit par Guillaume de BERTHIER DE SAUVIGNY • 340 mots L'expression de Terreur blanche, dont l'origine reste incertaine, caractérise deux épisodes dans l'histoire de France en 1795, dans quelques régions du Midi, des bandes de partisans royalistes pourchassèrent et massacrèrent des jacobins qui s'étaient faits les instruments de la Terreur rouge » des années précédentes ; à la fin de 1815, on caractérise aussi sous le nom de Terreur blanche la réa […] Lire la suiteTHIERS ADOLPHE 1797-1877Écrit par Pierre GUIRAL • 2 099 mots • 2 médias Thiers est un des hommes politiques les plus discutés du xix e siècle . Pour beaucoup il résume les petitesses et les cruautés de la bourgeoisie ; son esprit se détourne de l'avenir et de la générosité ; il refuse les chemins de fer ; il défend la propriété et le protectionnisme, le concordat et les armées de métier ; il écarte tout compromis avec la Commune qu'il réprime avec allégresse. Comme […] Lire la suiteTRAITÉ DE COMMERCE FRANCO-BRITANNIQUEÉcrit par Marie-France BAUD-BABIC • 269 mots En octobre 1859, Michel Chevalier, polytechnicien passionné d'économie et connu pour ses conceptions libérales concernant les travaux publics et l'État, la concurrence et l'épargne, prend l'initiative d'aller consulter les responsables économiques britanniques, convertis au libre-échange depuis 1846 suppression des corn laws . À son retour, accompagné de Richard Cobden, le plus grand défenseur d […] Lire la suiteTRAVAIL SOCIOLOGIE DUÉcrit par François VATIN • 4 464 mots • 4 médias Dans le chapitre "Les enquêtes sociales" … Cette réflexion théorique a un pendant empirique les enquêtes sociales », dont les premières sont mises en œuvre en Angleterre dès la fin du xviii e siècle, alors que l'industrialisation et l'exode rural font apparaître un paupérisme urbain. En France, l'essor des enquêtes sociales doit beaucoup à l'Académie des sciences morales et politiques, créée par François Guizot en 1832 pour fournir […] Lire la suiteTROCHU LOUIS JULES 1815-1896Écrit par Jean BANCAL • 261 mots • 1 média Officier, Louis Jules Trochu sert en Algérie, en Crimée, en Italie et obtient le grade de général en 1866. Son livre L'Armée française en 1867 , où il dénonce la désorganisation de l'armée impériale, entraîne sa disgrâce. Mais la popularité qu'il en acquiert le fait nommer gouverneur de Paris le 17 août 1870. Le 4 septembre, il devient président du gouvernement de la Défense nationale. Le 31 octob […] Lire la suiteTROISIÈME RÉPUBLIQUEÉcrit par Louis GIRARD • 14 492 mots • 23 médias Fondée en réaction contre le second Empire, la troisième République, à bien des égards, continue l'Empire de Napoléon III. Comme ce dernier, elle est portée par la vague du progrès scientifique et technique, par l'avènement d'une civilisation industrielle dont les expositions universelles de Paris 1878, 1895, 1900 illustrent la croissance. Jusqu'en 1914, la stabilité du franc favorise l'épargne […] Lire la suiteTUNISIEÉcrit par Michel CAMAU, Roger COQUE, Jean GANIAGE, Claude LEPELLEY, Robert MANTRAN, Khadija MOHSEN-FINAN, Universalis • 19 981 mots • 14 médias Dans le chapitre "Les années difficiles 1815-1860" … Au début du xix e siècle, la Régence de Tunis conservait encore la plupart des institutions que les Turcs avaient mis en place après l'expulsion des Espagnols. Le pays était gouverné à la turque par une poignée de mamelouks, des esclaves affranchis à qui revenaient les principales charges de l'État. Mais le bey était devenu un véritable souverain. Ses liens de vassalité à l'égard de la Porte se r […] Lire la suiteVARLIN EUGÈNE 1839-1871Écrit par Jean BANCAL • 616 mots Né dans une famille de paysans pauvres, Eugène Varlin entre en apprentissage chez un oncle relieur. Devenu ouvrier relieur, il découvre Proudhon, le lit ardemment, et participe, dès 1857, à la fondation des sociétés de secours mutuel. Très vite, il s'oppose au mutuellisme réformiste que Tolain croyait pouvoir tirer de Proudhon et préconise un collectivisme antitotalitaire. En 1864 et 1865, il anim […] Lire la suiteVERMOREL AUGUSTE 1841-1871Écrit par Jean BANCAL • 504 mots Fils d'un instituteur du Rhône, il est journaliste à vingt ans et fonde La Jeune France , qui lui vaut deux condamnations. Il crée, avec un groupe de jeunes proudhoniens, Le Courrier français , qui va connaître une grande audience. Nous avons relevé, écrit Vermorel dans Le Courrier français , le drapeau socialiste affirmant les