DĂ©couvrezĂ  cette occasion, les dates des prochaines vacances scolaires pour la zone B dont dĂ©pend l’acadĂ©mie de Lille : Vacances de la Toussaint : du samedi 23 octobre au lundi 8 novembre 2021. Vacances de NoĂ«l : du samedi 18 dĂ©cembre 2021 au lundi 3 janvier 2022. Vacances d’hiver : du samedi 5 fĂ©vrier 2022 au lundi 21 fĂ©vrier 2022.

La navette ville » circulera selon son circuit et ses horaires habituels pendant ces deux 1er Janvier au 31 Mars 2 fois par semaine– Jeudi, de 8 H 15 Ă  13 H 00 sauf les jeudis des vacances d’hiver toutes zones Ă  13 H 30,– Samedi, de 8 H 15 Ă  13 H 1er Avril au 30 Juin 2 fois par semaine– Jeudi, de 8 H 15 Ă  13 H 00 sauf les jeudis des vacances scolaires toutes zones Ă  13 H 30,– Samedi et jours fĂ©riĂ©s, de 8 H 15 Ă  14 H supplĂ©mentaires– Lundi de PĂąques , de PentecĂŽte jusqu’à 14 H 00 et les lundis des vacances scolaires de printemps toutes zones jusqu’à 13 H poissonnerie– les jours de marchĂ© prĂ©citĂ©s,– le Vendredi matin de 8 H 15 Ă  13 H 00– le Dimanche matin de 8 H 15 Ă  13 H 00– les matins de chaque jour des vacances scolaires toutes zones de 8 H 15 Ă  13 H 30, sauf les samedis de 8 H 15 Ă  14 H 00Du 1er Juillet Ă  la date de la rentrĂ©e scolaire de Septembre 3 fois par semaine– 1er Lundi le 4 Juillet – dernier lundi le 29 aoĂ»t,– lundi et jeudi 8 H 15 Ă  13 H 30– samedi 8 H 15 Ă  14 H 00La poissonnerie-le matin de chaque jour de la semaine, de 8 H 15 Ă  13 H 30. Sauf samedi et jours fĂ©riĂ©s de 8 H 15 Ă  14 H la date de la rentrĂ©e scolaire au 30 Septembre 2 fois par semaine– Jeudi, de 8 H 15 Ă  13 H 00,– Samedi, de 8 H 15 Ă  13 H 1er Octobre au 31 DĂ©cembre 2 fois par semaine– Jeudi, de 8 H 15 Ă  13 H 00 sauf les jeudis des vacances scolaires toutes zones et fĂ©riĂ©s Ă  13 H 30,– Samedi, de 8 H 15 Ă  13 H supplĂ©mentaires– Lundi des vacances de la Toussaint toutes zones jusqu’à 13 H 30.– Lundi des vacances de NoĂ«l toutes zones jusqu’à 13 H poissonnerie– les jours de marchĂ© prĂ©citĂ©s– le vendredi matin de 8 H 15 Ă  13 H 00– le dimanche matin de 8 H 15 Ă  13 H 00– les matins de chaque jour des vacances scolaires toutes zones de 8 H 15 Ă  13 H 30

Noscommerçants vous accueillent en ce dimanche de Braderie ☔ . Facebook. Email or phone: Password: Forgot account? Sign Up. See more of Le Touquet-Paris-Plage de demain on Facebook. Log In. or. Create new account. See more of Le Touquet-Paris-Plage de demain on Facebook. Log In. Forgot account? or. Create new account. Not now. Related PubliĂ© le 10/09/2011 Ă  0348 Des Ă©tals installĂ©s sur les trottoirs durant quatre journĂ©es c'est l'idĂ©e lancĂ©e par l'association des commerçants. Pour cette premiĂšre ils sont 37 Ă  jouer le jeu. Des ballons rouge et jaune aux couleurs de l'Occitanie les signalent aux passants. Un jeu de l'inconnu est Ă©galement organisĂ©. Dans chaque vitrine il y a une lettre cachĂ©e. Celles de la mĂȘme couleur forment un mot mystĂšre qui a un lien avec la bataille de 1213. On s'arrĂȘte facilement devant ces propositions avantageuses. Des affaires Ă  petit prix et des amĂ©liorations toujours possibles Il faudrait que tous les commerçants s'y mettent. Et peut-ĂȘtre aussi de l'animation musicale ou dĂ©ambulatoire qui signale cette organisation » remarquent des clients. La prochaine en tiendra compte pour un esprit encore plus festif.
Laville de Lille a dĂ©taillĂ© l'organisation de la braderie des commerçants, qui aura lieu le premier weekend de septembre Ă  Lille, les 3, 4 et 5 septembre. En cette pĂ©riode de pandĂ©mie, comme l’an dernier, cette formule remplace la grande braderie de Lille. Pour l'instant, pas de jauge ni de contrĂŽles avec un pass sanitaire, mais tout dĂ©pendra de l'Ă©volution de l'Ă©pidĂ©mie de Covid.

ï»żC’est jour de marchĂ© Ă  Le Touquet-Paris-Plage braderies et marchĂ©s vous attendent ! C'est gĂ©nĂ©ralement dans les rues du centre-ville que s'installent les commerçants Ă  l'occasion de la braderie, mais les quartiers ne sont pas en reste lorsqu’il s’agit d’accueillir les commerçants du marchĂ©. Retrouvez la date et les horaires de la prochaine braderie Ă  Le Touquet-Paris-Plage dans notre calendrier dĂ©diĂ©, ainsi que les prochains marchĂ©s prĂšs de chez vous. Braderies et marchĂ©s sont des moments attendus par tous les amateurs de bonnes affaires ! Les commerçants de la ville, tout comme les commerçants non sĂ©dentaires, prennent place dans les rues du centre-ville pour proposer leurs produits aux passants. La prochaine braderie Ă  Le Touquet-Paris-Plage MarchĂ©s annuels et grande braderie Ă  Le Touquet-Paris-Plage dans les rues du centre-ville attirent chaque annĂ©e plusieurs milliers de personnes, prĂȘtes Ă  venir faire des bonnes affaires ! Cet agenda des braderies Ă  Le Touquet-Paris-Plage vous indiquera quels sont les Ă©vĂ©nements Ă  ne pas rater aujourd'hui, ou ces prochains temps ce week-end, samedi ou dimanche. C’est un Ă©vĂ©nement attendu par tous les amateurs de bons plans la braderie est l’occasion de se faire plaisir en achetant des produits Ă  bas prix. En effet, lors des braderies, les commerçants proposent souvent des articles Ă  prix cassĂ©s. C'est un grand marchĂ© axĂ© sur les produits non alimentaires. La plupart du temps, les exposants vendent des produits textiles, de la maroquinerie, des bijoux ou encore des objets de dĂ©coration. Un peu comme les soldes, mais en plein air. C’est lĂ  tout l’intĂ©rĂȘt de la braderie on en profite pour flĂąner dans les rues de la ville, surtout quand il fait beau. La plus connue des braderies, c'est bien sĂ»r la Braderie de Lille - bien que cette derniĂšre soit un marchĂ© aux puces / vide-greniers et non une braderie Ă  proprement parler. Les dates des prochains marchĂ©s Ă  Le Touquet-Paris-Plage Les bons produits du terroir, les artisans locaux, les maraĂźchers, les vendeurs de vĂȘtements, les dĂ©monstrateurs, les crĂ©ateurs ils se donnent tous rendez-vous au marchĂ© Ă  Le Touquet-Paris-Plage. Chaque semaine souvent le samedi ou le dimanche, des marchĂ©s s’installent sur les places et dans les rues des villes et villages prĂšs de chez vous produits frais, boucherie, poissonnerie, fruits et lĂ©gumes, boulangerie, produits bio
 Les commerçants des environs vous donnent rendez-vous pour faire vos courses alimentaires. Vous y trouverez de quoi remplir votre frigo et prĂ©parer vos menus de la semaine Ă  venir, avec de bons produits frais. Mais sans compter ces jours de marchĂ© hebdomadaires, de nombreux types de marchĂ©s sont proposĂ©s Ă  Le Touquet-Paris-Plage marchĂ© nocturne, marchĂ© des crĂ©ateurs, marchĂ© de produits issus de l’agriculture biologique, marchĂ© du terroir, marchĂ© des potiers, marchĂ© thĂ©matique
 Les idĂ©es sorties ne manquent pas ! Vous trouverez sur cette page, toutes les informations pratiques les dates et les horaires pour vous rendre Ă  l'un des prochains marchĂ©s Ă  Le Touquet-Paris-Plage. Pour ceux qui prĂ©fĂšrent chiner et s'Ă©quiper en produits d'occasion, vous retrouverez les dates des marchĂ©s aux puces et bourses Ă  Le Touquet-Paris-Plage dans notre agenda dĂ©diĂ©.

