HenriMatisse, Icare (Jazz), 1947, planche gravée en couleur exécutée au pochoir, Centre Pompidou, Paris IL EST GRAND TEMPS DE RALLUMER LES ÉTOILES Guillaume Apollinaire, Les Mamelles de Tiresias, 1917 Me voici donc revenu parmi vous J'ai retrouvé ma troupe ardente J'ai trouvé aussi une scène Mais j'ai retrouvé avec douleur L'art théâtral sans
Bonjour Tchouri » est un carnet de bord pour tous les petits spationautes en herbe, un recueil de photographies qui retrace l’histoire palpitante de la mission de la sonde Rosetta, sans oublier Philae le petit robot qui va à la conquête de la comète 67P Churyumov-Gerasimenko ou plus communément appelée Tchouri. Destiné à un public d’enfants, des petites phrases accompagnent chaque illustration et leur permettent de se replonger dans cette épopée fascinante qui a tenu en haleine tout le monde l’année dernière. À feuilleter accompagné d’un adulte qui pourra expliquer les détails de la mission ou tout seul en explorateur de l’univers, ce livret est un cadeau utile et nécessaire pour garder un souvenir impérissable d’une des plus grandes missions de la conquête spatiale. Je le conseille vivement pour la boutique de Cap Sciences qui actuellement propose une exposition jusqu’au 6 Janvier 2016 Odyssée destination espace », il représenterait un joli petit souvenir pour clôturer cette journée la tête dans les étoiles. Ainsi qu’à la boutique de la Cité de l’Espace, ce petit livret est instructif et accessible à tous avec ses images qui parlent d’elles même, quoi de plus beau que d’observer cet univers infiniment loin et complexe, avec des yeux d’enfants émerveillés par la découverte de l’inconnu. Et pourquoi pas le CNES lors de leur manifestation grand public, nuit des étoiles, réveil de Philae, ou tout simplement pour la vulgarisation de l’espace et l’accès à l’information pour les enfants. Nous attendons tous impatiemment le réveil de Philae pour le printemps prochain, heureusement Bonjour Tchouri » est là pour nous faire patienter, n’hésitez pas une seconde. Avis des enfants N. 10 ans c’est un petit livre bien détaillé, bien expliqué et bien illustré, çà m’a permis de revivre l’atterrissage de Philae sur Tchouri, le 12 Novembre 2014 » G. 6 ans j’ai aimé le livre parce qu’il y a beaucoup de photos, et il est facile à comprendre. » Mise à jour du 05/05/15 Retrouvez dès à présent la version couleur. Ce diaporama nécessite JavaScript. Navigation des articles
Ilconcerne tout les ensembles de personnes ayant un ou plusieurs objectifs collectifs à atteindre ensemble dans l'entreprise. Il est grand temps de rallumer les étoiles Guillaume Apollinaire. À propos de Catherine Meyss. Libérez-vous de vos blocages, de vos souffrances émotionnelles et de tout ce qui vous empêche d' Oser être vous-même * Oser vous découvrir * Oser avoir
Il est grand temps de rallumer les étoiles » G. Apollinaire Dans cette évasion guidée, je vous propose de voyager afin de vous reconnecter à votre potentialité, votre énergie et votre souffle de vie pour laisser briller votre propre lumière.