grands principes dont Proudhon a été le dernier confesseur. Ce socia […] Lire la suitePréciser avec l'index1 articleÀ L'AMI QUI NE M'A PAS SAUVÉ LA VIE, Hervé Guibert12 articlesA PRIORI CONNAISSANCE5 articlesA CAPPELLA, musique8 articlesVITAMINE A4 articlesSAGITTARIUS A*2 articlesHÉPATITE A1 articleCONCANAVALINE A1 articleMOTEURS PAS À PAS1 articleBISPHÉNOL A3 articlesÀ REBOURS, Joris-Karl Huysmans23 articlesPRÊT-À-PORTER2 articlesPOINTE-À-PITRE1 articleHERBE-À-ROBERT1 articleBOUCHE-À-BOUCHE2 articlesCARTE À PUCE ou CARTE À MÉMOIRE1 articleCHAMBRE À STREAMERS ou CHAMBRE À DARDS3 articlesCOENZYME A CoA1 articleLINÉAIRE A, écriture1 articleDOMINIQUE A 1968- 1 articleA TRIBE CALLED QUEST1 articlePORTE-À-FAUX, architecture44 articlesMALADIES À VECTEURS36 articlesQUATUOR À CORDES28 articlesMACHINE À VAPEUR24 articlesCANNE À SUCRE22 articlesÉTOILES À NEUTRONS13 articlesCHASSE À LA BALEINE12 articlesMOULIN À EAU12 articlesMOTEURS À EXPLOSION12 articlesRÉSISTANCE À LA CORROSION12 articlesMÉTIER À TISSER2 articlesUN LIEU À SOI, Virginia Woolf11 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S. Neill170 articlesFRANCE, histoire, de 1871 à 19397 articlesMUNDELL ROBERT A. 1932-20214 articlesEFFET DE CHAMP TRANSISTOR À articlesEULER MÉTHODE DU PAS À PAS D', analyse numérique3 articlesWAKSMAN SELMAN A. 1888-19733 articlesDIAGNE BLAISE A. 1872-19342 articlesHĀLĪ A. H. 1837-19142 articlesNAISMITH JAMES A. 1861-19391 articlePENCK A. R. 1939-20171 articleWEIKARD MELCHIOR A. 1742-1803144 articlesFRANCE, histoire, de 1958 à 1974141 articlesRUSSIE, histoire, de 1801 à 1917137 articlesRUSSIE, histoire, des origines à 1801110 articlesCHINE, histoire, de 1949 à nos jours110 articlesFRANCE, histoire, de 1815 à 1871104 articlesITALIE, histoire, de 476 à 14942 articlesADMINISTRATIVE BEHAVIOR, Herbert A. Simon2 articlesSOCIODYNAMIQUE DE LA CULTURE, Abraham A. Moles1 articleJETABLE ou PàP prêt à photographier174 articlesFRANCE, histoire, du XVIe s. à 171591 articlesFRANCE, histoire, de 1715 à 178973 articlesITALIE, histoire, de 1870 à 194557 articlesINDE, histoire de 1947 à nos jours51 articlesESPAGNE, histoire, de 1900 à nos jours50 articlesITALIE, histoire, de 1945 à nos jours48 articlesGRÈCE, histoire, de 1830 à nos jours47 articlesITALIE, histoire, de 1494 à 178944 articlesPERSE, histoire de 651 à 150141 articlesÉGYPTE, histoire, de 1952 à nos jours40 articlesJAPON, histoire, des origines à 119239 articlesITALIE, histoire, de 1789 à 187038 articlesÉGYPTE, histoire de 1805 à 195237 articlesPOLOGNE, histoire, de 1914 à 194537 articlesPOLOGNE, histoire, de 1945 à nos jours36 articlesBELGIQUE, histoire, de 1945 à nos jours36 articlesPERSE, histoire de 1501 à 192535 articlesJAPON, histoire, de 1946 à nos jours34 articlesPOLOGNE, histoire, de 1500 à 176334 articlesSYRIE, histoire, de 1941 à nos jours33 articlesBELGIQUE, histoire, de 1830 à 194533 articlesMEXIQUE, histoire, de 1910 à nos jours33 articlesPOLOGNE, histoire, de 1764 à 19146 taxe à la valeur ajoutée17 articlesASSISTANCE MÉDICALE À LA PROCRÉATION AMP ou PROCRÉATION MÉDICALEMENT ASSISTÉE PMA4 ligne à grande vitesse29 articlesÉGYPTE, histoire de 639 à 180529 articlesHONGRIE, histoire, de 1945 à nos jours3 société à responsabilité limitée3 articlesSECAM séquentiel couleur à mémoire28 articlesBRÉSIL, histoire, de 1950 à nos jours2 zone à urbaniser en priorité26 articlesMEXIQUE, histoire, de la conquête à la révolution24 articlesBELGIQUE, histoire, des origines à 183024 articlesIRAN, histoire de 1925 à 197924 articlesJAPON, histoire, de 1192 à 160323 articlesITALIE, histoire, des origines à 47622 articlesMAROC, histoire, de 1956 à nos jours3 articlesAVIONS À DÉCOLLAGE & ATTERRISSAGE VERTICAUX ou vertical take off and landing2 articlesÉLECTRONS BIDIMENSIONNELS TRANSISTORS À GAZ D'18 articlesCANADA, histoire, de 1968 à nos jours2 articlesLE MERVEILLEUX VOYAGE DE NILS HOLGERSSON À TRAVERS LA SUÈDE, Selma Lagerlöf2 articlesART ET HUMANISME À FLORENCE AU TEMPS DE LAURENT LE MAGNIFIQUE, André Chastel13 articlesGRÈCE, histoire, jusqu'à l'indépendance 183012 articlesAUTRICHE, histoire, de 1945 à nos jours15 articlesVILLA, architecture du XVIIIe s. à nos jours3 articlesMATIF Marché à terme d'instruments financiers, puis Marché à terme international de France206 articlesPEINTURE DU XXe SIÈCLE, de 1900 à 19393 articlesHISTOIRE MONDIALE DE LA SPÉCULATION FINANCIÈRE, DE 1700 À NOS JOURS, Charles P. Kindleberger1 articleLETTRES À MIRANDA