LaPolice locale de Comines-Warneton signale des perturbations de la circulation prĂ©vues dans le Chemin de la Blanche ce mardi 21/12/2021 de 13h00 Ă  17h00. Ces perturbations interviennent dans le cadre de la prolongation d’un chantier d’asphaltage de la voirie. AccĂšs et stationnement interdit : Le stationnement et la circulation sera interdite aux usagers (conducteurs, cyclistes,
Avril 1986, la Ville de Roubaix, par la voix de Jacques Catrice, adjoint au maire chargĂ© du commerce, est rĂ©solument optimiste sur l’avenir de Roubaix 2000. AprĂšs le dĂ©part d’Auchan, il fallait trouver une locomotive pour le centre, et c’est chose faite avec AS ECO. Mais il faut que les commerçants se redynamisent et reprennent confiance. Il faut Ă©galement que les cellules vides soient rapidement occupĂ©es. Jacques Catrice rappelle que la municipalitĂ© aide et appuie les projets des commerçants dans la mesure de ses possibilitĂ©s, mais ne s’immisce pas dans leur maniĂšre de gĂ©rer les affaires. Il est conviĂ© aux rĂ©unions de l’union du commerce de Roubaix, avec voix consultative, mais pas au-delĂ . Roubaix 2000 en 1986 avant sa couverture Photo Nord Éclair Certes, il y a des raisons d’espĂ©rer. Plusieurs commerces vont bientĂŽt s’installer dans le centre commercial, suite Ă  des conditions de location ou d’achat intĂ©ressantes. Un poste permanent de police municipale va ĂȘtre installĂ© dans Roubaix 2000 pour sĂ©curiser les lieux et passages. Un projet d’amĂ©nagement a Ă©tĂ© validĂ© par la grande surface et la majoritĂ© des commerçants. Dans les six mois qui suivront l’achĂšvement de la couverture, le centre commercial sera entiĂšrement rempli. Le dĂ©marrage des travaux est imminent, et c’est la fin annoncĂ©e de la maison des courants d’airs. Cependant ce n’est pas tout Ă  fait la belle unanimitĂ©. M. Michel Jacquart, prĂ©sident du GIE depuis juin 1985, vient de dĂ©missionner le 28 mars dernier de son poste de prĂ©sident, dĂ©cision entĂ©rinĂ©e par 6 membres sur 8 prĂ©sents ce jour lĂ . Michel Jacquart, par ailleurs directeur de Naja tourisme, donne ses raisons en septembre 1985, un accord est intervenu entre les commerçants, la municipalitĂ© et la grande surface pour crĂ©er un poste de directeur du centre commercial rĂ©munĂ©rĂ© par le conseil syndical et chargĂ© de mener toute action en faveur du dĂ©veloppement de Roubaix 2000. Il lui semblait important que ce directeur vienne de l’extĂ©rieur de la structure. Mais la majoritĂ© s’est prononcĂ©e pour Madame Macqueron Maison de la Presse comme directrice du centre, faute de candidats prĂ©sentant un profil plus intĂ©ressant. M. Jacquart estimait que sur les trois candidats extĂ©rieurs au centre qui s’étaient prĂ©sentĂ©s suite Ă  une petite annonce dans la presse, l’un d’eux prĂ©sentait un profil intĂ©ressant. Madame Macqueron a quand mĂȘme Ă©tĂ© Ă©lue Ă  l’unanimitĂ© des membres prĂ©sents du conseil syndical, fin janvier 1986, pour une mission de trois mois. D’oĂč la dĂ©mission du prĂ©sident. Un nouveau prĂ©sident est alors Ă©lu pour faire l’intĂ©rim. Il s’agit d’AndrĂ© dubois, tenancier du cafĂ© le Belfort, Ă©lu Ă  l’unanimitĂ© des membres prĂ©sents, le 4 avril. Mme Macqueron et lui veulent Ă©viter toute polĂ©mique. En mai, un nouveau prĂ©sident sera Ă©lu. Madame Macqueron fait alors le bilan de son activitĂ© de directrice depuis janvier. Elle s’est occupĂ©e du suivi du dossier de la couverture, de la commercialisation des cellules vides, et des recherches d’économies Ă  faire sur la copropriĂ©tĂ©. Pour ce dernier point, des compteurs de calories seront installĂ©s chez chaque commerçant, et chacun ne paiera que sa consommation, mais toute sa consommation. Elle prĂ©sente l’argumentaire pour l’arrivĂ©e de nouveaux commerçants. Le centre commercial, c’est 46 commerces, dont une grande surface. Une dizaine de cellules dĂ©jĂ  amĂ©nagĂ©es appartenant Ă  des particuliers ou des commerçants sont immĂ©diatement utilisables, de mĂȘme que les cellules inoccupĂ©es gĂ©rĂ©es par la mairie. On peut donc accueillir vingt Ă  trente commerces des types les plus divers. Les conditions de vente et de location sont attractives, deux Ă  trois fois moins chers qu’ailleurs. La situation gĂ©ographique de Roubaix 2000 est trĂšs intĂ©ressante, en plein centre ville, avec un quartier en plein renouvellement la caserne des pompiers dĂ©molie a laissĂ© place Ă  de nouveaux locaux pour la caisse d’allocations familiales, l’ancien hĂŽtel des postes a Ă©tĂ© reconverti en universitĂ©, et l’usine Motte Bossut devenue un centre international de la communication, est en passe d’accueillir les archives du monde du travail. Tout cela augure de l’arrivĂ©e d’une nouvelle clientĂšle constituĂ©e d’étudiants, de chercheurs et de fonctionnaires. L’ancien resto self de Roubaix 2000 va d’ailleurs ĂȘtre transformĂ© en restaurant universitaire avec des services midi et soir. Un peu de statistiques pour terminer vĂ©hicules passent en moyenne chaque jour devant le centre. Et en moins d’une heure le samedi 27 octobre 1984, personnes ont traversĂ© le boulevard Gambetta devant Roubaix 2000 et du cĂŽtĂ© du boulevard de Belfort. Le centre commercial serait-il devenu l’endroit oĂč l’on passe ? Mais tout ce passage garantit-il que les gens s’arrĂȘtent, consomment ou achĂštent ? L’arrivĂ©e de la police municipale et le gardiennage mis en place par les commerçants ont rĂ©solu le problĂšme des petits dĂ©linquants. Ces arguments ont l’air de satisfaire les membres du GIE, car Madame Macqueron voit sa mission reconduite pour 3 mois. Projet de toiture publiĂ© par Nord Éclair Qu’en est-il des travaux ? En avril 1986, Michel Ripoli, architecte Ă  Wasquehal, prĂ©sente le projet de couverture du centre commercial. Il rappelle que cela fait un an et demi qu’on travaille sur ce projet, et que les avis divergeaient entre ceux du bas et ceux du haut, entre les commerçants et la mairie