Cartepoétique « Il est grand temps de rallumer les étoiles » Guillaume Apollinaire. Un flot continu de mauvaises nouvelles veut noircir chaque jour un peu plus le tableau de notre quotidien. Mais la vie ne se résume pas à cette grisaille et il est temps de mettre en valeur les choses positives qui sont là tout autour de nous, d’en initier et d’en rêver de nouvelles pour redonner
C’était la guerre, l’horrible guerre de 14-18. Le poète Guillaume Apollinaire était là , dans les tranchées. Il raconte, en prologue dans Les Mamelles de Tirésias » ILS ÉTEIGNENT LES ÉTOILES A COUPS DE CANON Les étoiles mouraient dans ce beau ciel d'automne Comme la mémoire s'éteint dans le cerveau De ces pauvres vieillards qui tentent de se souvenir Nous étions là mourant de la mort des étoiles Et sur le front ténébreux aux livides lueurs Nous ne savions plus que dire avec désespoir ILS ONT MÊME ASSASSINÉ LES CONSTELLATIONS » Et, sur le champ de bataille, afin de ranimer l’ardeur des combattants français, un capitaine s’écrie Il est grand temps de rallumer les étoiles ». Feux des canons, étoiles fugaces et meurtrières. Pour le poète, il s’agit aussi de rallumer, soir après soir, Tous les astres intérieurs que l'on avait éteints ». Nous, qui sommes faits de poussières d’étoiles », selon la belle expression de l’astronome Carl Sagan, reprise par l’astrophysicien Hubert Reeves, notre vie sur Terre est aussi fugace que le passage d’une étoile filante dans cette infime partie de l’univers qui constitue notre monde, notre terre, notre ciel dans un univers infini. Un monde si beau, détruit petit à petit par les vaines passions humaines. Un monde fragile et fort à la fois notre berceau qui brûle enseveli sous les pollutions, les bombes, les exploitations voraces, les injustices criminelles. Un monde d’artistes, de créateurs, d’agriculteurs, d’entrepreneurs qui tentent de le sauver, par tous les moyens de la raison, de la sagesse, de la technologie, de l’art. Notre monde, celui qui s’offre à nous en 2018. L’avenir de ce monde réside dans les mains des enfants qui grandissent dans la sérénité de sociétés où règne la justice sociale, l’entente entre les peuples, le respect des droits et devoirs des citoyens. C’est en 2018 que nous célébrons les 70 ans de la Déclaration universelle des droits de l’Homme. Découvrez la vaste campagne lancée parmi les écoles et mouvements de jeunesse en Belgique. La merveilleuse créativité des enfants rallumera les étoiles. C’était le souhait d’Apollinaire Et que le sol partout s'étoile de regards de nouveau-nés Plus nombreux encore que les scintillements d'étoiles »
Aimanténormément Apollinaire ainsi que les livres de Virginie Grimaldi, je me devais de lire «Il est grand temps de rallumer les étoiles». Encore et toujours, une belle aventure écrite sous la plume tout aussi belle de l'auteure. Deux thématiques fortes pour cette histoire, qui se marient très bien : le voyage initiatique et la famille monoparentale. Anna décide de mettre sa vie et
Une odeur. Elle tressaille. Elle trébuche. Se rattrape de justesse. Souffle. Ce n'est plus une question d'embellir de mots et d'expressions une situation impossible. Ce n'est plus une question fantaisiste, c'est l'affrontement matériel d'une réalité qui n'est pas la notre. Elle se redresse. Elle le sent. Elle ne le voit pas. Pourtant elle le sent. Il est là . Quelque part. Elle est seule, elle veut pleurer. Elle n'en a pas le temps, déjà il la caresse. Elle est bouleversée, son mécanisme ne fonctionne plus comme elle le voudrait, elle voudrait le voir. Chaleur intemporelle, celle qu'elle n'aurait jamais ressentie, elle fixe le vide sans jamais bouger. Peut-être n'est-ce que le vent. Peut-être qu'un coup de hanche d'une valse interrompue, essoufflée, brisée, la caresse aurait