SUR LE DÉPLACEMENT DES MONUMENTS DE L'ART DE L'ITALIE, Antoine Quatremère de Quincy171 articlesÉGLISE HISTOIRE DE L', du concile de Trente à nos jours3 articlesLA NUIT DES MORTS-VIVANTS, George A. Romero101 articlesROYAUME-UNI, histoire, de 1945 à nos jours95 articlesROYAUME-UNI, histoire, de 1914 à 194595 articlesGRANDE-BRETAGNE, histoire, de 1801 à 191494 articlesAFRIQUE NOIRE, histoire, des indépendances à nos jours93 articlesGRANDE-BRETAGNE, histoire, de 1914 à 194591 articlesROYAUME-UNI, histoire, de 1801 à 191489 articlesGRANDE-BRETAGNE, histoire, de 1945 à nos jours48 articlesPAYS-BAS, histoire, de 1579 à 18302 articlesLOMBARD STREET A DESCRIPTION OF THE MONEY MARKET, Walter Bagehot32 articlesPAYS-BAS, histoire, des origines à 15792 articlesBORGOÑA JUAN DE actif de 1494 à 15362 articlesJEAN DE ROUEN actif de 1510 à 15721 articleAFONSO JORGE actif de 1508 à 15401 articleFROMENT NICOLAS connu de 1461 à 14861 articleMEMMI LIPPO connu de 1317 à 13471 articleWYDITZ HANS actif de 1497 à 15161 articleYSELIN HEINRICH actif de 1478 à 15131 articleBENNET JOHN actif de 1599 à 16141 articleJONES ROBERT actif de 1597 à 16151 articleARRUDA DIOGO actif de 1508 à 153127 articlesAFRIQUE DU NORD, histoire, de 1945 à nos jours24 articlesPAYS-BAS, histoire, de 1830 à nos jours23 articlesPAYS-BAS PEINTURE DES, du XVIIIe s. à nos jours20 articlesAFRIQUE DU NORD, histoire, de 1880 à 19451 articleRUNCIE ROBERT A. K. 1921-20001 articleLOUIS PIERRE CHARLES A. 1787-1872103 articlesALLEMAGNE, histoire, du Moyen Âge à 1806103 articlesFRANÇAISE PEINTURE, XXe s. de 1900 à 193917 articlesAFRIQUE DU NORD, histoire, de 1440 à 188088 articlesJAPON, histoire, de l'ère Meiji à 19463 réseau numérique à intégration de services1 articleSICAV Société d'investissement à capital variable1 autorisations d'usage à des fins thérapeutiques1 articlePRADO Programme d'accompagnement du retour à domicile1 articleANTARES, télescope sous-marin à neutrinos285 articlesPEINTURE DU XXe ET DU DÉBUT DU XXIeSIÈCLE, de 1939 à nos jours271 articlesÉTATS-UNIS D'AMÉRIQUE, histoire, de 1945 à nos jours4 articlesSVEN ou SVEND À LA BARBE FOURCHUE 960 roi de Danemark 986-1014 et d'Angleterre 1013-1014137 articlesÉTATS-UNIS D'AMÉRIQUE, histoire, de 1865 à 19452 articlesLA NOUVELLE JUSTINE, OU LES MALHEURS DE LA VERTU, D. A. F. de Sade107 articlesÉTATS-UNIS D'AMÉRIQUE, histoire, des origines à 18654 articlesARNAUD ou ARNAUT DANIEL actif de 1180 à 12001 articleELY REGINALD ou REYNOLD actif de 1438 à 14712 articlesCHANTEREINE NICOLAS activité connue de 1517 à 15371 articleKHĀZINĪ AL- actif de 1115 à 1121 env.9 articlesCEA Commissariat à l'énergie atomique et aux énergies alternatives71 articlesCHINE, histoire l'Empire, des Yuan à la Révolution de 191167 articlesCHINE, histoire de la Révolution de 1911 à la République populaire39 articlesINDE, histoire du XIIIe s. à la conquête britannique 175777 articlesALLEMAGNE RÉPUBLIQUE FÉDÉRALE D' RFA, histoire, de 1945 à 19893 articlesPATENIER ou PATINIR JOACHIM 1475 à 1480 Système d'imagerie gamma à masque aléatoire, télescope1 articleMARSYAS PEINTRE DE milieu à 3e quart IVe s. av. articlesGRANDE-BRETAGNE, histoire, le Moyen Âge de 1066 à 1485149 articlesFRANÇAISE PEINTURE, XXe et début du XXIe s. de 1939 à nos jours2 articlesCEPMMT Centre européen de prévision météorologique à moyen terme27 articlesCHINE, histoire des origines à la fondation de l'Empire 221 av. articlesHENNEQUIN, JEAN DE BRUGES ou JEAN DE BONDOL actif de 1368 à 13811 articleMICROSCOPE MICRO-Satellite à traînée Compensée pour l'Observation du Principe d'Équivalence1 articleCREDIT RATIONING IN MARKETS WITH IMPERFECT INFORMATION, J. Stiglitz et A. Weiss3 articlesTHE MARKET FOR LEMONS QUALITY UNCERTAINTY AND THE MARKET MECHANISM, George A. Akerlof4 articlesIgA5 União nacional para a independência total de Angola ou Union nationale pour l'indépendance totale de l'Angola Et bien sûr, il est possible de visiter le domaine de Longwood, où Napoléon est mort en 1821, ainsi que la clairière où son corps a reposé avant d’être transféré aux Invalides, en 1840.