Il Ă©voque les projets amĂ©nager un hĂŽtel sur la moitiĂ© de l’étage, un promoteur Ă©tait intĂ©ressĂ©, mais pas de suite. Une rĂ©habilitation totale Ă©tait souhaitĂ©e, mais le budget ne le permettait pas. On voulait aussi refaire toute la dĂ©coration intĂ©rieure, lĂ  aussi, ce n’était pas possible, on verrait plus tard. Il fallait donc parer au plus pressĂ©, et s’occuper de la couverture. Cette toiture va recouvrir 3000 mÂČ de surface, ce qui est actuellement Ă  dĂ©couvert, plus les passages latĂ©raux, et les auvents existants seront supprimĂ©s. Il s’agira d’une couverture en polycarbonate, matĂ©riau transparent ou translucide. Le translucide est plus rĂ©sistant Ă  la chaleur, mais il faut attendre l’avis de la commission de sĂ©curitĂ©. Transparent, c’est Ă©videmment plus agrĂ©able. MM Ripoli et Sauvage lui est architecte Ă  Marcq en Baroeul ont travaillĂ© avec le bureau d’études SETRAC Ă  Lille qui a participĂ© Ă  la construction de Roubaix 2000 en 1968. Ils sont donc bien au fait de l’existant. La toiture sera soutenue par des charpentes mĂ©talliques, qui reposeront sur les piliers de bĂ©ton actuels. Mais le toit ne se posera pas par ses extrĂ©mitĂ©s latĂ©rales, il y aura un petit jour. Pour le support des plaques de polycarbonate, on utilisera une sorte de treillis mĂ©tallique et les arches seront en aluminium. Il est prĂ©cisĂ© que ce type de couverture est souvent utilisĂ© dans les bĂątiments scolaires, les halls publics, les Ă©quipements sportifs. Quand les travaux seront finis, on remettra bien sĂ»r la sonorisation, les lumiĂšres d’ambiance et la vidĂ©o. Projet de toiture publiĂ© par Nord Éclair La demande de permis de construire a Ă©tĂ© dĂ©posĂ©e en avril 1986. Il faut compter deux mois pour la rĂ©ponse municipale, puis deux mois pour la rĂ©ponse de la Direction DĂ©partementale de l’équipement Ă  Lille, Ă  cause de la proximitĂ© du site Motte Bossut classĂ© bĂątiments de France. Les travaux dĂ©buteraient donc en septembre pour se terminer en dĂ©cembre. Au dĂ©but des annĂ©es 30 s’installe l’usine de tissage Frasez sur l’avenue Motte. Les vues aĂ©riennes montrent un bĂątiment rectangulaire avec une extension sur le cĂŽtĂ© opposĂ© Ă  l’avenue, et un auvent protĂ©geant une entrĂ©e latĂ©rale. Cette usine deviendra aprĂšs la guerre une filature de laine, avant de fermer dĂ©finitivement Ă  la fin des annĂ©es 50. Elle va bientĂŽt ĂȘtre reconvertie en surface de vente. L’usine en 1957 avant sa transformation en magasin. Photo IGN C’est ainsi que le supermarchĂ© qui prendra le nom d’Auchan ouvre en 1961 pratiquement sans modifier l’aspect extĂ©rieur du tissage. On ajoute simplement un bĂątiment bas de part et d’autre de l’entrĂ©e latĂ©rale. Pour le reste, la direction se contente d’un coup de peinture pour tout ornement, sans doute Ă  ce moment dans l’incertitude de la rĂ©ussite du projet et dans le souci de diminuer les frais gĂ©nĂ©raux. A l’origine, un premier intitulĂ© annonçait l’ouverture du SupermarchĂ© qui n’avait pas encore de nom. L’aspect du magasin en 1961 Photos Nord Matin Puis le supermarchĂ© prendra le nom de Auchan, du nom du quartier oĂč il se trouve. Les affaires se dĂ©veloppent et le supermarchĂ© Auchan s’essaie Ă  la vente d’autres produits. On peut ainsi apercevoir sur la photo suivante la station service qui s’est implantĂ©e au bord du parking. On notera Ă©galement que le nom Auchan a Ă©tĂ© ajoutĂ© Ă  la peinture sur le mur. L’aspect du magasin en 1964. Photo Nord Éclair Au cours de l’annĂ©e 64, Ă  prĂ©sent confiant dans l’avenir du supermarchĂ©, le propriĂ©taire entreprend des travaux supplĂ©mentaires autour du bĂątiment. On Ă©rige une construction d’un Ă©tage qui prolonge la façade du magasin le long de la rue Braille. L’ancien bĂątiment bas est englobĂ© dans le nouveau, de mĂȘme que l’auvent qui protĂ©geait l’entrĂ©e. Par ailleurs, une extension est ajoutĂ©e de l’autre cĂŽtĂ© de l’ancienne usine. On voit sur la premiĂšre photo aĂ©rienne le contour du bĂątiment bas et on remarque que le parking ne dĂ©passe pas l’extrĂ©mitĂ© du magasin, le reste du terrain Ă©tant en friche. La seconde photo montre l’ampleur des travaux entrepris. C’est une vĂ©ritable mĂ©tamorphose du supermarchĂ© ! Vue aĂ©rienne du magasin en 1962. Photo IGN Le magasin en 64. photo IGN Le nouveau bĂątiment cĂŽtĂ© rue Braille est destinĂ© Ă  abriter une galerie commerciale. Il est muni d’un auvent, et accueille 6 boutiques. Cette ajout est destinĂ© Ă  complĂ©ter l’offre du supermarchĂ© et Ă  rendre le site plus attractif pour la clientĂšle. On constate Ă©galement que la parking est allongĂ© jusqu’à la limite du terrain disponible, et qu’une extension Ă  ce parking est implantĂ©e derriĂšre le magasin. Le nombre de places disponibles est accru dans une grande proportion. Par ailleurs, l’aspect de l’ensemble est considĂ©rablement modernisĂ© et l’enseigne est nettement plus visible qu’auparavant. Le bĂątiment de l’ancienne usine n’est dĂ©sormais plus visible de l’extĂ©rieur. L’aspect du magasin en 66. photo IGN Peu de modifications dans les annĂ©es suivantes, marquĂ©es par l’ouverture de plusieurs super et hypermarchĂ©s de la marque, si ce n’est un Ă©largissement important de la paroi recevant l’enseigne, celle-ci prenant ainsi un caractĂšre plus imposant. Photo Nord Éclair de 1980 Une ultime transformation pour moderniser le supermarchĂ© a lieu en 1980. La direction du magasin dĂ©pose une demande de permis de construire visant Ă  modifier l’apparence des façades, sur lesquelles seront plaquĂ©s des bardages mĂ©talliques. La demande de permis prĂ©sente l’état de l’époque, et l’aspect prĂ©vu aprĂšs travaux. Document archives municipales Ces travaux sont menĂ©s tambour battant et une photo de 1981 nous montre l’état dĂ©finitif de notre magasin. Une vue de 1981. Photo Nord Éclair Finalement, ces amĂ©nagements seront le chant du cygne de notre supermarchĂ©. La sociĂ©tĂ© fermera ce site en 1985 pour se consacrer au dĂ©veloppement d’hypermarchĂ©s qu’elle ne cessera de multiplier en France et Ă  l’étranger. Coup de tonnerre en 1985, Auchan va fermer son implantation dans le centre commercial Roubaix 2000 ! La transformation du magasin pour accueillir une autre enseigne du groupe Miniper, surface plus petite de centre ville est envisagĂ©e. Les discussions se passent mal Miniper veut rĂ©duire ses charges en rendant de la surface et en supprimant le chauffage dans son magasin, tous ces frais revenant Ă  la charge de la copropriĂ©tĂ©. Le transfert avec Miniper ne se fera pas. La direction d’Auchan 2000 annonce par un bref communiquĂ© de presse la fermeture pure et simple pour le 1er mai ! Il est conseillĂ© Ă  la clientĂšle de reporter ses achats sur les autres magasins Auchan de la rĂ©gion. Une pleine page de publicitĂ© dans Nord Éclair rappelle tous les avantages de l’hypersympa » Auchan Leers tout proche. La colĂšre et la dĂ©ception se retrouvent dans la rĂ©action de Mme Macqueron prĂ©sidente du GIE de Roubaix 2000. Elle estime que toutes