Commele bateau Ă©tait « Bede » L'auteur commence Ă  raconter les aventures du capitaine Vrungel dans le deuxiĂšme chapitre. Un capitaine brave a fatiguĂ© d' ĂȘtre assis Ă  la maison et a dĂ©cidĂ© de faire un voyage autour du monde. Il pourrait donner un grand navire, mais aurait eu ce depuis longtemps Ă  attendre. Le capitaine voulait se
SECTION 1 Un capitaine de vingt ans - La justice du roi DUE DATE Thursday, November 14th, 2013 WINDOW DATE Sunday, November 17th, 2013 LE RESUME DE CHAPITRE Dans vos rĂ©sumĂ© de chapitre, vous devez inclure ces points importants. 1. L’intrigue 2. Le symbolisme 3. Le dĂ©veloppement du personnage 4. 2 citations important et expliquez pourquoi ils sont importants Ses citations ne doivent pas ĂȘtre plus courtes que œ page. L’évaluation L’intrigue vous avez donnĂ© un rĂ©sumĂ© du chapitre avec tous les informations dans les chapitre. Le symbolisme vous avez dĂ©crit le bon symbolisme du chapitre avec un analyse. Le dĂ©veloppement du personnage vous avez dĂ©crit un dĂ©veloppement du personnage en dĂ©tail. 2 citations important vous avez trouvĂ© des citations qui a dĂ©montrĂ© une Ă©vĂ©nement important dans le chapitre et l’explication Ă©tait dĂ©taillĂ© et correcte.
RĂ©sumĂ©du chapitre 1. Robinson CrusoĂ© est nĂ© en 1632 Ă  York, Grande Bretagne, dans une famille aisĂ©e. Les Ă©tudes ne l'intĂ©ressent pas et il rĂȘve d'aventures Chapitre 1 L’auteur nous renvoie Ă  Pantagruel pour avoir des informations sur les origines et la gĂ©nĂ©alogie de Gargantua et l’apparition des gĂ©ants dans le monde. Ces origines furent trouvĂ©es par Jean Audeau dans un champ, dans un grand tombeau de bronze enterrĂ©. Chapitre 2 Il restitue ensuite un traitĂ© contenu dans ce tombeau intitulĂ© “les Bulles d’air immunisĂ©es”. Chapitre 3 Grandgousier Ă©pouse Gargamelle, fille du roi des papillons, et lui fait un enfant, qu’elle portera onze mois, ce qui indique qu’il est amenĂ© Ă  faire de grandes choses. Chapitre 4 Un banquet est organisĂ© pour ne pas gaspiller les tripes qui ne se conservent pas. Grandgousier dit Ă  sa femme de ne pas se goinfrer mais elle ne l’écoute pas. Chapitre 5 Les deux Ă©poux ont un dĂ©bat philosophique sur la boisson. Chapitre 6 du livre de Rabelais Pendant le banquet, Gargamelle se sent mal. Elle finit par accoucher de Gargantua par l’oreille, car une sage-femme lui avait administrĂ© un astringent pour qu’elle ne rĂ©pande pas par en bas les tripes englouties prĂ©cĂ©demment. Les premiers mots de Gargantua furent “A boite ! À boire !” Chapitre 7 Grandgousier nomme son fils Gargantua sur l’idĂ©e des invitĂ©s car il avait remarquĂ© son grand gosier gosier gargante en langue d’oc. Rabelais parle ensuite de l’alimentation de Gargantua bĂ©bĂ©, nĂ©cessitant toutes les vaches laitiĂšres de la rĂ©gion, puis du fait que Gargantua Ă©tait heureux dĂ©jĂ  petit quand il buvait du vin ou entendait un bruit s’y rapportant. Chapitre 8 La vĂȘture de Gargantua est ensuite dĂ©taillĂ©e du tissu utilisĂ© aux accessoires Ă©pĂ©e en bois, poignard en cuir bouilli, bijoux en or
. Gargantua est physiquement bien formĂ© et il est habillĂ© Ă  la derniĂšre mode. Chapitre 9/10 Grandgousier a dĂ©cidĂ© que les couleurs de son fils Ă©taient le blanc joie, bonheur et le bleu choses cĂ©lestes. Chapitre 11 Ce chapitre Ă©numĂšre toutes les activitĂ©s de Gargantua durant sa prime enfance, qui sont les mĂȘmes que celles des garçons normaux. Chapitre 12 de Gargantua Il a toute une Ă©curie de chevaux en bois. Chapitre 13 Il raconte Ă  son pĂšre toutes ses expĂ©riences pour trouver le meilleur moyen de se “torcher le cul”. Il finit par conclure que c’est l’oison qui convient le mieux, grĂące Ă  sa douceur et Ă  sa chaleur. Chapitre 14 Grandgousier est impressionnĂ© par l’intelligence de son fils. Il le fait donc instruire par un docteur sophiste, qui occupera ce poste jusqu’à sa mort. Ensuite Gargantua passe Ă  d’autres prĂ©cepteurs. Chapitre 15 Grandgousier se rend compte que l’instruction de son fils est mĂ©diocre et le met face Ă  un page de douze ans de bonne instruction. Gargantua est incapable de rĂ©pondre et le prĂ©cepteur est mis Ă  la porte. Chapitre 16 Gargantua est envoyĂ© Ă  Paris sur sa nouvelle et Ă©norme jument venue d’Afrique. Elle tua toutes les mouches sur le chemin Ă  grands coups de queue. Chapitre 17 du roman de Rabelais Gargantua est suivi par tous les parisiens, il se rĂ©fugie en haut de Notre-Dame, et pour se venger vide sa vessie et noie des gens. Puis il s’empare des cloches de la cathĂ©drale pour les mettre au cou de sa jument. Chapitre 18 MaĂźtre Janotus est envoyĂ© pour rĂ©cupĂ©rer les cloches. Chapitre 19 Il essaye de convaincre Gargantua de lui rendre les cloches Ă  l’aide de syllogismes et de comparaisons. Chapitre 20 Gargantua et ses prĂ©cepteurs rient de la harangue de MaĂźtre Janotus. Pour le remercier, ils lui offrent ce dont il prĂ©tend avoir besoin pour sa vieillesse. Chapitre 21 Ce chapitre dĂ©taille les activitĂ©s matinales de Gargantua avant sa demie-heure d’études toilette, petit-dĂ©jeuner
 Chapitre 22 Tous les jeux de cartes de Gargantua sont Ă©numĂ©rĂ©s. S’ensuit le reste de son emploi du temps, oĂč il passe beaucoup de temps Ă  boire et Ă  ripailler, et peu Ă  Ă©tudier. Chapitre 23 du rĂ©cit de Rabelais Gargantua est formĂ© par PonocratĂšs celui-ci change totalement son mode de vie en commençant par lui faire oublier tout ce qu’il sait dĂ©jĂ  Ă  l’aide d’un mĂ©dicament. Il le soumet ensuite Ă  un rythme de travail intensif et Ă  une hygiĂšne de vie irrĂ©prochable. Chapitre 24 Gargantua a des activitĂ©s diffĂ©rentes quand il pleut il Ă©tudie l’art, aide aux travaux, Ă©coutes les leçons publiques
 Chapitre 25 Les fouaciers et les bergers se battent car les fouaciers ne veulent pas donner de la fouace aux bergers pour accompagner le raisin, alors qu’avant ils acceptaient. Les mĂ©tayers voisins finissent par attraper la fouace et la payent au prix habituel, les bergers purent ainsi festoyer. Chapitre 26 Le roi du pays des fouaciers a entendu parler de cette humiliation et crie vengeance. Il prĂ©pare son armĂ©e pour attaquer le pays des bergers et il part en guerre. Chapitre 27 Une partie de l’armĂ©e des pillards arrive Ă  une abbaye, un moine pousse ses frĂšres Ă  riposter avant qu’il n’y ait plus de raisin pour faire du vin. Ce moine part battre tous les pillards et les moinillons Ă©gorgent les blessĂ©s. Cette partie de l’armĂ©e fĂ»t ainsi exterminĂ©e. Chapitre 28 Le reste de l’armĂ©e part avec le roi pour prendre d’assaut la Roche-Clermault. Un des bergers remonte Ă  Paris pour expliquer la situation Ă  Gargantua. Grandgousier ne comprend pas la guerre puisque lui et le roi Picrochole Ă©taient en excellents termes. Chapitre 29 Grandgousier envoie une lettre Ă  son fils. Il lui demande de revenir pour l’aider Ă  dĂ©fendre ses terres. Chapitre 30 Grandgousier envoie son ambassadeur Gallet auprĂšs de Picrochole. Chapitre 31 L’ambassadeur expliquer au roi que Grandgousier ne comprend pas la cause de la guerre et lui intime d’abandonner et de payer pour rĂ©parer les dĂ©gĂąts. Chapitre 32 Le roi refuse et mentionne les fouaces, Gallet revient auprĂšs de Grandgousier et lui rapporte les Ă©vĂšnements. Grandgousier se renseigne au sujet des fouaces, il en fait prĂ©parer et les envoie avec d’autres dĂ©dommagements, le