disparue. Mais aucun manque ne rendait cet instant plus lourd. Ce fut une apparition. Les gens autour d'eux applaudissent. Oh quel beau spectacle. Oh quel beau tour de magie. La magie sans trucage, l'amour le plus fou. Elle a mal. Pourtant elle est heureuse. Elle est heureuse d'avoir mal, de ressentir, de vivre. Elle le voit. Ce n'est plus une friction, c'est un véritable incendie. Et rien ne brûle. Flammes qui ne font que lécher la partie sensible du coeur. Rien ne brûle. C'est un univers qui s'enflamme. Et nous ? Nous on reste là , on reste dans notre monde sordide, sans vie, sans magie, seulement des espoirs. On observe ce monde qui n'est pas le nôtre mais qu'on a voulu toucher. Il l'embrasse. C'est plus fort que l'amour et toutes les conneries humaines, il y a là un enchaînement complexe, un tango plus qu'une valse. Il y a sans doute un peu de mort dans les mots. L'encre qui saigne et dicte des choses que personne ne veut entendre. Que personne ne veut pas même savoir. C'est très dur. Mais ça en vaut la peine. Mardy se regarde dans les yeux de Liam. Elle ne veut voir nul autre reflet que celui-ci. Alors elle l'observe. Le sourire de Liam reflète dans le sien. C'est chiant à voir, le vrai bonheur. A écrire aussi. Mais rien n'a plus d'importance. Ils s'aiment. C'est tout. Laissez les. passe sa langue sur ses lèvres. Sa gorge est sèche, comme si elle avait fumé dix grammes d'un coup. Elle veut parler mais elle n'a pas les mots. Comment dire à quelqu'un ce qu'on ressent ? C'est difficile. C'est pas simple. Et elle veut tout lui dire. Ne plus jamais lâcher sa main qu'elle tenait si fort. Et ses lèvres n'appartiendrons plus qu'à lui. Ils n'ont plus peur de la mort. Le monde leur avait menti, il n'était pas si dégeu. Quel enfoiré, quels simulacres idiots allaient les tenir séparés ?Quel enfoiré, le entoure son cou de ses mains. Elle se penche délicatement sur la pointe des pieds. Elle n'a plus peur de tomber à présent. Il la retient. Ils ne viennent pas du même monde que nous. Dans leur monde, il y a beaucoup de choses que nous ne mériterons jamais. L'amour y est beaucoup plus fort. Imaginez. La magie est plus présente, les couleurs plus vives, les étoiles plus riches, le ciel plus digne. Et là traîne l'astéroïde B612, dans ce ciel étoilé de ce monde coloré qui ne nous appartient pas. Oh bien sûr, il y a autant de vices que le nôtre. Mais c'est le bonheur qui est plus grand. Elle le serre contre elle. Sa poitrine contre la sienne. Elle tremble. Rien ne presse. Elle l'embrasse. Ses lèvres sont colorées, il les anime. Elle s'approche de son oreille. Elle murmure. Échappons nous. » Peut-être était-ce la première fois qu'elle utilisait de sa misérable vie, le pronom nous ». Mais Mardy-Abigaïl ne s'en est même pas rendu compte. Ce mot a glissé de sa langue comme ça, naturellement. Comme une évidence. Nous ». Une évidence. échappons-nous du quotidien. Échappons-nous de la réalité, je danserais pour toi sans un arrêt.» Oh Ballerine. L'éternelle débauchée, qu'es-tu devenue ? Barbara, ce n'est plus toi. Tu n'es plus qu'une étincelle qui ne s'éteint plus sous la pluie. Tu l'aimes, la pluie. Mardy repose ses pieds à terre et regarde Liam. Dans les yeux. Comme des amants. Je te chanterais comme jamais on ne t'as chanté avant. » Déclare t-elle doucement. Elle s'emballe. Je ne chanterais pas que tes rêves. Le silence, je m'en fiche. Le noir ne me fait plus peur. Je veux danser avec toi l'aiguilleur. » Elle sourit. Elle pleure. Son monde s'efface sous ses larmes, comme de la peinture qui se dilue dans l'eau. Son monde, finalement, c'est le même que le nôtre. C'est eux qui sont différents. C'est eux qui font la différence. Eux qui dessinent les n'est encore fini. Elle se souvient. Elle se souvient de chaque ombre de ce jour