ces pĂ©ripĂ©ties –annonce de la fermeture et du remplacement d’Auchan- ont entraĂźnĂ© le dĂ©part de 20% de commerçants depuis un an. En mairie, on s’active pour trouver une solution de remplacement au dĂ©part d’Auchan. Auchan s’en va, As Eco arrive Photo Nord Éclair La fermeture intervient le 1er mai sans qu’une solution de rechange soit trouvĂ©e dans l’immĂ©diat. De fait, il faudra attendre juillet pour que l’enseigne AS Eco, une chaĂźne de magasins de la rĂ©gion parisienne, devienne le successeur officiel d’Auchan pour Roubaix 2000. Par voie de presse, la direction d’Auchan informe les roubaisiens de la reprise des supermarchĂ©s Auchan Motte et 2000. Le reclassement du personnel s’est opĂ©rĂ© de la maniĂšre suivante sur les 183 personnes qui travaillaient dans les deux magasins, 163 ont Ă©tĂ© reclassĂ©es dans la sociĂ©tĂ© Auchan, et 20 personnes dans la sociĂ©tĂ© AS ECO. Le magasin de l’avenue Motte doit rouvrir le 17 juillet, et celui de Roubaix 2000 courant septembre. La sociĂ©tĂ© Auchan explique ensuite son choix d’orientation cĂ©der ses magasins de proximitĂ© afin de mieux concentrer son activitĂ© sur l’exploitation de ses hypermarchĂ©s de Roncq, Leers, Englos et V2 de façon Ă  mieux donner satisfaction Ă  sa clientĂšle de la mĂ©tropole. L’enseigne AS Eco Photo Nord Éclair Le dĂ©sengagement roubaisien aura Ă©tĂ© total, car Auchan abandonne aussi son berceau de l’avenue Motte, Ă©galement repris par As Eco. En 1985, Roubaix a donc perdu Auchan. On se souvient encore de l’onde de choc, notamment dans le quartier du Nouveau Roubaix Quand Auchan Motte est passĂ© Ă  la trappe, on n’a pas compris. La fermeture a Ă©tĂ© une surprise gĂ©nĂ©rale, tout le monde Ă©tait habituĂ© Ă  Auchan. Ça a Ă©tĂ© une catastrophe dans le quartier, la fermeture, oĂč allait-on aller ? Ă  Leers ? Oui, mais pour ceux qui n’avaient pas de voiture ? Le remplacement ne s’est pas fait facilement. As Eco n’a pas pris. Il a fallu l’arrivĂ©e d’Inter marchĂ© pour que ça reprenne. Et encore, ça n’est plus comme avant
. La rĂ©ouverture du supermarchĂ© de Roubaix 2000 avec la sociĂ©tĂ© AS ECO aura lieu comme prĂ©vu en septembre 1985. A sa tĂȘte, un ancien du magasin Lemaire qui prĂ©cĂ©da Auchan, M. Jean-Claude Leclerc. Il est optimiste aujourd’hui la ville de Roubaix est en train de redĂ©marrer. Il n’y a aucune raison pour que la clientĂšle roubaisienne ne vienne pas Ă  nous. On apprend au mĂȘme moment que le diffĂ©rend judiciaire qui opposait les commerçants de Roubaix 2000 avec leurs assurances, touche Ă  sa fin ; Les travaux dont le coĂ»t Ă©valuĂ© Ă  2,5 millions de francs sera réévaluĂ©, vont ĂȘtre effectuĂ©s. A l’époque oĂč tout se transforme Ă  Roubaix, Motte Bossut en site d’archives, et en centre international de la communication, et on l’on envisage l’arrivĂ©e du mĂ©tro, ce redĂ©marrage de la locomotive du centre commercial apparaĂźt comme une derniĂšre chance pour remettre le train Roubaix 2000 sur de bons rails. En 1983, 30 millions de centimes de travaux ont Ă©tĂ© exĂ©cutĂ©s dans le centre commercial Roubaix 2000 on a refait la peinture intĂ©rieure, les murs et les plafonds. Des globes ont Ă©tĂ© positionnĂ©s autour des lampes d’éclairage et on a mis des spots lumineux dans les jardins intĂ©rieurs. Pour la dĂ©coration, la mairie a offert une dizaine de jardiniĂšres qui Ă©gayent l’entrĂ©e. Il est dĂ©sormais fait interdiction aux vĂ©los de rouler dans les allĂ©es du centre. La sĂ©curitĂ© s’est amĂ©liorĂ©e, trois agents de sĂ©curitĂ© patrouillent en permanence, accompagnĂ©s en cela par deux gardiens rĂ©munĂ©rĂ©s par les commerçants, et un systĂšme vidĂ©o a Ă©tĂ© installĂ©. L’entrĂ©e du centre commercial en 1983 Photo Nord Éclair Il reste Ă  dĂ©bloquer les crĂ©dits de la malfaçon, d’ici deux ou trois mois, et on devrait s’occuper du carrelage de l’étage et des problĂšmes d’étanchĂ©itĂ©. Mme Macqueron, nouvelle prĂ©sidente du GIE, insiste sur le fait de casser la mauvaise image de marque du centre commercial c’est une affaire de longue haleine, qui doit ĂȘtre le fait de l’ensemble des nouveau maire AndrĂ© Diligent vient saluer les commerçants et dire toute l’importance de Roubaix 2000 pour la ville. Ceux-ci espĂšrent que la ville trouvera des acquĂ©reurs pour les cellules vides. Mi 1984, le centre commercial Roubaix 2000 prĂ©sente sa carte fidĂ©litĂ©. Les commerçants enchaĂźnent les animations. Animations du mois de mai 1984 Photo Nord Éclair En novembre 1984, on connaĂźt le contenu du projet d’amĂ©nagement couverture de la terrasse du premier Ă©tage avec crĂ©ation de deux surfaces commerciales, amĂ©lioration de l’accĂšs Ă  l’étage, agrandissement de la trĂ©mie et rĂ©amĂ©nagement de l’escalier, couverture des mails du premier Ă©tage, rĂ©organisation des courants de circulation aux deux niveaux. L’entrĂ©e du centre sera relookĂ©e
Tout est en place pour que Roubaix 2000 fasse peau neuve
 Le projet de rĂ©amĂ©nagement prĂ©sentĂ© dans Nord Eclair La commission dĂ©partementale d’urbanisme commercial se rĂ©unit le 4 juillet 1983 pour statuer sur un projet de M. Ghislain Dalle. Il s’agit de rĂ©unir sous un mĂȘme toit une trentaine de fabricants qui vendraient des articles de marque, dĂ©classĂ©s, dĂ©griffĂ©s ou des fins de sĂ©rie. Cette surface de magasins d’usines s’implanterait dans les bĂątiments de l’usine Motte-Bossut, avenue Alfred Motte. Le projet est autorisĂ© par dĂ©cision de la commission 13 voix pour et 5 contre, dont celles de MM Catrice adjoint et Carton conseiller gĂ©nĂ©ral. Toujours en juillet 1983, le commerce roubaisien se dĂ©clare opposĂ© Ă  ce projet. En DĂ©cembre 1983, intervient un Ă©vĂ©nement important, l’union du commerce de Roubaix est nĂ©e. Il ne s’agit pas d’une fĂ©dĂ©ration des unions commerciales, qui continuent de subsister. C’est plutĂŽt une structure de dialogue et de concertation, qui aborde les sujets suivants sĂ©curitĂ©, circulation, urbanisme commercial, animation commerciale. Les membres de cette union joueront le rĂŽle de dĂ©putĂ©s du commerce roubaisien. Premier chantier envisagĂ©, une grande animation commerciale pour la ville. Parrain et marraine, le maire de Roubaix et la chambre de commerce. Le PrĂ©sident est Jules Rouvillain, commerçant Grand rue magasins de jouets RĂ©crĂ©ation, ex juge au tribunal de commerce. SouhaitĂ©e par l’ancien maire Pierre Prouvost, cette naissance est due Ă  AndrĂ© Diligent et Marcel Delcourt, aidĂ©s par Jacques Catrice et Jean Papillon, Ă©lu