capitaine de Picrochole les reçoit et il dĂ©cide avec le roi de continuer la guerre car ils considĂšrent ce dĂ©dommagement comme une marque de faiblesse. Chapitre 33 Picrochole prĂ©pare la guerre et son plan de bataille. Chapitre 34 Gargantua revient chez lui. Gymnaste est envoyĂ© en Ă©claireur et rencontre les ennemis. Chapitre 35 Gymnaste tue un capitaine et plusieurs soldats. Chapitre 36 Il rejoint Gargantua et lui explique que ce ne sont pas des soldats de mĂ©tier. Gargantua abbat un arbre et part en guerre contre le chĂąteau du guĂ© de VĂšde. Chapitre 37 Il arrive ensuite au chĂąteau de son pĂšre. En se coiffant, il fait tomber les dizaines de boulets de canon reçus. S’ensuit un grand banquet. Chapitre 38 Des pĂšlerins s’endorment au milieu des salades. Gargantua en cueille et mange les pĂšlerins en salade. Ceux-ci s’accrochent Ă  ses dents et il finit par les dĂ©loger avec un cure-dent. Chapitre 39 Grandgousier raconte Ă  Gargantua les exploits du moine. Chapitre 40 Une hypothĂšse veut que les moines soient retirĂ©s du monde car ils mangent la merde pĂ©chĂ©s des autres et les latrines sont toujours Ă©loignĂ©es. Une autre hypothĂšse veut que le nez du moine doit sa forme Ă  sa nourrice. Chapitre 41 Le moine endort Gargantua Ă  l’aide de priĂšres. Ils se rĂ©veillent Ă  minuit pour partir en patrouille. Chapitre 42 Le moine encourage ses compagnons. Il finit accrochĂ© Ă  un arbre car il a piquĂ© trop vigoureusement son cheval. Chapitre 43 Picrochole, aprĂšs avoir appris la mort de son capitaine tuĂ© par Gymnaste, envoie lui aussi une patrouille. Ils tombent sur les pĂšlerins en fuite et les capturent. En revenant, ils tombent sur la patrouille de Gargantua qui les met en dĂ©route, car ils pensaient que c’était des diables. Le moine poursuit seul la patrouille ennemie et tombe sur les pĂšlerins. Les ennemis se rendent compte qu’il est tout seul et charge. Le moine se fait capturer. Chapitre 44 Le moine s’échappe et tue ses gardiens. Les deux patrouilles s’affrontent et celle de Gargantua gagne la bataille. Chapitre 45 Le moine ramĂšne les pĂšlerins et Grandgousier les rĂ©conforte. Chapitre 46 Le capitaine Toucquedillon est prisonnier. Il est interrogĂ© par Grandgousier puis libĂ©rĂ© aprĂšs avoir Ă©tĂ© sermonnĂ©. Chapitre 47 Toucquedillon raconte tout Ă  son roi tandis que Grandgousier se prĂ©pare Ă  la guerre. Le capitaine explique que cette querelle est stupide et qu’ils vont se faire massacrer. Hastiveau n’est pas d’accord alors le capitaine le tue avec l’épĂ©e que lui a donnĂ© Grandgousier. Picrochole tue le capitaine en voyant l’épĂ©e offerte, car il croit ĂȘtre trahi. Chapitre 48 Gargantua attaque Picrochole et gagne la guerre. Chapitre 49 Picrochole s’enfuit, tue son cheval par accident, vole un mulet et se fait battre. Gargantua recense les survivants. Chapitre 50 de Gargantua Il fait un discours aux vaincus. Chapitre 51 Le clan de Gargantua est rĂ©compensĂ©. Chapitre 52/53 Gargantua fait bĂątir une nouvelle abbaye pour le moine. Chapitre 54 L’auteur retranscrit l’inscription sur la grande porte de l’abbaye. Chapitre 55/56/57 Rabelais dĂ©crit l’abbaye, ses habitants et son mode de vie. Chapitre 58 Une longue prophĂ©tie Ă©nigmatique est rapportĂ©e.
Vousallez retrouver ici un rĂ©sumĂ© chapitre par chapitre de Candide ou l’optimisme de Voltaire. Du paradis Ă  la rĂ©alitĂ© du Mal: chapitres 1 Ă  16: Chapitre 1: Candide, jeune garçon Ă©levĂ© dans le chĂąteau du baron de Thunder-ten-tronckh en Wesphalie, est chassĂ© de celui-ci pour avoir Ă©tĂ© inconvenant avec CunĂ©gonde, la fille du baron. Il doit alors quitter celle
17 aoĂ»t 2018 5 17 /08 /aoĂ»t /2018 2010 RĂ©sumĂ© Ă©tabli par Bernard Martial professeur de lettres en CPGERĂ©fĂ©rences des pages entre parenthĂšses Ă©dition GF n°1119 et rĂ©sumĂ© ne remplace pas la lecture du texte intĂ©gral dont il ne prĂ©tend pas reproduire les qualitĂ©s NEUVIÈMEExaltĂ© par les discours du vieillard, Fabrice eut du mal Ă  s’endormir et son sommeil fut agitĂ© par les prĂ©sages. Il fut rĂ©veillĂ© Ă  dix heures par le son de la cloche animĂ©e par quarante paysans et se crut en prison. Il chercha un endroit pour voir sans ĂȘtre vu. Il avait une vue plongeante sur la cour intĂ©rieure du chĂąteau 241. L’affaiblissement de son pĂšre qui n’avait que cinquante-huit ans soit trente-cinq ans de plus que lui le toucha au point qu’il crut le voir sur une terrasse ; mais ce n’était qu’un valet de chambre. Des jeunes filles Ă©taient occupĂ©es Ă  tracer des dessins avec des fleurs dans les rues oĂč devait passer la procession. Le spectacle du lac ravivait en lui des souvenirs d’enfance et cette journĂ©e passĂ©e en prison dans un clocher fut peut-ĂȘtre l’une des plus heureuses de sa vie. » Il considĂ©rait sa vie avec hauteur 242. Il n’avait pas le cƓur Ă  haĂŻr mais il se souvenait de Giletti. Il compara aussi sa relation compliquĂ©e et ennuyeuse avec la duchesse d’A*** que j’étais obligĂ© d’aimer Ă  Naples puisque je lui avais dit que j’étais amoureux d’elle » et celle, beaucoup plus simple avec la petite Marietta. Il continuait ses considĂ©rations sur la vie qu’on lui destinait, sur la pension que lui rĂ©servait sa mĂšre. Il compara aussi le champ de bataille de Waterloo et le lac de CĂŽme À quoi bon aller si loin chercher le bonheur, il est lĂ  sous mes yeux ! » 243 Fabrice eut besoin de deux ou trois minutes pour rĂ©aliser que lĂ  oĂč il Ă©tait, on ne pouvait pas le voir. Il rajouta cependant une toile dans laquelle il fit deux trous pour observer. Les cloches sonnaient depuis dix minutes et comme la procession sortait de l’église, la tradition des mortaretti commença 244 fusils Ă  canons sciĂ©s remplis de poudre et plantĂ©s Ă  terre qu’on fait exploser en mĂȘme temps. Avec les lunettes de l’abbĂ©, il reconnut beaucoup de gens et observa les femmes qu’il avait connues jeunes filles. La procession passĂ©e, la chaleur se faisait Ă©crasante, il regarda la population se disperser dans les rues et sur le lac 245. Soudain, il entendit la porte d’en bas du clocher s’ouvrir. C’était la Ghita, la vieille servante de l’abbĂ© BlanĂšs qui lui apportait un panier. Il eut la tentation d’aller la saluer mais il y rĂ©sista de peur de la compromettre et de dĂ©plaire Ă  l’abbĂ©. Il dĂźna, fit un somme et fut rĂ©veillĂ© Ă  huit heures et demie par l’abbĂ©. Il semblait avoir vieilli de cinquante ans depuis la veille. Il lui parla de la bourse laissĂ©e Ă  la Ghita, lui rappela de ne rien attende de son frĂšre et lui dit de partir rapidement 246.Fabrice se hĂąta de partir. Il Ă©tait Ă  peine arrivĂ© devant le chĂąteau que la cloche de dix heures sonna. Il se vit soudain au milieu de quatre gendarmes et se voyait dĂ©jĂ  arrĂȘtĂ© mais il rĂ©ussit Ă  leur Ă©chapper. Puis, il pressa le pas et se mit Ă  courir 247. Il Ă©tait partagĂ© entre les sentiments de peur et de honte. Pourtant, au lieu d’aller directement sur les bords du lac Majeur oĂč sa barque l’attendait, il fit un Ă©norme dĂ©tour pour aller voir le marronnier que sa mĂšre avait plantĂ© vingt-trois ans plus tĂŽt. Il s’occupa d’une branche cassĂ©e et de bĂȘcher autour de l’arbre puis se mit en route 248. Il n’avait pas fait une lieue qu’une bande Ă©clatante de blancheur dessinait Ă  l’orient les pics du Resegon di Lek. Il se laissa attendrir par la beautĂ© des lieux, ce qui Ă©tait dangereux dans sa situation. Il pouvait Ă  tout moment tomber sur des gendarmes ou des douaniers. Soudain, il entendit un homme s’avançant dans le bois en chantant un air de Mercadante 249. C’était un valet de chambre. Devait-il lui casser la tĂȘte sans demander son reste ? 