Le 5 mai 1821 sur l'île de Sainte Hélène, Napoléon Bonaparte rend son dernier souffle à l'âge de 51 ans. Avec sa mort, Napoléon rend à Dieu le plus puissant souffle de vie qui jamais anima l’argile humaine » pour reprendre une phrase de Châteaubriand. Cette triste fin termine une longue agonie, commencée au lendemain de Waterloo, et dont le caractère irrémédiable s’est accentué au fur et à mesure que le temps s’est écoulé, sur l’île inhospitalière où les Anglais ont relégué l’ancien Empereur des Français auquel ils n’accordent pas d’autre titre que celui de général Bonaparte déjà d’ailleurs suffisamment élogieux. Retraçons les dernières semaines de sa vie à Sainte-Hélène, si fertile en événements, et voyons de quoi est-il mort et quels ont été ses derniers mots. Malade, Napoléon fait son testament Le 15 mars, Napoléon est indisposé, après avoir bu de l'eau d'une source à laquelle il était pourtant accoutumé. Il mange peu et passe l'après-midi sur son lit de camp. Le 16, il ne sort pas. Le 17, il se lève mais est contraint de se recoucher en milieu de journée. Le docteur Antomarchi est appelé et le soigne jusqu'au 31. Pendant tout ce temps, il reste alité. De début avril au 5 main, il est soigné conjointement par Antomarchi et le médecin anglais Arnott. Depuis le départ du médecin anglais O'Meara, qui lui était affecté avant d'être éloigné par Hudson Lowe, le gouverneur de Sainte-Hélène, Napoléon refusait le secours des médecins britanniques dont il se méfiait les soupçonnant d'être des espions du gouverneur, son ennemi personnel. En avril 1821, cependant, il accepte les soins du docteur Archibald Arnott, médecin et ami de la famille Bertrand, qui fréquente assidûment Longwood, où ses conversations sont prisées. La santé de l'Empereur s'est alors sensiblement aggravée et Hudson Lowe, qui a longtemps cru à une maladie imaginaire, commence à s'inquiéter. Arnold, attaché au 20ème régiment anglais, traite Napoléon, conjointement avec Antomarchi, jusqu'à sa mort. Napoléon reçoit les visites quotidiennes des deux médecins mais refuse leurs médicaments, les estimant inutiles. Pendant le mois qui précède sa mort, il décrit souvent sa maladie aux personnes présentes en pensant à l'intérêt pour son fils d'en être instruit. A partir du 10 au 12 avril, il met ses affaires en ordre avec l'aide de son entourage. Il revient à plusieurs reprises sur son testament, auquel il ajoute plusieurs codicilles, faisant preuve jusqu'au bout d'une mémoire prodigieuse en n'oubliant aucune de toutes les personnes, éminentes ou obscures, envers lesquelles il se sent redevable. Il désigne les comtes Bertrand, Montholon et Marchand comme ses exécuteurs testamentaires, ce qui autorisera Marchand à revendiquer ultérieurement ce titre de noblesse. Le 15 avril, il fait don à Arnott d'une tabatière sur laquelle il a gravé un N avec son canif. Quelques jours avant de mourir, il fait placer le buste de son fils au pied de son lit. Le 1er mai, on pense que la maladie pourrait connaître rapidement une fin funeste. Le mercredi 2, cette prévision se confirme. Le 3, la situation du malade paraît désespérée. Le docteur Shorst, médecin en chef, et le docteur Mitchell, premier médecin des forces navales, sont appelés en consultation par Antomarchi, mais ils ne sont pas autorisés à voir le patient. Le vendredi 4 mai, on observe un léger mieux qui permet au malade de prendre quelques rafraîchissements. Tout le jour, des signaux sont échangés pour transmettre, de 2 heures en 2 heures, l'état du sujet que l’on estime déjà moribond. Les derniers mots et la mort de Napoléon Ier Dans la nuit du 4 au 5 mai, vers 3 heures du matin, Napoléon perd connaissance. Deux heures plus tard, les extrémités sont froides, le pouls devient imperceptible. L'amiral britannique et le marquis de Montchenu, représentant la France à Sainte-Hélène, se rendent à Longwood pour être témoins de la mort de l'illustre captif. Ce dernier prononce des mots entrecoupés de silences "Mon Dieu! Et la nation française! Mon fils! Tête armée!", vers 7 heures du matin. Ce sont ses dernières paroles. Il meurt le samedi 5 mai 1821, à 17 heures cinquante d'autres disent à 17 heures trente, sous les yeux du docteur Arnott. Le capitaine Crockat, officier de service, et les docteurs Shorst et Mitchell, voient le corps un peu plus tard. Arnott passe la nuit dans la chambre mortuaire. L'Empereur disparu a l'air de dormir. Amaigri par la maladie, il semble avoir rajeuni. Sa figure est calme et reposée. Il s'en dégage un air de noblesse qui frappe les visiteurs. Des dessinateurs improvisés tentent de fixer son profil pour la postérité. Le climat de l'île ne tardera pas à altérer les traits. Le dimanche 6 mai, vers 7 heures du matin, Hudson Lowe, l'amiral Lambert, commandant de la station navale, le marquis