roubaisien Ă  la chambre de commerce. Lille et Tourcoing possĂ©daient dĂ©jĂ  une telle structure. On trouve dans le bureau, la plupart des prĂ©sidents des unions commerciales de Roubaix. Motte Bossut, l’usine en travaux, Collection direction de l’Usine En FĂ©vrier 1984, les commerçants du centre rĂ©affirment leur opposition au projet Dalle. Leur prĂ©sidente, Mme Harmand, Ă©crit au maire et au prĂ©sident de la chambre de commerce. Elle dit que les commerçants ont Ă©tĂ© mis devant le fait accompli au dĂ©but de l’étĂ© aprĂšs l’avis favorable de la commission dĂ©partementale. Jean Papillon dit qu’il a toujours Ă©tĂ© opposĂ© au projet, et qu’il n’est pas trop tard pour le faire capoter. Le prĂ©sident de la chambre de commerce a intentĂ© un recours auprĂšs du tribunal administratif, et en attendant le projet est suspendu. Mais il souhaite le soutien unanime des commerçants. Les commerçants s’étonnent pourquoi la mairie est-elle d’accord avec le projet ? AndrĂ© Diligent rĂ©pond je serais un idiot de faire quoi que ce soit contre le commerce roubaisien. Il aurait voulu que ce projet se fasse dans le centre ville, et il en dit toute l’originalitĂ© aux États-Unis. Il voit aussi la perspective de faire venir des acheteurs Ă  Roubaix par cars entiers. Et il ajoute si cela doit ĂȘtre un succĂšs, essayons d’en tirer profit. Et si ça ne marche pas, tant pis. Il signale qu’il n’a pas le pouvoir d’empĂȘcher le permis de construire. Il termine en Ă©levant le dĂ©bat ne faisons pas comme si l’avenir du commerce de Roubaix Ă©tait liĂ© Ă  ce projet des cousins Dalle ; il est d’abord fonction du pouvoir d’achat des roubaisiens. Dans cette affaire je n’ai qu’une idĂ©e, je voudrais que pour la rĂ©gion le slogan soit Ă©vident, Roubaix, la ville oĂč l’on fait des affaires. Les unions commerciales de Roubaix votent alors Ă  bulletins secrets par le biais de la fĂ©dĂ©ration, et le rĂ©sultat est mitigĂ© la moitiĂ© est pour, l’autre contre. Le projet des cousins Dalle semble difficilement pouvoir ĂȘtre remis en cause. La mairie a obtenu des promoteurs que les articles de premier choix soient exclus Ă  la vente et que 70% des produits français y soient vendus, et que dans le comitĂ© de gestion, il y ait un reprĂ©sentant de la mairie et un commerçant roubaisien. Le 24 fĂ©vrier, M. Dalle annonce que l’Usine ouvrira en mai. Cet ancien cadre des Ă©tablissements DĂ©cathlon s’est lancĂ© dans ce projet d’entreprise avec l’aide de son cousin Hugues Dalle conseil en entreprise. Il a choisi d’implanter Ă  Roubaix ce concept de magasins d’usine si florissant aux États Unis, parce qu’il y a des friches industrielles, avec des conditions de loyer et de charges raisonnables. Il prĂ©sente Roubaix comme une terre de rĂ©ussite pour les entreprises de distribution. Les amĂ©nagements intĂ©rieurs de l’Usine Collection Direction de l’Usine Il a rachetĂ© l’ancienne usine de velours Motte Bossut, le baptise Ă  l’Usine, et mÂČ de surfaces commerciales y sont amĂ©nagĂ©s. Les bĂątiments existants seront conservĂ©s, et cloisonnĂ©s en cellules indĂ©pendantes Ă  une trentaine d’industriels dont bon nombre de la rĂ©gion, et qui cherchent Ă  Ă©couler leurs fins de sĂ©rie. Selon Guislain Dalle, les commerçants roubaisiens ne doivent pas avoir peur, car un industriel ne mettra pas sur le marchĂ© des articles qui le couperaient de son rĂ©seau de dĂ©tail. Il mettra ici d’anciennes collections. On ne trouvera pas les mĂȘmes articles qu’en centre ville. Il pense que l’Usine attirera du monde Ă  Roubaix. Il dit ne pas avoir de groupe derriĂšre lui, gĂ©rer son affaire avec son cousin et des actionnaires qui croient Ă  la rĂ©ussite du projet. L’Usine et alentours en 2001 Collection Direction de l’Usine En Mars, M. Loviton prĂ©sident des commerçants de l’Epeule, rĂ©sume ainsi la position des contre les commerçants n’ont pas Ă©tĂ© informĂ©s, et ils sont opposĂ©s au projet. Il estime qu’il s’agit de concurrence dĂ©loyale pour beaucoup de commerces, et demande de la liste des fournisseurs afin de boycotter leurs marques. Il trouve regrettable que des hangars aient la faveur du public, alors que tant d’efforts sont faits pour enjoliver la ville avec des façades et magasins attrayants. Il ajoute que les cours de vendeurs de Cepreco n’ont plus lieu d’ĂȘtre, puisque pour vendre des rebuts, il ne faut pas ĂȘtre diplĂŽmĂ©. Il trouve enfin regrettable que l’image de marque de Roubaix soit celle de capitale des invendus et des seconds choix. En conclusion, il regrette que les Ă©lus roubaisiens aient Ă©tĂ© favorables au projet, et annonce que ces expĂ©riences se font au dĂ©triment du commerce indĂ©pendant, et que cela ne fait que commencer ! Le centre commercial de magasins d’usines ouvre le mardi 15 mai 1984, et il rĂ©unit 50 fabricants essentiellement textiles. Le rachat de l’usine a coĂ»tĂ© 5 millions de francs, et l’investissement total se monte Ă  14 millions de francs. Une premiĂšre phase de travaux a concernĂ© le bĂątiment Ă  l’angle de l’avenue Motte et de la rue Michelet, pour 6000 mÂČ de vente sur trois niveaux, autant qu’un magasin Printemps. L’amĂ©nagement est rudimentaire peinture sur les murs, moquette au sol, cloisons amovibles
Les 50 fabricants se rĂ©partissent en 28 magasins, certains s’associant pour rĂ©duire les frais gĂ©nĂ©raux. Les articles sont 40% moins chers, ce sont des fins de sĂ©rie, des articles de collection ou dĂ©classĂ©s. La location des cellules Ă©quivaut Ă  un loyer correspondant Ă  3% du chiffre d’affaires, une association rĂ©unit tout le monde et un rĂšglement intĂ©rieur a Ă©tĂ© Ă©tabli. Les premiers fournisseurs de l’Usine PubliĂ© par Nord Éclair Une deuxiĂšme tranche de travaux sera terminĂ©e pour le dernier trimestre 1984. On prĂ©voit un nouveau bĂątiment de mÂČ, pour l’équipement de la maison, et l’amĂ©nagement d’un parking couvert. En attendant, l’usine est ouverte tous les jours de 10 h Ă  19 h sauf le dimanche. L’ouverture de l’Usine Photo Nord Eclair L’ouverture est un succĂšs. C’est dix fois plus que ce que j’espĂ©rais dit Ghislain Dalle, qui se fĂ©licite de la neutralitĂ© bienveillante des anciennes et actuelles Ă©quipes municipales, et rĂ©affirme son souhait que Roubaix devienne la capitale des bonnes affaires. A bon entendeur