250CHAPITRE DIXIEMEFabrice se trouvait sur la route qui va de Lombardie en Suisse Ă  dix pas du valet de chambre qui ne chantait plus. En saisissant la bride de son cheval, Fabrice inventa une histoire il Ă©tait le marchesino Ascanio del Dongo et fuyait les quatre frĂšres Riva qui l’avaient surpris dans la chambre de leur sƓur. Il voulait trouver refuge chez le vice-roi Ă  Milan. Il menaça le valet de mettre Ă  ses trousses son 251 cousin, le comte Alari s’il avertissait les gendarmes. Au contraire, il lui promit de l’argent qu’il faillit oublier en s’enfuyant. A deux heures du matin, il Ă©tait sur les bords du lac Majeur, puis il rejoignit Belgirate. Il Ă©tait heureux d’avoir revu l’abbĂ© BlanĂšs et son arbre 252. Le surlendemain, Fabrice Ă©tait Ă  Parme oĂč il raconta son voyage Ă  la duchesse et au apprit que le Duc Sanseverina venait de mourir Ă  Baden. Il lui lĂ©guait le palais et francs. La duchesse Ă©tait ennuyĂ©e de cet hĂ©ritage Ă  cause de la marquise Raversi et des neveux du duc qui l’accablaient de lettres anonymes et de dĂ©nonciations infĂąmes. Fabrice recommanda au comte de leur faire rendre justice de leur comportement 253 mais celui-ci lui fit une rĂ©ponse habile en rappelant au passage le vol du cheval par Fabrice. Il comptait bien rendre justice au propriĂ©taire du cheval. Le comte Ă©voqua son imprudence 254. Il aurait pu lui fournir un passeport pour aller en Lombardie et il serait intervenu pour lui en cas d’arrestation. Il eĂ»t Ă©tĂ© lĂ©gitime de se dĂ©fendre contre le valet de chambre. Le comte lui promit de l’aider Ă  faire sa fortune comme il l’avait dit Ă  la duchesse. Il commencerait par le faire Ă©vĂȘque car il ne pouvait pas lui donner tout de suite l’archevĂȘchĂ© de Parme 255. Fabrice raconta une anecdote concernant son ancĂȘtre qui construisit le chĂąteau de Grianta GalĂ©as Sforza, Duc de Milan avait remis Ă  Vespasien del Dongo une lettre pour le commandant du chĂąteau. Vespasien dĂ©cacheta la lettre et y dĂ©couvrit l’ordre donnĂ© au commandant de le mettre Ă  mort. IL modifia la lettre, se faisant reconnaĂźtre comme commandant du chĂąteau puis il jeta le commandant dans un puits et dĂ©clara la guerre aux Sforza. En Ă©changeant la forteresse contre des terres, il fit fortune. Le comte apprĂ©cia l’histoire 256 et Ă©voqua la reddition de NapolĂ©on aux Anglais. Il lui recommanda de ne pas commettre d’imprudence comme celle qui aurait pu le conduire Ă  une prison Ă©ternelle ». En entendant ces mots, Fabrice pensa Ă  la prophĂ©tie de l’abbĂ© BlanĂšs. La duchesse remarqua sa gravitĂ© 257. Le comte lui parla de l’archevĂȘque Landriani. Il le ferait bientĂŽt grand-vicaire. Pour cela, il avait fait nommer capitaine le neveu du plus ancien des vicaires-gĂ©nĂ©raux ; il Ă©tait lieutenant depuis le siĂšge de Tarragone par le marĂ©chal Suchet. Il recommanda Ă  Fabrice de faire une visite de courtoisie Ă  l’archevĂȘque. Ce qu’il fit en songeant aux prĂ©sages de l’abbĂ© BlanĂšs 258-259.CHAPITRE ONZIÈMEAu sortir de l’archevĂȘchĂ©, Fabrice courut chez la petite Marietta ; il entendit la voix de Giletti mais c’est la mammacia, qui faisait fonctions de mĂšre, qui lui rĂ©pondit. Elle Ă©voqua l’ordre donnĂ© Ă  la troupe de quitter les Etats de Parme. Giletti et Marietta avaient reçu de l’argent Elle est toujours bien amoureuse de toi, mais Giletti lui fait peur ; il y a trois jours, Ă  la derniĂšre reprĂ©sentation que nous avons donnĂ©e, il voulait absolument la tuer » dit la mammacia Il lui a lancĂ© deux soufflets et a dĂ©chirĂ© son chĂąle bleu. Le tambour-maĂźtre des carabiniers devait donner un assaut le lendemain 260. Marietta t’aime Ă  la passion » ajouta-t-elle. En descendant de l’escalier, Fabrice sentit que ses belles rĂ©solutions s’étaient envolĂ©es. Il se rendit de nouveau au palais Sanseverina et remercia la duchesse de l’attitude du comte Ă  son Ă©gard. Il voudrait lui proposer d’aller avec lui vers des fouilles Ă  Sanguigna pour faire des fouilles. La duchesse lui reprocha de vouloir s’éloigner d’elle. Il mĂ©dita sur ce qu’elle venait de lui dire — Voici une belle occasion de parler, se dit Fabrice. Mais sur le lac j’étais un peu fou, je ne me suis pas aperçu dans mon enthousiasme de sincĂ©ritĂ© que mon compliment finit par une impertinence ; il s’agirait de dire Je t’aime de l’amitiĂ© la plus dĂ©vouĂ©e, etc., etc., mais mon Ăąme n’est pas susceptible d’amour. N’est-ce pas dire Je vois que vous avez de l’amour pour moi ; mais prenez garde, je ne puis vous payer en mĂȘme monnaie ? Si elle a de l’amour, la duchesse peut se fĂącher d’ĂȘtre devinĂ©e, et elle sera rĂ©voltĂ©e de mon impudence ; si elle n’a pour moi qu’une amitiĂ© toute simple
 et ce sont de ces offenses qu’on ne pardonne point. » [
] La duchesse le regardait avec admiration ; ce n’était plus l’enfant qu’elle avait vu naĂźtre, ce n’était plus le neveu toujours prĂȘt Ă  lui obĂ©ir ; c’était un homme grave et duquel il serait dĂ©licieux de se faire aimer. Elle se leva de l’ottomane oĂč elle Ă©tait assise, et, se jetant dans ses bras avec transport — Tu veux donc me fuir ? lui dit-elle.— Non, rĂ©pondit-il de l’air d’un empereur romain, mais je voudrais ĂȘtre sage. »[
] Par un transport naturel et malgrĂ© tout raisonnement, il prit dans ses bras cette femme charmante et la couvrit de baisers. » A cet instant parut le comte qui eut l’air tout Ă©mu de cette scĂšne. — Vous inspirez des passions bien singuliĂšres, dit-il Ă  Fabrice, qui resta presque confondu du mot. »Le comte raconta l’audience de l’archevĂȘque chez le prince 262, demandant que Monsignore Fabrice del Dongo fĂ»t nommĂ© son premier vicaire gĂ©nĂ©ral, et, par la suite, dĂšs qu’il aurait vingt-quatre ans accomplis, son coadjuteur avec future succession. » Le comte, lui-mĂȘme, craignant que tout cela aille trop vite, avait demandĂ© un petit Ă©vĂȘchĂ© pour Fabrice 263. Il avait Ă©tĂ© question de recommandations pour lui, de l’enthousiasme de Fabrice, comparĂ© Ă  celui du pape Pie VII. L’affaire s’était ainsi conclue. Pendant le long rĂ©cit du comte, Fabrice avait eu le temps de se remettre 264. Il voulut montrer sa reconnaissance au comte. Il se proposa de partir pour le chantier de fouilles de Sanguigna. La duchesse se demandait d’oĂč pouvait venir la passion subite de l’archevĂȘque pour Fabrice. Le comte expliqua le respect de l’archevĂȘque pour la naissance de Fabrice et sa haine pour l’évĂȘque de Plaisance qui songeait Ă  lui succĂ©der sur le siĂšge de Parme et s’était alliĂ© Ă  la marquise surlendemain, Fabrice dirigeait les travaux des fouilles de Sanguigna 265 qui s’étendaient sur la route conduisant de Parme au pont de Casal-Maggiore. Les ouvriers cherchaient les ruines d’un temple. La journĂ©e Ă©tait belle. Il pouvait ĂȘtre six heures du matin. Avec un fusil, Fabrice avait tirĂ© quelques alouettes quand il aperçut une voiture venant de Parme et se dirigeant vers la frontiĂšre de Casal-Maggiore. Dans la voiture, il reconnut Marietta, Giletti et la vieille femme. Giletti s’imagina