de Montchenu, le brigadier-général Coffin, commandant en second, MM Thomas L. Brooze et Thomas Greentree, membres du conseil de gouvernement de l'île et les capitaines Brown Hendry et Marryall, de la marine britannique, viennent constater le trépas du prisonnier avant de se retirer. Le capitaine Marryall dessine le portrait du défunt à la demande d'Hudson Lowe, avec l'accord du comte Montholon et du grand maréchal Bertrand. Hudson Lowe manifeste une certaine émotion. Plusieurs personnes, tant françaises qu'anglaises, défilent devant le cadavre de Napoléon pour lui rendre un dernier hommage. A 2 heures de l'après-midi, l' autopsie du corps a lieu en présence des docteurs Shorst, Arnott, Burton, du 66ème régiment anglais, Matthew-Livingstone, médecin de la Compagnie des Indes ; c’est Antomarchi qui officie ; Bertrand et Montholon sont présents à l'opération. L'autopsie révèle un intestin, un foie et des poumons normaux, un cœur sain mais enveloppé de graisse, un rein retourné, et surtout un estomac très mal en point, rongé par de profondes ulcérations et présentant des parties squirreuses ; la cavité stomacale contient une substance ressemblant à du marc de café. Des adhérences, causées par la maladie, affectent les surfaces de l'estomac et du foie. On pense à un ulcère gastrique ou à un cancer de l'estomac. Arnott est désigné comme gardien de la dépouille et des deux vases renfermant le cœur et l’estomac de l’Empereur jusqu’à sa mise au tombeau. Napoléon est ensuite revêtu d'un uniforme vert à parements rouges, qu'il mettait souvent, sur lequel on épingle toutes ses décorations. Sa dépouille est ensuite placée sur le petit lit de camp en fer qu'il utilisait au cours de ses campagnes, avec un crucifix d'argent sur la poitrine, et, sur le corps, le manteau de drap bleu brodé d'argent qu'il portait à Marengo. Dans la chambre, drapée de noir, l'abbé Vignali procède au service religieux funèbre, en présence des proches du défunt et de sa domesticité. Puis le corps reste exposé pendant deux jours au cours desquels une foule immense vient lui rendre un dernier hommage. Des funérailles... de général Le 8 mai, on l’embaume puis on l'enferme dans trois cercueils un en fer-blanc, matelassé de satin blanc, un second en acajou et un troisième en plomb. Un quatrième, en acajou, qui devait renfermer les trois premiers, ne parvient que le lendemain matin. L'enterrement se déroule le 9 mai avec tout l'apparat réservé aux généraux de haut rang, mais pas aux chefs d'Etat, titre que l'Angleterre refuse de reconnaître. Le cercueil gigogne repose sur une voiture tirée par quatre chevaux. Douze grenadiers le portent lorsque le chemin cesse d'être carrossable. Les coins du drap mortuaire, lequel n'est autre que le manteau de Marengo, sont tenus par Montholon et Bertrand. Des officiers et administrateurs britanniques ainsi que le marquis de Montchenu figurent dans l'assistance. Trois mille soldats anglais, qui ont accueilli le convoi à sa sortie de Longwood, suivent le cortège, lequel chemine entre deux haies de musiciens. Onze salves d'artillerie sont tirées pendant la cérémonie. Le corps de l'homme qui fit trembler l’Europe repose désormais dans un humble caveau aménagé auprès d'une source, sous deux saules, dans un petit vallon romantique de Sainte-Hélène, à l’emplacement qu'il avait lui-même choisi, sur une petite île isolée au milieu de l'Océan, faute de pouvoir être enterré au milieu du peuple français qu’il avait tant aimé ». Comme ce lieu est inaccessible, les pionniers anglais ont tracé une route en urgence, sans pouvoir toutefois l'aplanir pour la rendre accessible aux voitures jusqu’au bout, ainsi qu'on l'a dit plus haut. Lorsque Rapp apprend la mort de Napoléon, aux Tuileries, au milieu d’un aréopage enfin soulagé, il cache difficilement l’émotion qui l’étreint. Alors Louis XVIII, qui ne perd pas cette occasion de montrer sa désapprobation aux ultras, l’engage ostensiblement à ne pas retenir ses larmes en ajoutant qu’il ne l’en estimera que davantage. Deux masques mortuaires du visage de l'Empereur ont été confectionnés, le premier par le docteur anglais Arnott, 6 heures après la mort, à l'aide d'un négatif en cire de chandelle, le second par le docteur anglais Burton et le médecin français Antomarchi, 40 à 46 heures après le décès; ce délai s'explique par la difficulté de trouver du plâtre sur l’île, la mauvaise qualité du gypse découvert par Burton rendant d'autre