 D’aprĂšs les articles de Nord Éclair Remerciements Ă  la Direction de l’Usine pour les documents iconographiques Roubaix 2000 poursuit ses efforts pour s’intĂ©grer dans la vie et la ville roubaisienne. Ainsi crĂ©e-t-il sa braderie annuelle le lundi 27 avril 1981. En 1982, le centre commercial Roubaix 2000, c’est 50 petits commerçants qui sont pour 50% dans la copropriĂ©tĂ©, Auchan pour 30% et la ville pour 20% pour les cellules non occupĂ©es. La rĂ©partition entre les types de commerces s’établit comme suit il y a une majoritĂ© de commerces vestimentaires, quinze enseignes vĂȘtements adultes, enfants, lingerie, bonneterie, auxquels on peut ajouter quatre marchands de chaussures, trois solderies, et deux nĂ©goces de tissus. Avec le service de nettoyage des vĂȘtements et la maroquinerie, c’est plus de la moitiĂ© des commerçants de Roubaix 2000 ! Roubaix 2000 en 1983 PublicitĂ© Nord Éclair Les commerces de l’alimentation viennent ensuite, avec la restauration, cafĂ© brasserie le Belfort, pizzeria Russo, restaurant La Fourchette et le Restoself 2000, une boulangerie et une confiserie, sans oublier l’importante prĂ©sence d’Auchan. Viennent ensuite les services bancaires CrĂ©dit Lyonnais, CrĂ©dit du Nord les assurances de la Macif et une permanence des Assedic. Enfin, on trouve deux commerces de cadeaux, une bijouterie, un disquaire discocave, un magasin d’électronique Tandy, un magasin de jouets, un fleuriste, une parfumerie et une maison de la Presse. Et bien entendu, les deux salles de cinĂ©ma, ColisĂ©e 2 et 3. Roubaix 2000 en 1983 PublicitĂ© Nord Éclair Les travaux de remise Ă  neuf s’élĂšvent Ă  un montant de 20 millions de francs, dans lesquels la moitiĂ© serait supportĂ©e par les commerçants et le reste par Auchan et la ville, en attendant que la bataille pour les malfaçons aboutisse
. On rĂ©capitule les amĂ©nagements Ă  effectuer d’urgence favoriser l’accĂšs par la place de la LibertĂ© et le boulevard de Belfort, amĂ©liorer l’accĂšs et la sĂ©curitĂ© du parking souterrain, couvrir le centre et le fermer, modifier la circulation Ă  l’intĂ©rieur du centre
 PublicitĂ© Nord Éclair L’animation continue Ă  la fin de l’annĂ©e 1982, Roubaix 2000 organise une animation autour du dernier film sorti par Walt Disney, l’avant-gardiste Tron. La presse donne quelques statistiques le chiffre d’affaires annuel moyen de Roubaix 2000 s’élĂšve Ă  7700 francs le mÂČ, et c’est le plus bas de tous les centres commerciaux de France. On pourrait atteindre francs le mÂČ, selon les spĂ©cialistes. AprĂšs une Ă©tude pour les travaux, il apparaĂźt que les commerçants ne pourraient prendre en charge qu’une part de 4,8 millions, encore s’endetteraient-ils pour 20 ans ! La ville participera Ă  hauteur des surfaces non occupĂ©es, et Auchan qui pense Ă  son dĂ©veloppement rĂ©gional, se fait tirer l’oreille
 On apprend alors que la copropriĂ©tĂ© a gagnĂ© son procĂšs contre les malfaçons. On attend une rentrĂ©e de 1,5 millions de francs. Arnold Seynaeve, nouveau prĂ©sident du GIE, croit au dĂ©veloppement, mais il faut une dĂ©cision avant la fin de l’annĂ©e. Il dĂ©clare si les trois parties n’arrivent pas Ă  s’entendre sur un projet de rĂ©novation du centre commercial, il n’y a plus qu’à raser Roubaix 2000, car il est impossible de continuer plus longtemps comme cela ! Sombre prĂ©sage
 En 1932, les travaux de construction du pont supĂ©rieur entraĂźnent l’expropriation de M. Raux, nĂ©gociant en matĂ©riaux, au 289 boulevard de Beaurepaire, aprĂšs le passage Ă  niveau. Il va alors s’installer sur le boulevard Industriel prĂšs du passage Ă  niveau du Carihem, et dĂ©pose une demande pour la construction d’un mur de clĂŽture et pour la construction d’un magasin, au n° 171. Deux ans plus tard, Edouard Raux fait bĂątir une maison d’habitation sur la partie du terrain situĂ© en bordure du boulevard industriel. L’architecte choisi par le propriĂ©taire est RenĂ© Dupire. On peut toujours voir cette maison de nos jours, de mĂȘme que le mur de clĂŽture. Document Archives municipales M. Raux apparaĂźt en 1935 dans le Ravet Anceau, sous la rubrique matĂ©riaux de construction ». Au dĂ©but des annĂ©es 50, il devient nĂ©gociant en charbons. En 1959 apparaĂźt, en plus de la mention des charbons Raux, la raison sociale SAVCA, combustibles liquides et gazeux. Les photos aĂ©riennes de 1953 nous montrent l’existence d’un embranchement particulier sur la voie ferrĂ©e centrale de l’avenue Salengro, permettant aux wagons de dĂ©charger directement dans la cour de l’entreprise. L’aiguillage d’accĂšs Ă©tait placĂ© au niveau de l’actuelle avenue de Verdun ; c’est le seul embranchement sur cette voie. On distingue nettement les diffĂ©rents tas de charbons, et en haut de la photo, plusieurs tombereaux SNCF qui viennent d’ĂȘtre dĂ©chargĂ©s, et un tronçon de la voie qui suivait l’axe de l’avenue Roger Salengro. Photo archives municipales et photo Jpm En 1970, l’entreprise se diversifie parallĂšlement Ă  la SAVCA, apparaĂźt Ă  la mĂȘme adresse la sociĂ©tĂ© nouvelle de carrosserie automobile. En revanche, il n’est plus fait mention de commerce de charbons. L’entreprise a disparu en 1974, M. Raux a sans doute pris une retraite bien mĂ©ritĂ©e
 Photo Archives municipales Le Ravet Anceau de 1979 mentionne les Établissements Ponthieux automobiles, concessionnaires Ford au 209, et J. Leys au 227. La photo aĂ©rienne nous montre qu’une partie du terrain a Ă©tĂ© distrait de l’ensemble pour y construire des maisons, et que les voitures ont dĂ©sormais remplacĂ© les tas de charbon ! Documents archives municipales Le Ravet Anceau de 1987 indique toujours le garage Ponthieux, concessionnaire Ford, mais bientĂŽt l’affaire est vendue Ă  M. Rogier qui installe avenue Roger Salengro le garage Valauto sous la marque Volkswagen-Audi. Ce garage Ă©tait prĂ©cĂ©demment installĂ© au coin de l’avenue Motte et de la rue Jean-Jacques Rousseau, prĂšs de l’Usine sous l’enseigne MBBM, et son propriĂ©taire Ă©tait alors M. Mandron. Le dĂ©part du garage permettant Ă  l’Usine de s’étendre – juste retour des choses – sur un terrain qui faisait partie, Ă  l’origine, de l’usine de velours Motte-Bossut. Photo Jpm A peine le boulevard de Fourmies est-il ouvert, qu’est dĂ©posĂ©e en 1896 une demande de permis de construire pour un bĂątiment Ă  usage de commerce. Il s’agit d’un estaminet, au numĂ©ro 77, dont le tenancier est M. Plankaert, de 1901 Ă  1926. Lui succĂšdent en 1927 MM. Delerue, et Sergheraert en 1929. A la suite de la renumĂ©rotation du boulevard, l’estaminet devient le 135 en 1934. M. Dourcin le reprend en 1939. La demande de permis de construire – la porte est au centre