que Fabrice Ă©tait lĂ  pour l’insulter et lui enlever Marietta. Il tenait dans la main gauche un pistolet et dans la main droite une Ă©pĂ©e 266. Il menaça Fabrice qui Ă©carta violemment le pistolet proche de sa poitrine en se servant de son fusil comme d’un bĂąton sans blesser personne. Giletti sauta en bas de la voiture et commençait Ă  s’emparer du fusil quand Fabrice fit partir le coup qui Ă©clata prĂšs de l’oreille de Giletti qui se jeta sur lui avec son Ă©pĂ©e. Fabrice essaya de lui Ă©chapper, encouragĂ© par Marietta. Mais quand il se baissa pour ramasser un couteau de chasse, Fabrice fut touchĂ© Ă  l’épaule 267 par un coup d’épĂ©e que lui lançait Giletti puis il reçut dans la figure un coup furieux avec le pommeau de son Ă©pĂ©e. A ce moment-lĂ , il fut sur le point d’ĂȘtre tuĂ©. Fabrice se dĂ©gagea et s’enfuit en jetant le fourreau du couteau de chasse. Subitement, il se trouva prĂšs de Giletti qui le poursuivait et qui reçut un coup dans la joue gauche. Fabrice se sentit percer la cuisse. Le coup de pommeau d’épĂ©e dans la figure faisait souffrir Fabrice et son nez saignait. Il para plusieurs coups, en porta d’autres sans trop savoir ce qu’il faisait. Vingt-cinq ou trente ouvriers faisaient corde autour de lui. Le combat sembla ralentir. Puis Fabrice sauta sur son ennemi pointe du couteau de chasse en avant Cette pointe entra dans le cĂŽtĂ© droit de la poitrine de Giletti et sortit vers l’épaule gauche ; au mĂȘme instant l’épĂ©e de Giletti pĂ©nĂ©trait de toute sa longueur dans le haut du bras de Fabrice, mais l’épĂ©e glissa sous la peau, et ce fut une blessure insignifiante. » 268 Giletti Ă©tait tombĂ©. Fabrice laissa Ă©chapper son couteau. Giletti crachait beaucoup de sang. Fabrice courut Ă  la voiture et demanda un miroir pour Ă©valuer ses blessures. La vieille lui fit remarquer qu’il Ă©tait touchĂ© sur le haut de la joue ; elle lui recommanda les sangsues. Fabrice demanda aux ouvriers de prendre soin de Giletti quand il vit cinq ou six gendarmes arriver. Il jeta de l’argent aux ouvriers et s’élança dans la voiture, en demandant au vetturino cocher de partir au galop 269. Le cocher le rassura les gendarmes Ă©taient Ă  admira son courage et la vieille femme conseilla de diminuer l’allure pour ne pas Ă©veiller les soupçons de la police autrichienne. Fabrice prendrait le passeport de Giletti mais c’était lui qui avait tout l’argent 40 Ă©cus selon la vieille femme
 6, selon Marietta 270. Ces 34 Ă©cus de diffĂ©rence Ă©taient le prix de sa protection depuis la mort de Giletti, justifia la vieille. Fabrice lui donna quelques napolĂ©ons. On arriva Ă  la frontiĂšre autrichienne. La vieille conseilla Ă  Fabrice d’entrer seul, de traverser Casal-Maggiore et de filer. La police serait bientĂŽt informĂ©e de la mort d’un homme. Il devait se rĂ©fugier Ă  Ravenne ou Ă  Ferrare. En approchant du pont de bateaux de Casal-Maggiore, Fabrice considĂ©ra le passeport de Giletti 271. Il n’avait guĂšre le choix. Il brĂ»la son passeport au nom de del Dongo. Mais Fabrice diffĂ©rait de Giletti par la taille et par l’ñge. Il dĂ©cida de se sĂ©parer de tout ce qui pouvait l’identifier 272. Au bout du pont, un petit homme vĂȘtu de gris lui demanda d’entrer au bureau de police. L’employĂ© au bijou de laiton 273 parut surpris en lisant le passeport et lui demanda s’il avait eu un accident. Fabrice s’attendait au pire. De fait, le commis Ă©tait un ami de Giletti et il ne savait comment rĂ©agir pour ne pas le compromettre 274. Fabrice songeait dĂ©jĂ  Ă  repasser de l’autre cĂŽtĂ© de la frontiĂšre. Le commis dĂ©cida de sortir et un jeune homme s’occupa du visa du visa pour Mantoue, Venise et Ferrare. Fabrice s’éloignait dĂ©jĂ  quand il fut rattrapĂ© 275 par
 l’employĂ© qui lui demandait s’il n’avait rien Ă  dĂ©clarer. Fabrice rĂ©pondit qu’il allait chez un de ses parents. A peine entrĂ© dans Casal-Maggiore, Fabrice pĂ©nĂ©tra dans la Trattoria. Une femme Ă  demi-nue le reçut. Pendant qu’elle prĂ©parait le dĂ©jeuner, un homme d’une trentaine d’annĂ©es entra et salua Fabrice en l’appelant Votre Excellence » 276. L’homme se prĂ©senta comme Ludovic, ancien cocher de la duchesse Sanseverina. Comme il Ă©tait malade, la duchesse lui avait offert une pension pour qu’il se consacrĂąt Ă  la poĂ©sie. Un jour, il avait conduit Fabrice Ă  la chartreuse de Velleja. Fabrice apprit Ă  Ludovic qu’il venait de tuer un homme le matin mĂȘme Ă  six heures 277. Ludovic se proposa pour lui procurer des habits moins voyants. Lui et l’hĂŽtesse lui proposeraient mĂȘme de l’argent. Puis, le mari de l’hĂŽtesse, nommĂ© Pierre-Antoine, entra et se montra tout aussi affable avec Fabrice 278. Il lui conseilla de monter dans leur chambre. Un gendarme qui faisait la cour Ă  la femme menaçait de fermer la Trattoria de la ThĂ©odolinde. Ludovic n’avait pas achetĂ© de chemise. Il en donna une du mari et donna des instructions Ă  ThĂ©odolinde et Ă  son mari 279. Puis, il fit passer des fossĂ©s Ă  Fabrice et lui donna de l’eau-de-vie car sa blessure Ă  la cuisse le faisait souffrir. Ludovic lui trouva un endroit pour qu’il se repose. Il parla des rĂ©actions probables de la duchesse et de la marquise Raversi et proposa Ă  Fabrice de faire parvenir une lettre Ă  la duchesse. Il se prĂ©occupa de trouver de quoi Ă©crire 280. Quand il revint, Ludovic trouva Fabrice profondĂ©ment endormi. Puis, il rĂ©digea deux lettres. Ludovic pensait que si l’on trouvait les lettres Ă©crites de sa main, ce serait compromettant pour lui. Il se proposa d’écrire lui-mĂȘme. Fabrice lui dit donc de copier les deux lettres 281 
 Une barque arriva. Ludovic demanda Ă  Fabrice s’il voulait qu’il apporte lui-mĂȘme la lettre ou qu’il l’accompagne Ă  Ferrare. L’un des mariniers, nĂ© sur la rive droite du PĂŽ se chargez de porter les lettres et Ludovic de conduire la barque. Ils Ă©vitĂšrent les barques de la police. Ludovic profita de ces longs moments de loisir pour rĂ©citer Ă  Fabrice ses sonnets 282 jugement assez nĂ©gatif. Le surlendemain dans la nuit, Fabrice dĂ©barqua avant d’arriver Ă  Ponte Lago Oscuro. Il resta cachĂ© toute la journĂ©e et Ludovic le prĂ©cĂ©da Ă  Ferrare. Il loua un logement chez un juif pauvre. Les blessures de Fabrice lui avaient donnĂ© de la fiĂšvre 283. POT ETHIQUE A LENTS TICS - dans CPGE
Ildébute par un chapitre sur la La vie de l'ancien Annam, qui est un bon résumé de ce que nous savons sur l'organisation administrative et la vie sociale des Annamites. Le chapitre n, sur L'ancien Annam jusqu'en 1858, est bien rapide et bien sommaire ; il ne devient un peu précis qu'à partir de l'époque à laquelle les Européens entrent