part la tentative hasardeuse. Le premier masque, pris en cachette par son auteur, présente un visage calme, plongé dans un sommeil paisible. Le second présente au contraire un visage aux traits creusés, déjà marqué par la décomposition des tissus. L'authenticité de ces deux masques est contestée, celle du premier d'abord parce que l'on peut légitimement douter de la possibilité d'un tel travail à l'insu des proches de l'Empereur, en second lieu parce que la cire employée pour la prise de l’empreinte ne permettait par une reproduction parfaite des traits et enfin parce que son existence fut trop longtemps tenue secrète ; celle du second parce qu'on le soupçonne d'avoir été trafiqué, une petite partie seulement du visage ayant été moulée et le reste ayant été reconstitué. Il semble donc que ni l'un ni l'autre de ces masques ne donne une image réelle du visage de l'Empereur sur son lit de mort. A défaut, il faut se contenter du dessin de Marryall, tenu pour fidèle par les témoins, même si le masque d'Antomarchi bénéficie d'une estampille officielle. De quoi est mort Napoléon ? La mort de l'Empereur a été attribuée, on l'a vu, à un ulcère de l'estomac ou à un cancer, lors de son autopsie, hésitation compréhensible puisque les deux maladies n’étaient pas clairement distinguées avant 1830. Ce diagnostic a depuis été révoqué en doute par le dentiste suédois Forshufvud qui soutient la thèse d'un empoisonnement à l'arsenic étayé par les symptômes d'évolution de la maladie et par la forte teneur en arsenic des cheveux de l'Empereur. Cette thèse, défendue aussi par Ben Weider, homme d'affaires québécois, disparu en 2008, a fait couler beaucoup d'encre. Si assassinat il y a eu, il faut désigner un assassin et trouver un mobile. Parmi les proches de l'exilé, le comte de Montholon semble être le coupable idéal puisque c'est lui qui préparait le vin bu par Napoléon. Pour ce qui concerne le mobile, on hésite entre trois possibilités 1°- le service de Louis XVIII, dans l’attente d’une récompense suffisante pour rétablir une fortune compromise une fois la mission accomplie ; 2°- la jalousie, Albine de Montholon ayant été la maîtresse de l'Empereur à Sainte-Hélène ; 3°- le service de Napoléon lui-même. Cet ingénieux échafaudage ne résiste pas à un examen sérieux. Montholon peut espérer davantage de la gratitude de Napoléon que de celle d'un roi de France bien éloigné. Albine a effectivement été la maîtresse de l'Empereur déchu; elle a même écrit un roman inspiré du sujet et l'aventure est assez notoire pour que Hitler ait envisagé, pendant l'occupation, de ramener la dépouille mortelle de la comtesse de Montholon aux Invalides après avoir rapproché l'Aiglon de son père; mais Montholon connaissait parfaitement la galanterie de son épouse et l’acceptait en noble d'Ancien Régime pour qui une entorse à la fidélité conjugale ne revêtait pas l’importance qu’on lui accorde aujourd’hui. Enfin, il est vrai que Napoléon pouvait espérer son rapatriement d'une maladie simulée, grâce à une absorption d'arsenic soigneusement dosée, et il est non moins exact que l'arsenic, conjugué aux médicaments administrés au patient vers la fin de sa vie, était de nature à précipiter une issue fatale qui aurait alors était accidentelle et non préméditée, mais tout cela reste à prouver. La présence massive d'arsenic dans les cheveux du défunt, vérifiée à plusieurs reprises, est incontestable, mais elle ne constitue plus un argument irréfutable depuis que d'autres mesures ont prouvé qu'on en retrouve autant dans les cheveux d'autres personnes qui vécurent en même temps que lui. Les habitudes de vie de cette époque n'étaient pas les nôtres et il est probable que les gens qui vivaient sous l'Empire étaient en contact avec des concentrations d'arsenic qui nous sembleraient aujourd'hui excessives. En réalité, plusieurs éléments militent en faveur de la thèse de l’ulcère à l'estomac ou du cancer d'abord, l'hérédité, le père de Napoléon étant mort à peu près au même âge et dans des conditions voisines, ensuite les habitudes de vie de l'Empereur, personne à l'activité débordante, toujours sur les nerfs, et qui se contentait de repas irréguliers, trop rapidement absorbés et mal mâchés, enfin les conditions de sa détention à Sainte-Hélène, sous un climat tropical, chaud et humide, dans une ancienne exploitation agricole grouillante de rats, sur un plateau à peu près dénudé battu par les vents. Napoléon, habitué