de la vitrine -document archives municipales AprĂšs guerre, le commerce devient une boulangerie, alors qu’au mĂȘme moment, s’installe juste en face une boulangerie concurrente, au 132, laquelle est tenue par le pĂątissier Fassin, Ă  l’emplacement d’un ancien magasin de lingerie. Une photo nous montre la future boulangerie avant sa conversion, sur laquelle on voit que la vitrine est toujours conforme au plan de 1896, avec sa porte centrale. Le magasin. Au fond l’usine Dazin-Motte et la place du Travail – Photo collection Bernard Thiebaut On note que la boulangerie est tenue en 1953 par M. Routier, puis par en1961. En 1977, Joseph GuesquiĂšre, le nouveau boulanger, demande un permis de construire pour amĂ©nager le magasin. On remarque sur le plan que l’état avant travaux » est diffĂ©rent de celui de 1896 la porte du magasin est maintenant placĂ©e Ă  gauche de la vitrine. Les travaux projetĂ©s nous montrent l’état actuel de la boulangerie, avec la porte d’entrĂ©e Ă©largie et replacĂ©e au centre. Les Ă©tats antĂ©rieur et projetĂ©. Document archives municipales. M. GuesquiĂšre tiendra la boulangerie quelques annĂ©es, jusqu’à l’arrivĂ©e de Patrick et Pascale Hermand, venus de l’Avesnois oĂč ils exerçaient depuis 1962, et qui gĂšreront la Florentine de 1990 jusqu’en 2002. Ils lui donneront une grande expansion grĂące Ă  leur pĂątisserie fine, renommĂ©e en particulier chez les amateurs de chocolat. AprĂšs leur dĂ©part pour Lille, oĂč ils ouvrent des commerces dans le vieux Lille et dans le quartier de Wazemmes, on assiste en 2002 Ă  l’arrivĂ©e de MarlĂšne et Eric Morin, venant de Villeneuve d’Ascq oĂč ils exploitaient une premiĂšre affaire depuis 1995. Ils conservent Ă  la Florentine sa tradition de qualitĂ©, apprĂ©ciĂ©e de la clientĂšle. Leur Ă©tablissement emploie vingt-cinq personnes, dont six apprentis. Ce commerce aura fait preuve depuis l’origine d’une belle stabilitĂ© estaminet pendant plus de 50 ans puis boulangerie-pĂątisserie pendant un temps au moins Ă©gal ; on peut assurer que rien ne laisse prĂ©sager de sa fin ! Document Hermand Janvier 1981. Le centre commercial Roubaix 2000 est dans un Ă©tat dĂ©plorable. C’est une vĂ©ritable passoire l’eau pĂ©nĂštre partout et cause des dĂ©gĂąts importants. Cinq pompes fonctionnent constamment pour que le parking souterrain ne soit pas inondĂ©. Des crevasses apparaissent, des joints de dilatation, de la rouille. Tout ceci est du Ă  des malfaçons. Et l’on apprend que la ville a engagĂ© une procĂ©dure depuis 1972, annĂ©e d’inauguration, et que le syndic des commerçants a pris la suite en 1975, notamment pour faire jouer la garantie dĂ©cennale. La pluie Ă  l’étage ! Photo Nord Éclair On brocarde l’architecte, grand prix de Rome, qui a conçu un vĂ©ritable blockhaus en centre ville. MĂȘme si les commerçants ont payĂ© de leurs deniers la pose de glaces au rez-de-chaussĂ©e pour couper les courants d’air, l’étage de Roubaix 2000 reste ouvert Ă  tous vents. On dĂ©nonce dans la presse l’irresponsabilitĂ© des promoteurs et l’inconscience des entreprises. Le tribunal doit Ă©tablir les responsabilitĂ©s des entrepreneurs, et la bataille d’experts est engagĂ©e. On parle d’ores et dĂ©jĂ  de rĂ©habilitation, Ă  l’image de ce qui se passe pour les constructions d’autres grands prix de Rome, situĂ©s dans les quartiers sud de la ville. Il s’agit en effet de procĂ©der Ă  des rĂ©parations urgentes, et de fermer le centre pour qu’il soit Ă  l’abri de la pluie et du vent. La fermeture du rez-de-chaussĂ©e Photo Nord Éclair Entre-temps Roubaix 2000 perd l’un de ses dĂ©fenseurs les plus actifs. Roger Fruit Ă©tait le PrĂ©sident du Groupement d’IntĂ©rĂȘt Économique du centre commercial depuis 1973. Il faisait partie des quelques commerçants qui avaient connu les pĂ©ripĂ©ties des dĂ©mĂ©nagements successifs. Ayant repris en 1957 la maroquinerie de son pĂšre, situĂ©e 56 rue de Lannoy, Monsieur Fruit s’en va occuper en 1964 un magasin du centre de transit du Lido, avant de rejoindre le nouveau centre en 1972. Il dĂ©cĂšde en ce mois de janvier 1981. La bataille juridique engagĂ©e pour cause de malfaçons sera plaidĂ©e en mars 1981. On Ă©value les rĂ©parations Ă  plus d’un million et demi de francs. Les entreprises pourront faire appel, ce qui repoussera d’autant l’exĂ©cution des rĂ©parations. Des travaux conservatoires sous contrĂŽle d’expert sont envisagĂ©s
MalgrĂ© toutes ces pĂ©ripĂ©ties, les commerçants croient encore Ă  la rĂ©ussite du centre commercial, comme le montre leur important budget publicitaire. Auchan joue son rĂŽle de locomotive en drainant plus de clients chaque annĂ©e, les amĂ©nagements pour le tramway et l’arrivĂ©e prochaine du mĂ©tro ne peuvent que renforcer leur optimisme. A l’étage, la galerie des courants d’air Photo Nord Éclair Cependant, il faut bien constater que 13% des cellules commerciales sont encore vides, et ce sont celles qui subissent le plus l’humiditĂ©. Il reste l’étage Ă  couvrir, et les soixante dix commerçants sont prĂȘts Ă  assumer la dĂ©pense d’un million de francs que couterait une telle opĂ©ration. Enfin, il y a le problĂšme du parking, sous utilisĂ©, Ă  cause de l’humiditĂ© et de la sĂ©curitĂ©. Il est bien proposĂ© qu’il soit gratuit, mais est-ce vraiment une solution ? La citĂ© des Hauts Champs voit ses premiers locataires arriver en 1960. Les appartements sont neufs et modernes les murs sont peints en blanc, le sol est couvert de lino, il y a des placards de rangement, une salle d’eau et des toilettes privĂ©es. Mais ce nouveau quartier de neuf cents logements est une petite ville aux rues caillouteuses, mal desservie par les transports en commun, Ă©loignĂ©e de tout service public. Le ravitaillement est un vĂ©ritable problĂšme. Il n’y a pas de commerce de proximitĂ©. Les gens vont faire leur courses dans le quartier de la Justice, rue de Lannoy, ou encore boulevard de Fourmies, et ce n’est pas tout prĂšs. Il existe bien des fermes du cĂŽtĂ© d’Hem, mais elles sont Ă  distance. Trois enseignes commerciales vont s’installer, avant que les Hauts Champs ne se complĂštent avec d’autres constructions Chemin vert, Longchamp, ce qui fera plus que doubler la population rĂ©sidente. Le 23 dĂ©cembre 1961, le PrĂ©fet du Nord, M. Hirsch, inaugure un super-marchĂ© avec le tiret dans une ancienne usine de l’avenue Motte, il y a peu de temps encore une filature de laine. C’est le premier Auchan de France. Il se prĂ©sente comme un libre service