fatidique. La rencontre. Comme si cette nuit ne s'était jamais diluée dans le soleil. Elle le prend. Ils dansent. Deux amants dansant une valse. Elle fredonne. Jacques Brel. Elle s'en souvient pourtant. Mais la fin est tragique. Il part. Il partira cette fois encore. Mais elle ne restera pas planter là dans des cendres. Le deuil est terminé. On arrête de sourire, on est heureux pour de bon. Elle arrête la danse, écroulée par le poids de ses larmes. Elle le serre contre lui. Pour sentir son odeur. Elle a l'air idiote. Elle s'en fiche éperdument. Au lieu de ça, elle frôle ses lèvres contre les siennes. Je suis prête. » fit-elle. Elle a tout. Un chapeau, ses doc martens... Des choses essentielles comme un livre, un carnet à dessin, son appareil photo et des pellicules. Elle s'est épargnée les choses sans intérêts, les choses encombrantes. Les adieux, la nourriture, l'eau, l'argent... Ces choses trop lourdes qu'on a mieux fait d'oublier. Ils ne vont pas tenir longtemps. Ils tiendront l'éternité. Elle le lâche, se baisse, ramasse sa sacoche, sort son appareil photo. Elle n'attend pas sa réaction. Elle le prend en photo. Il est beau dans l'objectif. Il penche la tête, il la fixe. Pas l'objectif, c'est elle qu'il regarde. Son chapeau cache ses cheveux bruns alors elle les devine. Les ombres dansent sur son visage jusqu'à ce qu'elle appuie sur le bouton. D'un jeu de miroir, il devient immortel. Elle l'a prit en photo. Dans la gare. Son lieu favoris. Lieu d'arrivées et de départs. Du départ. Du commencement et de la fin. Du renouveau, du changement d'air... Elle prend son chapeau, elle le retourne. Les pièces scintillent sur le granite mais elle ne les entends même pas. Un enfant se précipite sur les pièces. Elle visse son chapeau à sa tête. Elle a peur qu'il disparaisse. Mais il est là . Et le monde aussi. Le bonheur et les intempéries comme des larmes. Elle est prête. Elle a toujours été prête. Il l'attendait.
Il est grand temps de rallumer les étoiles." Apollinaire Mlle---F. Description : Les choses nouvelles, on ne devrait les écrire qu'après coup. Envoyer un message; Offrir un cadeau; Suivre; Bloquer; Son profil. Mlle---F 30 ans France. Partage. Tweet; Amis 0; Design by Mlle---F. Signaler un abus. Infos. Création : 27/01/2009 à 17:05; Mise à jour : 30/06/2009 à 16:20; 12
Apollinaire – Il est grand temps de rallumer les étoiles Jeudi 7 juin 2018 à 20H30 Venez découvrir les poèmes de Guillaume Apollinaire et inventer les vôtres, durant cette soirée poétique créative! Nous ouvrons les portes aux amoureux de la langue française qui aiment faire jouer les mots. En première partie, nous vous proposons d’écouter les textes de l’auteur, mais ensuite, la scène est à vous ! Au programme, donc spectacle poétique, exposition de calligrammes, jeux d’écriture et scène ouverte !
Proclamationà laquelle le député Paul Lerolle avait répondu : « Ces étoiles que vous vous vantez d’avoir éteintes, êtes-vous sûr en les détruisant de ne pas augmenter le nombre des malheureux auxquels vous retirez la consolation et l’espérance ? » Photo de Timothée Durant (Unsplash.com)
Primary Sidebar ACTUALITÉS THIERRY NADISIC Professeur en Comportement Organisationnel Thierry Nadisic est chercheur en sciences du comportement. docteur en comportement organisationnel et agrégé en économie et gestion, il est Professeur à emlyon Business School. Ses recherches sur les comportements humains ont pour thèmes principaux les sentiments du juste et de l’injuste, les émotions et le bien être au travail. En savoir plus L'humain en citation Françoise Giroud à Jean-Paul Sartre "Mais mon domaine à moi, ce n'est pas le génie. C'est la vie. Vous en avez entendu parler ?" Abonnement au flux RSSABONNEMENT À LA NEWSLETTER
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