à parcourir l'Europe à cheval, en était réduit à se promener dans un espace étroitement circonscrit, sous la surveillance constante de ses gardiens. Son activité physique se bornait souvent à un peu de jardinage. Pendant de longues périodes, pour ne pas être vus par ses geôliers et les inquiéter par l’éventualité d’une impossible fuite, il se tenait enfermé dans sa maison. Un tel comportement avait largement de quoi accélérer la fin d'une vie devenue pesante depuis sa déportation. Le gouvernement anglais avait bien prévu d'améliorer les conditions d'existence du proscrit. Mais la demeure décente qu’il envisageait d’édifier ne devait pas dépasser l’état de projet. Au lieu de Longwood, la résidence de Napoléon aurait pu être établie dans un endroit de l’île plus verdoyant et plus sain, par exemple à Plantation House, mais il aurait alors fallu loger le gouverneur ailleurs. Qui repose sous le dôme des invalides ? Un autre problème a été soulevé est-ce bien le corps de Napoléon qui a été rendu par les Britanniques en 1840 et qui dort de son dernier sommeil sous le dôme des Invalides? Non, répond de manière péremptoire, Rétif de la Bretonne, c'est celui de Cipriani, majordome de l’Empereur exilé, mort en 1818, thèse reprise par Bruno Roy-Henry. A l’appui de leur théorie, ces deux auteurs font état des divergences entre les témoins des derniers instants de la vie de l'Empereur et ceux qui procédèrent à son exhumation avant son retour en France. Cependant, des erreurs de détails sont toujours possibles dans une narration et ces erreurs ne constituent pas une preuve suffisante pour nier une opinion admise par le plus grand nombre alors qu’aucune des personnes présentes à l'ouverture des cercueils de l'Empereur n'a jamais mis en doute son identité. Du reste, comme le remarque justement Jean Tulard, une expertise génétique couperait court à ces rumeurs. Près de deux siècles après sa mort, l'ombre de l'Empereur soulève encore des polémiques. Ne confondons pas l'histoire avec le roman et bornons-nous aux faits avérés sans les solliciter au profit d’hypothèses douteuses propres tout au plus à exciter l’imagination des amateurs de sensationnel. Une chose est à peu près sûre la mort de l'Empereur sur le rocher stérile de Sainte-Hélène en a fait un martyr. Cette conclusion tragique à une vie prodigieuse a grandement contribué à forger sa légende. En le faisant périr ainsi misérablement, les dirigeants anglais de l’époque nous ont certainement offert en cadeau » le règne de Napoléon III. L'amour de la gloire ressemble à ce pont que Satan jette sur le chaos, pour passer de l'enfer au paradis. » Napoléon à Sainte-Hélène. Bibliographie - La mort de Napoléon, de Thierry Lentz et Jacques Macé. Tempus, 2012. - Napoléon face à la mort, de Alain Frerejean. L'Archipel, 2021. - Napoléon L'énigme de l'exhumé de Sainte-Hélène de Bruno Roy-Henry. L'archipel, 2003
Mortde l’actrice Hélène de Saint-Père, vue dans Profilage et La fille de Monaco, à 58 ans. Le 06/05/2022 à 17:34 par Camille BRUN Modifié le 09/05/2022 à 17:46. Âgée de 58 ans, la Exil à Sainte-Hélène et mort Napoléon à est déporté et emprisonné par les Britanniques sur l’île Sainte-Hélène, commandée d'abord par l'amiral Cockburn puis par Sir Hudson Lowe. L'Empereur est accompagné d'une petite troupe de fidèles, parmi lesquels le grand maréchal du palais Bertrand, le comte de Las Cases, le général Montholon, et le général Gourgaud. Il se consacre à l’écriture de ses mémoires qu'il dicte à Las Cases. Il essaye aussi d’apprendre l’anglais ; il reçoit plusieurs visiteurs de passage à Sainte-Hélène, qui est alors une escale importante pour tout navire contournant l'Afrique. Une fois installé à Longwood, il évite de sortir car Lowe a donné l’ordre que l’empereur doit être partout sous garde. Napoléon tombe progressivement malade et s’affaiblit. Dès janvier 1819, son état est critique mais plus ou moins bien diagnostiqué et soigné par les médecins présents sur l'île. Dans la seconde moitié du mois d’avril 1821, il écrit lui-même ses dernières volontés et plusieurs codicilles, une quarantaine de pages au meurt un samedi, le 5 mai 1821, à 17 heures et 49 minutes », rendant ainsi le plus puissant souffle de vie qui eut jamais agité l'argile humaine » Chateaubriand. Ses derniers mots sont France, armée, Joséphine », ou, selon les mémoires de Sainte-Hélène tête… armée… Mon Dieu ! ». Nerval, dans son poème À la mort de