DĂ©couvrez le rĂ©sumĂ© dĂ©taillĂ© par chapitre de Robinson CrusoĂ© 1719, un personnage lĂ©gendaire créé par Daniel Defoe Ă  partir de l'histoire vraie d'Alexander Selkirk, un marin qui passa plus de 4 ans sur l'Ăźle Mas-a-Tierra, Ă  quelques 600 km des cĂŽtes chiliennes. Le roman de Robinson a inspirĂ© de nombreuses adaptations Ă  la tĂ©lĂ© et au cinĂ©ma, notamment Seul au monde 2000 avec Tom Hanks dans le rĂŽle principal. Index RĂ©sumĂ© du chapitre 1 Ă  5 RĂ©sumĂ© du chapitre 6 Ă  10 RĂ©sumĂ© du chapitre 11 Ă  15 RĂ©sumĂ© du chapitre 16 Ă  20 RĂ©sumĂ© du chapitre 21 Ă  25 RĂ©sumĂ© du chapitre 26 Ă  31 RĂ©sumĂ© du chapitre 1 Ă  5 RĂ©sumĂ© du chapitre 1Robinson CrusoĂ© est nĂ© en 1632 Ă  York, Grande Bretagne, dans une famille aisĂ©e. Les Ă©tudes ne l'intĂ©ressent pas et il rĂȘve d'aventures en mer. Son pĂšre veut qu'il soit avocat. Quand il apprend qu'un ami s'embarque pour Londres, Robinson le suit. En mer, l'embarcation subit une violente tempĂȘte. Robinson craint pour sa du chapitre 2Robinson arrive finalement Ă  Londres. Il est engagĂ© sur un bateau marchand et Ă©crit Ă  sa famille pour avoir de l'argent et se lancer dans le commerce. DĂšs son deuxiĂšme voyage, au large de l'Afrique du nord, son navire est attaquĂ© par des pirates et il est rĂ©duit en esclavage. Il travaille comme du chapitre 3Robinson est Ă  bord du bateau de pĂȘche avec deux autres esclaves IsmaĂ«l et Xury. Robinson pousse IsmaĂ«l par dessus bord et part Ă  150 miles au large du Maroc avec Xury. LĂ , ils voient des lions. Puis Robinson tue un maure qui en avait aprĂšs son compagnon Xury, il croit avoir atteint les Canaries ou le Cap Vert. Ils font la rencontre d'un peuple noir et dĂ©nudĂ©. Un navire europĂ©en croise au large et accepte de prendre Xury et Robinson Ă  bord. Le capitaine, un Portugais, rachĂšte leur bateau de pĂȘche et ils font route vers le du chapitre 4Au cours du voyage, Robinson fait la connaissance d'une anglaise et dĂ©cide de se lancer dans la plantation de tabac. Deux ans plus tard, il commence Ă  bien gagner sa vie. Mais il a vendu Xury et manque de personnel. Il souhaite agrandir son terrain et il organise des expĂ©ditions jusqu'en GuinĂ©e afin de trouver des du chapitre 5Le capitaine portugais avait fait de nombreux cadeaux Ă  Robinson. En retour, Robinson Ă©crit un testament oĂč il lĂšgue tous ses biens au capitaine. En 1659, il prend la mer pour aller en GuinĂ©e. Une premiĂšre tempĂȘte lui fait perdre deux hommes puis une autre brise le navire. Tous meurent sauf Robinson qui arrive Ă  rejoindre le rivage d'une Ăźle. Il remercie dieu, s'endort sous un arbre. RĂ©sumĂ© du chapitre 6 Ă  10 RĂ©sumĂ© du chapitre 6Le lendemain du naufrage, Robinson rĂ©cupĂšre ce qu'il peut des dĂ©combres de son navire. Il espĂšre construire un radeau avec les restes de l'Ă©pave. Il met les vivres dans une crique puis se rend compte qu'il est seul sur l' du chapitre 7Robinson dĂ©cide de construire une maison. Il dĂ©couvre ensuite des chĂšvres sauvages. Il en tue une. Puis il Ă©rige une croix oĂč il grave la date de son arrivĂ©e sur l'Ăźle 30 septembre du chapitre 8Il commence un journal pour parler de sa vie sur "l'Ăźle du dĂ©sespoir". Il ne sait bientĂŽt plus quel jour il est. Il apprivoise un du chapitre 9Dans son journal, Robinson explique qu'il ne parvient pas Ă  apprivoiser des pigeons et que la graisse de chĂšvres fait de piĂštre bougies. Il arrive nĂ©anmoins Ă  semer de l'orge et il essaye de faire du pain. Il survit Ă  un tremblement de du chapitre 10Un ouragan oblige Robinson Ă  trouver refuge dans une caverne. Les pluies diluviennes l'obligent Ă  dĂ©placer sa maison. Il passe plusieurs jours Ă  rĂ©cupĂ©rer le matĂ©riel qui pourrait lui servir. RĂ©sumĂ© du chapitre 11 Ă  15 RĂ©sumĂ© du chapitre 11Il tombe malade et, en proie Ă  la dĂ©shydratation, il croit avoir vu un homme. Il se tourne vers Dieu et lit la Bible pour trouver un sens Ă  sa du chapitre 12Robinson comprend que l'Ă©poque des pluies est terrible. Les beaux jours reviennent et il explore l'Ăźle il trouve de la canne Ă  sucre, mais aussi du raisin. Il dĂ©cide de construire sa maison dans un vallon. VoilĂ  un an qu'il est sur l'Ăźle. Il n'a plus d'encre et ne peut tenir son journal Ă  du chapitre 13Pendant la saison sĂšche, rien ne pousse, mais les piquets sur lesquels repose sa cabane on fait des sillons qui permettent la culture du grain. Il fait le calendrier des saisons, puis confectionne des paniers en du chapitre 14AprĂšs une Ă©tude de l'Ăźle, Robinson comprend qu'elle appartient aux Espagnols. Il a peut des cannibales et ne s'aventure pas trop loin. Il attrape un perroquet et lui apprend des mots. Puis il trouve une colonie de pingouins et un chevreau qui lui tiendra compagnie. Deux ans ont passĂ©es. Il lit la du chapitre 15Des oiseaux attaquent ses rĂ©coltes. Il en tue un qu'il transforme en Ă©pouvantail. Il apprend la poterie et il envisage la construction d'un canot. RĂ©sumĂ© du chapitre 16 Ă  20 RĂ©sumĂ© du chapitre 16Robinson abat un arbre pour en faire un canot. La construction lui prend des mois. VoilĂ  4 ans qu'il est sur l'Ăźle. Il est reconnaissant d'ĂȘtre en vie et de ne manquer de rien. Il se fabrique des vĂȘtements et fait le tour de l'Ăźle avec son canot. Il est pris d'en un courant et se sauve de du chapitre 17Robinson n'est pas mal heureux mais la solitude pĂšse. Il se lance dans l'Ă©levage et la prĂ©sence des animaux le du chapitre 18Robinson voit un homme nu. Il prend peur. Il fortifie son habitation et vit dans la peur deux ans du chapitre 19Il trouve des traces de pas sur le rivage. Ce n'est sĂ»rement pas un cannibale mais il a peur pour ses animaux. Il se munit d'armes mais renonce Ă  la du chapitre 20Robinson trouve une nouvelle grotte puis croise des sauvages sur la plage. Il les fait fuir avec ses armes. RĂ©sumĂ© du chapitre 21 Ă  25 RĂ©sumĂ© du chapitre 21Il entend des coups de fusil. Un navire vogue au loin. Il fait un feu pour les attirer. Le navire chavire et il rĂ©cupĂšre les du chapitre 22Robinson fait un rĂȘve prĂ©monitoire. Des cannibales s'apprĂȘtent Ă  manger un homme sur la plage il le sauve et le rescapĂ© devient son du chapitre 23Robinson appelle son ami Vendredi. Il lui apprend sa langue et partage tout avec du chapitre 24Robinson et Vendredi parlent de leur culture et de religion. Robinson s'informe sur les lieux et les cannibales, puis il construit un bateau pour quitter l' du chapitre 25Des cannibales s'en prennent Ă  trois prisonniers. Robinson et Vendredi interviennent, sauvant ainsi le pĂšre de Vendredi et un europĂ©en. RĂ©sumĂ© du chapitre 26 Ă  31 RĂ©sumĂ© du chapitre 26DĂ©sormais ils sont quatre. Robinson Ă©tend son exploitation du chapitre 27Robinson voit au loin un bateau anglais. On emmĂšne des prisonniers sur la plage, dont le capitaine victime de la mutinerie. Robinson passe un accord avec lui s'il le dĂ©tache et qu'ils reprennent le contrĂŽle du navire, le capitaine s'engage Ă  prendre Robinson Ă  du chapitre 28Ils parviennent Ă  renverser les mutins. Robinson embarque pour l'Angleterre. Il prend des nouvelles de sa famille. Il va Ă  Lisbonne et s'informe du sort de ses plantations du chapitre 29À Lisbonne, il retrouve le capitaine portugais, qui a cultivĂ© ses terres et qui lui remet de l'argent. Robsinson envoie l'argent Ă  sa famille. Il aimerait aller au BrĂ©sil mais le bateau le rebute. Il crĂ©e un groupe de marche avec ses compagnons d' du chapitre 30Le groupe va de Lisbonne Ă  Pampelune. Ils arrivent en du chapitre 31De retour en Angleterre, il vend toutes ses terres. Il se marie mais aprĂšs la mort de sa femme, il devient nĂ©gociant et lors d'un voyage d’affaires, il visite son Ăźle. Les mutins ont survĂ©cu et formĂ© une colonie. Il leur offre des d'Alexandre Selkirk, l'homme qui inspira le personnage de Robinson CrusoĂ© Si vous souhaitez lire plus d'articles semblables Ă  Robinson CrusoĂ© rĂ©sumĂ© dĂ©taillĂ© par chapitre, nous vous recommandons de consulter la catĂ©gorie Formation.