l’Exilé, note Les dernières paroles de Napoléon mourant furent Mon Dieu et la nation française… française… mon fils… tête armée ». On ne sait ce que signifiaient ces mots. », et une version courante affirme qu’il aurait dit en fait tête d’armée », ce qui est bien moins Lowe, gouverneur anglais de l’île Sainte-Hélène et geôlier de Napoléon, déclara devant son lit de mort Messieurs, c’était le plus grand ennemi de l’Angleterre, c’était aussi le mien. Mais je lui pardonne tout. À la mort d’un si grand homme, on ne doit éprouver que tristesse et profond regret. » Les causes de sa mort ont immédiatement fait l'objet d'une controverse les médecins anglais ont officiellement conclu à une mort des suites d'un cancer de l'estomac, mais François Antommarchi, médecin corse arrivé sur place en 1819, refusa de souscrire à ces conclusions après son autopsie détaillée - laquelle avait été commandée à l'avance par L'Empereur - qui montra, entre autres, une rate, un foie et une vésicule biliaire très dégradés, un estomac plein d'ulcères et un ulcère perforé miraculeusement obturé par le foie! La mort de Napoléon résulte donc de la combinaison d'une hépatite chronique ancienne, d'un ulcère de l'estomac lié au stress évoluant jusqu'à la perforation, d'une dégénérescence de cet ulcère en carcinome et, cause immédiate, l'aggravation du tout par une médication aberrante antimoine et mercure, le coup de grâce ayant été porté par le médecin anglais Arnott qui inflige au malade une dose extravagante de 10 grains de calomel alors que la dose normale est de un à deux grains, ce qui provoque une sévère hémorragie stomacale qui sera fatale. Une vive discussion oppose alors les différents médecins et les officiels, dont résulte une sorte de compromis politique présentant "le squirre cancéreux au pylore" comme la cause de la mort, ce qui permet d'imputer la mort de Napoléon à une prédisposition familiale, donc à une mort des plus naturelles, puisque son père et sa sœur Élisa sont morts de cette même maladie. Peut-être en raison des différences d'opinions qui se manifestent dans les récits ultérieurs des uns et des autres, la cause de la mort de Napoléon a fait l'objet de diverses théories conspirationnistes. Une hypothèse fréquemment avancée est celle d'un empoisonnement délibéré de Napoléon au trioxyde d'arsenic mais, pour pouvoir être maintenue aujourd’hui, cette théorie fait clairement appel à des interprétations scientifiquement et historiquement hasardeuses46. En outre Michel Pastoureau a pu démontrer que de l'arsenic était présent en quantité dans les papiers peints et tentures teintes en vert qu'affectionnait l'Empereur et utilisées à Longwood. Sa mort, en 1821, ne met pas fin à sa légende. En effet, des historiens ont montré l'existence d'une rumeur, persistante jusqu'au début de la troisième République, selon laquelle l’Empereur ne serait pas mort. Signe de l'attachement du monde rural au mythe d'un Napoléon Sauveur, d'incessantes rumeurs parcourent en effet les campagnes françaises depuis la fin de la Restauration jusqu'à 1870, accréditant le bruit que l'Empereur, toujours en vie, serait sur le point de revenir au pouvoir pour préserver les acquis égalitaires de la Révolution française. Retour de ses cendres en France 1840 Napoléon demanda à être enterré sur les bords de la Seine, mais lorsqu’il mourut en 1821 il fut inhumé à ans après la mort de Napoléon, le roi Louis-Philippe Ier put obtenir du Royaume-Uni la restitution des cendres de Napoléon. L’exhumation du corps eut lieu le 15 octobre 1840 et Napoléon quitta définitivement l'île de Sainte-Hélène le dimanche 18 octobre 1840. Son corps fut rapatrié triomphalement à Paris, au milieu d'une foule innombrable53, et enterré aux Invalides, dans un grand sarcophage […] de porphyre rouge — en fait du quartzite aventuriné de Finlande, proche du porphyre — posé sur un socle de granit vert des Vosges». Le socle en marbre noir provient de la carrière de marbre de Sainte-Luce. Le transport de ce bloc de 5,5 mètres de long, 1,20 mètre de large et 0,65 mètre d'épaisseur, ne se fit pas sans peine. Après 1854, l’empereur Napoléon III négocia avec le gouvernement britannique l’achat de Longwood House et de la vallée du Tombeau Sainte-Hélène, qui devinrent propriétés françaises en 1858 et sont gérées depuis par le ministère des Affaires étrangères. vgFPH. 99 282 57 455 492 472 47 301 448

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