TitreIl Ă©tait un capitaine. Éditeur/Date Hachette (rĂ©sumer par des mots de quoi ça parle. Exemples : amour, guerre, amitiĂ©, ) Affaire juridique. Journalisme. Amour Les
Chapitre I La Vesphalie, le paradis Tout semble aller pour le mieux dans le meilleur des mondes pour le jeune Candide, docile et ingĂ©nu. Le baron de Thunder-ten-tronckh, l’ un des plus puissants seigneurs de la Vestphalie », et probablement son oncle, l’a accueilli dans un chĂąteau protĂ©gĂ© et clos, qui fait rempart Ă  toute violence extĂ©rieure. Candide est secrĂštement amoureux de CunĂ©gonde, la fille du baron et de la baronne. La fĂ©licitĂ© est absolue, jusqu’au drame Candide et CunĂ©gonde sont surpris par le baron dans leurs Ă©bats, Candide est chassĂ© du paradis, et l’aventure commence. Candide n’aura de cesse de retrouver CunĂ©gonde, objet d’une quĂȘte qui le rĂ©vĂ©lera peu Ă  peu Ă  lui-mĂȘme. À travers les yeux de Candide, le chĂąteau protecteur renvoie Ă  un Ăąge d’or oĂč l’abondance et l’équilibre apparents dispensent d’une rĂ©flexion plus aboutie que la philosophie de Pangloss, prĂ©cepteur de la maison. Ce paradis se rĂ©vĂšle cependant artificiel l’exclusion du hĂ©ros ouvre la boĂźte de Pandore, et l’idĂ©ologie qui animait cet univers ne rĂ©siste pas longtemps aux tempĂȘtes. Voltaire inscrit d’emblĂ©e le conte dans une rĂ©fĂ©rence commune qu’il va s’appliquer Ă  dĂ©construire Ă  travers un voyage oĂč le hĂ©ros se trouve successivement confrontĂ© Ă  tous les malheurs du monde, puis aux turpitudes de l’ñme humaine. Chapitre II Seul et dĂ©semparĂ©, Candide rencontre dans la ville voisine de Valdberghoff-trarbk-dikdorff, Ă  la porte d’un cabaret, deux recruteurs de l’armĂ©e du roi des Bulgares qui l’enrĂŽlent aussitĂŽt, au seul motif que Candide mesure cinq pieds cinq pouces de haut ». AprĂšs des dĂ©buts difficiles, Candide, peu au fait des usages militaires, dĂ©serte avant d’ĂȘtre rattrapĂ© et conduit au cachot. Un choix lui est offert ĂȘtre fustigĂ© trente-six fois par tout le rĂ©giment, ou recevoir Ă  la fois douze balles de plomb dans la cervelle ». Candide choisit le fouet, puis les balles, avant d’ĂȘtre sauvĂ© par le roi des Bulgares, sensible Ă  ce jeune mĂ©taphysicien fort ignorant des choses de ce monde ». Chapitre III En Hollande, la guerre Candide, sĂ©duit dans un premier temps par le spectacle de la bataille, se met Ă  trembler devant ce qui, Ă  ses yeux, devient vite une boucherie hĂ©roĂŻque » qui conduit le hĂ©ros Ă  se cacher avant de s’enfuir en enjambant les cadavres. Il arrive en Hollande, tente de mendier pour manger, et rencontre, aprĂšs quelques Ă©changes malheureux sur la religion, l’anabaptiste Jacques qui le nourrit et lui propose un travail dans une manufacture d’étoffes. Il va croiser un gueux tout couvert de pustules »  C’est avec une ironie grinçante que Voltaire propose une reprĂ©sentation de la guerre qui dĂ©nonce la brutalitĂ© et l’inconsĂ©quence militaires, tout autant que le dĂ©sastre d’un systĂšme de pensĂ©e en total dĂ©calage avec le monde qu'il tente d'expliquer. Le sujet est d’actualitĂ©, alors mĂȘme que la guerre de Sept Ans 1756-1763 fait rage en Europe et dans les colonies d’AmĂ©rique du Nord les dommages humains considĂ©rables conduiront Ă  une rĂ©organisation des forces en prĂ©sence. Chapitre IV Le gueux tout couvert de pustules » se rĂ©vĂšle ĂȘtre Pangloss, Ă  bout de forces, malade de la vĂ©role et dans l’incapacitĂ© de se soigner. Il informe Candide de la destruction du chĂąteau aprĂšs son dĂ©part, de la mort du baron, de la baronne, de leur fils, et, surtout, de CunĂ©gonde. Le paradis n’est plus. Candide s’interroge Ah ! Meilleur des mondes, oĂč ĂȘtes-vous ? », tout en restant fidĂšle aux certitudes de Pangloss qui s’évertue Ă  justifier jusqu’à la vĂ©role qui le tue. Jacques, le bon anabaptiste, parvient Ă  guĂ©rir Pangloss et le prend avec Candide Ă  son service. Ils embarquent ensemble pour Lisbonne et affrontent une terrible tempĂȘte Ă  l’approche du port. L’optimisme du philosophe est confrontĂ© Ă  l’épreuve des faits. Les personnages s’obstinent cependant, ce n’est que le dĂ©but du voyage
 Chapitre V Lisbonne, au nom de Dieu Les catastrophes s’enchaĂźnent la tempĂȘte anĂ©antit le vaisseau et ses passagers ; l’anabaptiste Jacques pĂ©rit d’avoir aidĂ© un matelot qui le laisse se noyer. Seuls Pangloss et Candide survivent, pour ĂȘtre aussitĂŽt exposĂ©s au tremblement de terre qui dĂ©truit Lisbonne et Ă©crase ses trente mille habitants. Quelle peut ĂȘtre la raison suffisante de ce phĂ©nomĂšne ? » s’interroge Pangloss. Voltaire met en scĂšne le tremblement de terre de Lisbonne survenu le 1er novembre 1755 l’évĂ©nement bouleverse profondĂ©ment les mentalitĂ©s. Capitale d’un pays rĂ©putĂ© pour sa foi catholique, Lisbonne ne semblait pas mĂ©riter ce chĂątiment. Pourquoi une pareille catastrophe le jour d’une fĂȘte catholique ? La philosophie du XVIIIe siĂšcle ne s'explique pas une telle manifestation de colĂšre divine. L’Inquisition s’acharne, en vain, Ă  chercher des coupables. Chapitre VI Afin d’empĂȘcher les tremblements de terre, des hommes sont brĂ»lĂ©s pour des raisons absurdes ; Pangloss et Candide sont proches de subir un sort identique Pangloss est pendu, et Candide, fouettĂ©. Cette cĂ©rĂ©monie n’empĂȘche en rien un nouveau sĂ©isme, le soir mĂȘme. Une parodie de raisonnement tente d’enchaĂźner les liens de cause Ă  effet. Mais Candide s’interroge dans un grand dĂ©sarroi, il voit s’ébranler ses certitudes
 Chapitre VII En mer, l’art du rĂ©cit Candide est sauvĂ© par une vieille femme, personnage symbolique qui revient plusieurs fois au cours du voyage. Comme l’anabaptiste, la vieille lui permet de se soigner, de se nourrir et de s’habiller. Elle le conduit vers une jeune fille, que Candide dĂ©voile Quel moment ! Quelle surprise ! Il croit voir mademoiselle CunĂ©gonde, il la voyait en effet, c’était elle-mĂȘme ». Coup de théùtre ! Ce ne sera pas le dernier puisqu’à la logique de causalitĂ© de Pangloss, la narration oppose la surprise et le retour de personnages qui semblaient, a priori, Ă©cartĂ©s du pĂ©riple. Le dĂ©sastre du chĂąteau est racontĂ© une seconde fois par CunĂ©gonde ; rĂ©cit enchĂąssĂ© qui laisse entrevoir une autre histoire, parallĂšle Ă  celle suivie par le lecteur depuis le chapitre II. Le conte s’inscrit dans une tradition qui emprunte Ă  la fois au roman d’apprentissage, au rĂ©cit initiatique, sentimental, comique
 Voltaire s’inspire de ces traditions, pour les dĂ©tourner doublement non seulement il les parodie mais il les rĂ©cupĂšre pour Ă©laborer une pensĂ©e philosophique. L’auteur joue aussi en virtuose des procĂ©dĂ©s narratifs par le biais des ellipses, des rĂ©cits enchĂąssĂ©s, des changements de perspective qui confĂšrent Ă  la narration une densitĂ© de contenu et une libertĂ© de ton. Chapitre VIII CunĂ©gonde se lance dans un rĂ©cit aux nombreuses pĂ©ripĂ©ties suite Ă  l’attaque du chĂąteau, elle tombe sous le joug d’un capitaine bulgare qui la revend Ă  un trafiquant, Don Issachar. Celui-ci la partage depuis six mois avec le grand inquisiteur. Ces malheurs en sĂ©rie la conduisent Ă  remettre en cause la philosophie de Pangloss. Chapitre IX Don Issachar n’apprĂ©cie guĂšre la prĂ©sence de Candide et la perspective d’un second rival il le menace d’un poignard ; Candide brandit une Ă©pĂ©e et abat son adversaire. L’inquisiteur surgit ; Candide commence Ă  raisonner, l’épĂ©e Ă  la main et tue l’inquisiteur. Pour une nature si peu belliqueuse, c’est lĂ  un changement radical. Candide s’explique Ma belle demoiselle, [
] quand on est amoureux, jaloux et fouettĂ© par l’Inquisition, on ne se connaĂźt plus ». La vieille les exhorte Ă  l’action et ils s’éloignent sur des chevaux andalous avant l’arrivĂ©e de la Sainte-Hermandad, la police rĂ©gionale. Ils gagnent alors la ville d’Avacena dans les montagnes de la Sierra Morena. Chapitre X Les derniĂšres richesses de CunĂ©gonde ont Ă©tĂ© volĂ©es ; le trio est dans l’embarras Quel parti prendre ? », s’interroge Candide. Ils vendent l’un des trois chevaux et arrivent Ă  Cadix. Une flotte s’apprĂȘte Ă  partir pour le Paraguay afin de combattre des rĂ©vĂ©rends pĂšres jĂ©suites Candide convainc le gĂ©nĂ©ral de ses compĂ©tences militaires et devient capitaine d’un Ă©quipage. CunĂ©gonde, la vieille, et deux valets embarquent, avec deux chevaux, pour le Nouveau Monde, avec l’espoir que celui-lĂ  sera meilleur. L’espace est clos ; le temps est alors au rĂ©cit la vieille raconte son histoire. Chapitre XI En mer, le malheur des femmes Fille du pape Urbain X et de la princesse de Palestrine, la vieille dĂ©roule son histoire sur le mode superlatif palais, robes, talents, grĂąces
 tout surpasse en beautĂ© l’univers de rĂ©fĂ©rence de Candide et CunĂ©gonde, le chĂąteau de Thunder-ten-tronckh. L’avenir s’annonçait radieux, portĂ© par un mariage prĂ©vu avec le prince souverain de Massa Carrara. À cette perspective idyllique rĂ©pond une chute brutale le fiancĂ© meurt, un corsaire attaque, et elle est capturĂ©e avec sa mĂšre. L’arrivĂ©e au Maroc assombrit davantage encore le tableau les combattants s’opposent et se disputent le butin, entraĂźnant la mort de la princesse et de tous les prisonniers, Ă  l’exception de la vieille, laissĂ©e pour morte. Non seulement la fidĂ©litĂ© aux priĂšres ne prĂ©munit pas contre les pires horreurs, mais le rĂ©cit souligne encore l’injustice et le malheur que subissent les femmes. Asservies aux hommes, Ă©loignĂ©es des fonctions sociales, volontiers tenues responsables des misĂšres humaines, elles peinent Ă  exister. Quelques annĂ©es avant la RĂ©volution française, Voltaire s’interroge sur la place des femmes dans la sociĂ©tĂ©. Chapitre XII La vieille poursuit un rĂ©cit qui propose une vision extrĂȘmement sombre de la nature humaine. Elle survit Ă  la peste et, vendue comme esclave, passe, au fil des transactions, de Tunis Ă  Tripoli, d’Alexandrie Ă  Smyrne, de Constantinople Ă  Moscou. Elle y perd une fesse en pleine famine, sacrifiĂ©e pour satisfaire les soldats turcs. Devenue la servante de Don Issachar, elle rencontre alors CunĂ©gonde. Trahison, anthropophagie, suicide sont abordĂ©s dans ce pĂ©riple vers le Nouveau Monde autant de questions dĂ©battues au XVIIIe siĂšcle. L’ironie de la narration favorise la construction d’une distance critique. Chapitre XIII L’histoire de la vieille fait Ă©cole, et le vaisseau avance au fil du rĂ©cit des voyageurs. Ils arrivent finalement Ă  Buenos Aires, et y rencontrent le gouverneur qui s’empresse de demander CunĂ©gonde en mariage. La vieille encourage cette derniĂšre Ă  accepter d’épouser monsieur le gouverneur et de faire la fortune de monsieur le capitaine Candide ». Mais le passĂ© les rattrape, et ils risquent la mort pour avoir tuĂ© le grand inquisiteur. Candide fuit, CunĂ©gonde reste ; leur chemin se sĂ©pare pour la deuxiĂšme fois. Chapitre XIV Candide est accompagnĂ© dans sa fuite par un valet nommĂ© Cacambo. Il avait Ă©tĂ© enfant de chƓur, sacristain, matelot, moine, facteur, soldat, laquais » voilĂ  un compagnon de choix pour un Candide en pleine Ă©volution. Homme d’action plein d’allant, il encourage son maĂźtre quand on n’a pas son compte dans un monde, on le trouve dans un autre ». Au Paraguay, chez les jĂ©suites, Candide reconnaĂźt dans le commandant le frĂšre de CunĂ©gonde, le fils du baron, miraculeusement rescapĂ© du massacre du chĂąteau. Chapitre XV Le fils du baron raconte – C’est la troisiĂšme fois pour le lecteur – l’invasion du chĂąteau par l’armĂ©e bulgare et comment, tenu pour mort, il fut sauvĂ© par un jĂ©suite. Les retrouvailles se dĂ©roulent sous les meilleurs auspices, le baron qualifiant Candide de frĂšre » et de sauveur ». Les relations se dĂ©gradent cependant lorsque Candide fait part de son souhait d’épouser CunĂ©gonde fidĂšle aux valeurs familiales, le baron refuse catĂ©goriquement, car Candide n’a pas les quartiers de noblesse requis. Candide tente d’argumenter et de dĂ©fendre l’attachement de CunĂ©gonde Ă  son Ă©gard, mais, devant l’obstination du baron, il n’a d’autre choix que de le tuer. HabillĂ©s en jĂ©suites, Candide et Cacambo parviennent Ă  s’enfuir. Chapitre XVI Au Pays des Oreillons, Images de l’autre Tout inquiĂšte en terre inconnue, tout particuliĂšrement l'autre », menaçant par son Ă©trangetĂ©, soupçonnĂ© de mƓurs barbares. Candide abat deux singes Ă  la poursuite de deux femmes nues
 Il s'agit semble-t-il de leurs amants ! Candide et Cacambo sont ligotĂ©s pendant leur sommeil et vont ĂȘtre mangĂ©s par les habitants des lieux, les Oreillons, qui les prennent pour des JĂ©suites. L'agressivitĂ© contre les JĂ©suites qui les ont dĂ©possĂ©dĂ©s de leur territoire tombera dĂšs qu'il sera clair que Candide n'est pas jĂ©suite ils seront dĂšs lors traitĂ©s avec tous les Ă©gards. LĂ  oĂč jusqu'alors les EuropĂ©ens voyaient des "sauvages", le siĂšcle des LumiĂšres veut voir des ĂȘtres humains, Ă©gaux en droit quelle que soit leur race. Aussi n'est-ce pas sans ironie que Voltaire dĂ©crit ici les mƓurs les plus extrĂȘmes fantasmĂ©es par les EuropĂ©ens, de l'anthropophagie Ă  la zoophilie. Chapitre XVII L’Eldorado est dĂ©couvert par Candide et Cacambo au hasard de ce pĂ©riple en AmĂ©rique du Sud. Les expĂ©riences douloureuses du Nouveau Monde ont convaincu Cacambo de retourner en Europe, mais les deux protagonistes n’ont d’autres choix que de poursuivre leur route, et s’embarquent Ă  l’aventure dans une petite barque en se recommandant Ă  la Providence. Le canot finit par se fracasser contre des Ă©cueils qui ouvrent la porte de l’Eldorado C’est probablement le pays oĂč tout va bien ; car il faut absolument qu’il y en ait un de cette espĂšce », espĂšre Candide. Chapitre XVIII L'Eldorado, utopie et sociĂ©tĂ© idĂ©ale Pas de cour de justice, de parlement, ni de prison dans ce pays, mais un palais des sciences, des libertĂ©s individuelles reconnues, avec interdiction, pour les habitants, de sortir de ce royaume. Candide et Cacambo dĂ©cident pourtant d’en partir, parce que CunĂ©gonde manque Ă  l’un d’eux, et que la richesse leur ouvre des perspectives.. Une machine est spĂ©cialement construite pour les conduire de l’autre cĂŽtĂ© des montagnes, accompagnĂ©s de cent moutons chargĂ©s de vivres, de prĂ©sents, d’or et de pierreries. L’Eldorado tient une place essentielle dans le conte, puisqu’il en marque le milieu, Ă  la fois point d’aboutissement d’un parcours et point de dĂ©part du voyage de retour Candide dĂ©couvre un autre modĂšle de gouvernement et de bonheur qui se substitue au chĂąteau initial. Cependant, le lieu, aussi dorĂ© soit-il, ne comble pas toutes les attentes. Entre utopie et construction politique, il reste du chemin Ă  parcourir pour crĂ©er son propre jardin la sociĂ©tĂ© idĂ©ale est un sujet d’interrogation majeur du XVIIIe siĂšcle. Chapitre XIX Le Surinam, l’esclavage Candide et Cacambo quittent l’Eldorado chargĂ©s d’or et de rĂȘves. Mais ils perdent vite leurs richesses et doivent renoncer Ă  s’acheter un royaume. Aux abords du Surinam, la rencontre avec un esclave noir dans un Ă©tat pitoyable achĂšve de leur enlever leurs illusions. On l’a amputĂ© de la main droite et de la jambe gauche c’est Ă  ce prix que vous mangez du sucre en Europe ». Ce violent rĂ©quisitoire contre l’esclavage s’inscrit dans un vaste mouvement d’opinion qui dĂ©nonce cette pratique. Il faudra, en France, attendre 1848 pour que l’esclavage soit dĂ©finitivement aboli. Chapitre XX Buenos-Aires, Mal physique, mal moral Candide a chargĂ© Cacambo de passer Ă  Buenos Aires pour racheter CunĂ©gonde et la vieille, tandis qu'il se rend directement Ă  Venise. DĂ©sespĂ©rĂ© par le vol de ses derniĂšres richesses, il dĂ©cide d’emmener avec lui l’homme le plus malheureux de la province. Il choisit, parmi une foule de prĂ©tendants, le philosophe Martin. Tandis que le vaisseau vogue vers Bordeaux, les deux compagnons de voyage discutent quinze jours durant, du mal physique et du mal moral. Le combat naval qui s’achĂšve par le naufrage du bateau pirate qui a volĂ© tous les biens de Candide alimente leurs dĂ©bats s’il punit l’immoralitĂ© du capitaine, il engloutit dans le mĂȘme temps des centaines d’innocents. Ironie du sort seul un mouton en rĂ©chappe ! Le mal est partout cruautĂ© des hommes, injustice de la religion, dĂ©sastre naturel, incohĂ©rence politique. La question du mal, en Ă©troite relation avec la question de Dieu, alimente toute la rĂ©flexion philosophique du XVIIIe siĂšcle. Chapitre XXI Aux abords des cĂŽtes françaises, Candide expose son projet rejoindre Venise depuis Bordeaux. Nulle curiositĂ© de sa part aprĂšs un mois passĂ© dans l’Eldorado, d’autant que les commentaires de Martin sur les Français sont sans appel. Candide veut atteindre l’Italie pour y attendre CunĂ©gonde ; Martin accepte de le suivre pour son argent. La fin du voyage est l’occasion de questions de Candide Ă  Martin sur la pĂ©rennitĂ© du mal et sur la possibilitĂ© du bien. Son raisonnement s’affine il est question en dernier lieu du libre arbitre. Chapitre XXII Paris, jeux de sociĂ©tĂ© Candide et Martin se rendent finalement Ă  Paris. Voltaire met en scĂšne une satire de la vie parisienne en Ă©voquant successivement l’absence de reconnaissance sociale dont souffrent les actrices, la cruautĂ© des critiques, les jeux d’argent et la perfidie des conversations mondaines d’abord du silence, ensuite un bruit de paroles qu’on ne distingue point, puis des plaisanteries dont la plupart sont insipides, de fausses nouvelles, de mauvais raisonnements, un peu de politique et beaucoup de mĂ©disance ». Tout au long du chapitre, Candide est trompĂ© ; il part finalement pour Dieppe puis Portsmouth sans renoncer Ă  rejoindre un jour Venise. Le Paris prĂ©sentĂ© est futile et superficiel, mondain et trompeur. Le jeu y occupe une place de choix, en relation avec une sociĂ©tĂ© des LumiĂšres oĂč les jeux d’argent, licites ou illicites, ont envahi l’espace urbain et gagnĂ© toutes les couches de la sociĂ©tĂ©. Les formes en sont variĂ©es cabarets et billards, acadĂ©mies tolĂ©rĂ©es et tripots clandestins, bureaux de loterie
 Rien Ă  voir avec le Paris populaire que mettra en scĂšne la littĂ©rature du XIXe siĂšcle. Chapitre XXIII Sur fond d’explication de la guerre qui oppose Ă  grands frais les armĂ©es anglaise et française pour une terre canadienne fort Ă©loignĂ©e, l’arrivĂ©e Ă  Portsmouth coĂŻncide avec l’exĂ©cution d’un amiral qui bouleverse Candide l’homme pĂ©rit de n’avoir pas provoquĂ© assez de morts en affrontant l’ennemi. Candide refuse de descendre du navire et arrange au plus vite un dĂ©part pour Venise, toujours conduit par le dĂ©sir de retrouver CunĂ©gonde. Chapitre XXIV Cacambo et CunĂ©gonde ne sont pas au rendez-vous vĂ©nitien, et Candide sombre dans la mĂ©lancolie, prĂȘt Ă  succomber au pessimisme de Martin Que vous avez raison, mon cher Martin ! Tout n’est qu’illusion et calamitĂ©. » Les idĂ©es sombres ne rĂ©sistent pas, cependant, Ă  la vision plaisante d’un moine thĂ©atin, frĂšre GiroflĂ©e, avec une fille Ă  son bras. Celle-ci se rĂ©vĂšle ĂȘtre Paquette, la servante du chĂąteau de Thunder-ten-tronckh. DerriĂšre l’image du couple amoureux, se cache la sordide histoire d’un moine dĂ©froquĂ© et d’une misĂ©rable prostituĂ©e, ravagĂ©e par la maladie. Candide s’obstine toutefois Ă  croire Ă  l’amour et continue Ă  attendre un improbable retour de CunĂ©gonde. Chapitre XXV Venise, masques et carnaval l'inversion des valeurs Le seigneur vĂ©nitien, Pococurante, un homme qui n’a jamais eu de chagrin », retient l’attention de Candide et de Martin. Il passe en revue la peinture, la musique, l’opĂ©ra, la littĂ©rature, la poĂ©sie, les sciences, le théùtre, la philosophie, les jardins
 L’homme est revenu de tout l’opĂ©ra ? Des chansons ridicules ! Un concerto ? Du bruit qui fatigue tout le monde ! HomĂšre ? Rien que des batailles ! Candide s’interroge peut-il y avoir du plaisir Ă  n’avoir pas de plaisir ? Ville de carnaval, Venise est la ville de l’inversion des valeurs. Voltaire en fait un dĂ©cor de choix pour un personnage blasĂ©, un anti-Casanova dans une ville multiforme, singuliĂšre et inattendue. Chapitre XXVI Venise, pouvoir et rois dĂ©chus Cacambo surgit brusquement au cours d’un dĂźner et rĂ©vĂšle que CunĂ©gonde se trouve Ă  Constantinople lui-mĂȘme est esclave et exhorte Candide Ă  se tenir prĂȘt au dĂ©part. Ce rebondissement n’est pas la seule surprise d’un Ă©pisode mystĂ©rieux, au cƓur du carnaval de Venise qui inverse les rĂŽles entre maĂźtres et valets. Les six compagnons de Candide et de Martin lors de ce dĂźner se rĂ©vĂšlent ĂȘtre des rois dĂ©chus qui narrent tour Ă  tour leur parcours malheureux le sultan Achmet III, Ivan, empereur de toutes les Russies, le roi d’Angleterre, Charles-Edouard, deux rois des Polaques et, enfin, ThĂ©odore, roi de Corse. Tous sont venus Ă  Venise pour le Carnaval, et tous sont dĂ©chus de leur pouvoir. Voltaire convoque ici des figures historiques qui incarnent la vanitĂ© et le caractĂšre Ă©phĂ©mĂšre du pouvoir l’épisode participe de la rĂ©flexion politique du philosophe sur la notion de gouvernement qui constitue l’un des fils conducteurs de Candide, bien sĂ»r, mais aussi du Dictionnaire philosophique. Du systĂšme hiĂ©rarchique aristocratique qui rĂšgne au chĂąteau dont Candide est exclu, Ă  l’organisation communautaire du jardin dont le baron est chassĂ©, c’est une rĂ©flexion sur la place de l’individu dans le systĂšme qui le gouverne et l’émergence de l’homme social qui se dĂ©ploie. Chapitre XXVII En route vers Constantinople, Cacambo dĂ©crit la situation de CunĂ©gonde esclave dans la maison d’un ancien souverain sur le rivage de la Propontide, chez un prince qui a trĂšs peu d’écuelles », elle est devenue horriblement laide ». Candide se soucie peu de cette Ă©volution, mais s’interroge sur l’usage de la fortune, dilapidĂ©e selon un schĂ©ma dĂ©sormais classique dans le conte rachat de la personne humaine, piraterie, errance, esclavage. Cacambo est rachetĂ© par Candide, et le petit groupe retrouve au hasard de la traversĂ©e le frĂšre de CunĂ©gonde et Pangloss, devenus tous deux galĂ©riens. Les derniers diamants de l’Eldorado libĂšrent les deux malheureux, et tous repartent vers la Turquie pour dĂ©livrer CunĂ©gonde. Chapitre XXVIII Le baron et Pangloss racontent leur histoire l’un, rĂ©chappĂ© du coup d’épĂ©e de Candide, devenu aumĂŽnier avant d’ĂȘtre condamnĂ© aux galĂšres ; l’autre, pendu, dissĂ©quĂ©, un temps laquais, avant d’ĂȘtre Ă  son tour condamnĂ© aux galĂšres. Devant ces injustices nĂ©es de l’intolĂ©rance et de la superstition, Candide, Ă  prĂ©sent capable de discernement, interroge Pangloss avez-vous toujours pensĂ© que tout allait le mieux du monde ? ». Pangloss est formel son jugement n’a pas Ă©voluĂ©. Chapitre XXIX Narration des aventures, raisonnement sur les effets et les causes, interrogation sur le mal moral et sur le mal physique, sur la libertĂ© et la nĂ©cessitĂ©, portent les protagonistes jusqu’à la maison du prince de Transylvanie, oĂč ils retrouvent, enfin, CunĂ©gonde et la vieille. Cacambo avait dit juste CunĂ©gonde est bien laide et Candide s’en Ă©meut avec Ă©lĂ©gance. Le fils du baron n’a pas changĂ© il refuse toujours radicalement une possible union entre CunĂ©gonde et Candide, malgrĂ© les larmes de sa sƓur, et la colĂšre de Candide devant tant d’absurditĂ© et d’ingratitude. L’apparence de CunĂ©gonde dĂ©tourne dĂ©sormais quiconque de tout dĂ©sir d’union. Chapitre XXX En Orient, le jardin AttachĂ© Ă  une domination aristocratique qui n’a plus cours, le baron s’avĂšre incapable d’évoluer et s’exclut de la nouvelle communautĂ©. Celle-ci, privĂ©e des richesses de l’Eldorado, doit trouver en elle-mĂȘme les ressources pour dĂ©velopper, non sans mal, la modeste mĂ©tairie dans laquelle elle s’est installĂ©e. Cacambo en a assez de cultiver les lĂ©gumes ; le caractĂšre de CunĂ©gonde se dĂ©grade ; Pangloss souffre de ne pouvoir briller. Seul, Martin, avec son fatalisme habituel, s’accommode de la situation. Tous philosophent cependant, alors que Paquette et le frĂšre GiroflĂ©e les rejoignent. La devise d’un bon vieillard turc donne sens Ă  ce jardin comme promesse de vie le travail Ă©loigne de nous trois grands maux l’ennui, le vice et le besoin. ». Candide la fait sienne et tous l’acceptent chacun se mit Ă  exercer ses talents » et la petite sociĂ©tĂ© prend sens. Ce jardin mĂ©taphorique constitue le point d’aboutissement d’un pĂ©riple qui, Ă  partir d’un lieu clos et hiĂ©rarchisĂ©, a conduit Ă  parcourir un monde extĂ©rieur, hantĂ© par le mal et la violence, et un monde intĂ©rieur plus trouble encore, permettant Ă  Candide de se rĂ©vĂ©ler. L’Eldorado est dĂ©terminant puisqu’il propose l’espoir d’un autre systĂšme social, appuyĂ© sur le consentement collectif. Le jardin, par la place laissĂ©e Ă  chacun et la reconnaissance de son travail, ouvre l’espace d’une libertĂ© et d’un bonheur, certes plus modestes mais assurĂ©ment plus fiables. Il faut cultiver notre jardin !
RĂ©sumĂ©par chapitre de ThĂ©rĂšse Raquin d Emile Zola. ThĂ©rĂšse Raquin est l'enfant d'une union entre un capitaine de l'armĂ©e française en AlgĂ©rie et d'une femme africaine. Sa mĂšre meurt. À deux ans, ThĂ©rĂšse est confiĂ©e Ă  sa tante (la soeur de son pĂšre) pour qu'elle s'occupe d'elle. Celle-ci a un fils, Camille, fragile et souvent mWdXk. 478 460 282 369 8 279 100 428 45

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