intĂ©gral », propose une surface de 1140 mÂČ de surface de vente et 1200mÂČ de rĂ©serves. L’entrĂ©e se fait du cĂŽtĂ© de la rue Braille, et un parking de 200 voitures a Ă©tĂ© amĂ©nagĂ© juste devant, ce qui est signalĂ© comme une nouveautĂ©. Autre nouveautĂ©, le gain de temps, on trouve de tout et on dispose de paniers roulants sic qu’on peut amener jusqu’à la voiture. Le gain d’argent est Ă©galement un argument fort, c’est d’ailleurs la devise du supermarchĂ© plus de marchandises pour moins d’argent ». Que trouve-t-on dans ce premier super-marchĂ© ? Les rayons suivants Ă©picerie, fruits et lĂ©gumes, crĂ©merie, boucherie, vins, biĂšres, eaux minĂ©rales, confiserie, pĂątisserie, boulangerie, produits d’entretien, petite quincaillerie, vaisselle, papeterie, librairie, jouets, disques avec un appareil d’écoute automatique, rayons textiles et habillement, bonneterie, sous vĂȘtements, linge de maison. Parmi les invitĂ©s ou personnalitĂ©s, les maires d’Hem et de Croix, les reprĂ©sentants du patronat textile Maurice Hannart, Louis Mulliez, le prĂ©sident du centre paritaire du logement Ignace Mulliez, successeur d’Albert Prouvost, promoteur de la citĂ© des Hauts Champs, les PDG des Trois Suisses, de la Redoute
 Le supermarchĂ© Sasi est inaugurĂ© le 29 avril 1963 avenue Laennec Ă  Hem. C’est le deuxiĂšme de la chaĂźne d’établissements dont Jacques Bruyelle, prĂ©sent pour l’occasion, est le PDG. Le nouveau magasin fait 350 mÂČ 190 mÂČ sont consacrĂ©s Ă  l’alimentation, produits frais et liquides, et 130 mÂČ au non alimentaire. Un stand boucherie de 35 mÂČ est tenu en concession par un homme du mĂ©tier, et un stand de teinturerie, blanchisserie, nettoyage Ă  sec est proposĂ© par un des actionnaires du supermarchĂ©, les Ă©tablissements Duhamel. Le maire d’Hem, des reprĂ©sentants de la direction du CIL, la directrice de la Maison de l’enfance des Trois Baudets, assistaient Ă  l’inauguration. Le gĂ©rant associĂ© est M. Lepetit entourĂ© de son PDG et de ses collĂšgues, ainsi que M. Duhamel et Val des teintureries Duhamel, et d’un reprĂ©sentant de la sociĂ©tĂ© Delespaul. C’est le 12 avril 1965 que les CoopĂ©rateurs de Flandre et d’Artois inaugurent leur 686e point de vente COOP, dans le quartier des Hauts Champs, rue Emile Zola prolongĂ©e. A cette Ă©poque en effet, la rue Degas n’existe pas encore, car les sols de la rue n’ont pas Ă©tĂ© viabilisĂ©s. C’est un super COOP de 235 mÂČ conçu selon les plans de l’architecte Houdret. Parmi les invitĂ©s, un reprĂ©sentant de la ville de Roubaix, quelques directeurs de sociĂ©tĂ©s. Les premiers gĂ©rants sont les M et Mme Lefebvre. OĂč se trouvait donc exactement cette supĂ©rette ? Les tĂ©moins la situent juste Ă  cĂŽtĂ© du local de la chaufferie, de l’autre cĂŽtĂ© d’un sentier remontant vers la rue Joseph Dubar. Aujourd’hui tout a disparu, chaufferie et magasins, des tĂ©moins se souviennent qu’un marchand de fruits et lĂ©gumes a succĂ©dĂ© Ă  la COOP, et il y aurait eu un salon de coiffure. En 1983, un plan Ă©tabli pour la rĂ©novation du bĂątiment Degas porte la mention anciens commerces, lĂ  oĂč Ă  peine vingt ans plus tĂŽt une supĂ©rette est venue s’implanter au milieu du quartier. Ce fut aux dires des tĂ©moins la seule tentative de commerce de proximitĂ© intra Hauts Champs. Mercredi18 aoĂ»t 2021 : venez profiter des bonnes affaires proposĂ©es par les commerçants. Bienvenue en ArdĂšche GĂźte, hĂŽtel, camping en Un dĂ©filĂ© passant devant la Maison de Repos. Avant d'aborder un autre souvenir bien lointain, que peu de gens aujourd'hui s'en souviennent encore, voici une derniĂšre photo de nos jolies petites majorettes qui prĂ©cĂ©daient les Vrais Amis de Ploegsteert dans les annĂ©es 70 ! Un dĂ©filĂ© passant devant la Maison de Repos. Voulez-vous que nous passions Ă  autre chose ? Oui, alors... retournons chez les Majorettes ! Mais lesquelles ? Je vous laisse deviner ! Un indice elles sont quinquagĂ©naires, ou presque aujourd'hui ! Se reconnaitront-elles ? Je l'espĂšre, car mon but est de leur faire revivre quelques annĂ©es de leur jeunesse. 11. Souvenirs messinois... en musique Ces belles photos prises le jour de l'inauguration du nouvel uniforme de la Fanfare Royale de Messines aura l'honneur de clore cette sĂ©rie de vieux documents de plus de 40 ans d'Ăąge. En 1977 ?, la sociĂ©tĂ© musicale forte d'une quarantaine de musiciens comptait dĂ©jĂ  133 annĂ©es d'existence. Quelle louable pĂ©rennitĂ© pour cette petite ville, bilingue et qui se dit "la plus petite de Belgique". La phalange comptait Ă  l'Ă©poque et en plus un peloton de demoiselles, vĂȘtues comme des majorettes, mais qui jouaient du tambour ! La baguette de chef Ă©tait tenue par M. Marcel Tahon, l'instituteur du "village". Pour votre grand plaisir Ă  reconnaitre ces musiciens de Messines qui, aujourd'hui encore, viennent rĂ©guliĂšrement Ă©gayer nos liesses populaires. 10. A l'attention des traducteurs chevronnĂ©s Une vieille pellicule Ă  propos de la page d'un livre allemand que le Dr Lambelin considĂ©rait comme exceptionnelle. Ce bouquin trouva d'ailleurs sa place dans le MusĂ©e de Guerre et de Paix, de Messines. On y parle, selon lui, de la fraternisation qui eut lieu Ă  la NoĂ«l 1914. Extrait du journal du Chasseur du Gosslar, imprimĂ© en Ă©criture Fraktur, cĂ d gothique allemand. Donc, difficile Ă  lire et comprendre. C'est mon cas. Sauf... un bout de phrase "We are yours friends"Pour les amateurs....bon amusement ! 9. Un lustre pour demander pardon ! Plus de 40 ans sĂ©parent ces deux photos, pourtant, le souvenir qu'il Ă©voque reste intact ! Il s'agit du lustre en fer forgĂ© suspendu Ă  la voĂ»te de l'Ă©glise St-Nicolas de Messines en effet, rien n'a changĂ© car, il a toute une histoire. Cet luminaire est l'oeuvre d'un artilleur allemand ĂągĂ© de 23 ans, cantonnĂ© Ă  Warneton, et qui avait pour mission de "canarder" Messines en sachant qu'il dĂ©truirait l'Ă©glise. A la fin de la guerre, il Ă©changea du courrier avec les curĂ©s successifs du village, et pour se faire "pardonner" il fabriqua ce magnifique lustre en laiton de 2 m de diamĂštre, 40 kg en un travail de 900 heures. On y reconnait entre autres quatre Ă©cussons de l'abbaye et de la ville de Messines. En dĂ©cembre 1967, ce lustre s'alluma pour la premiĂšre fois ! Otto G. Meyer ajouta encore par la suite, des appliques murales dĂ©corĂ©es des blasons de la Belgique, de la Flandre Occidentale, d'Ypres et du diocĂšse de Bruges. 8. L'amitiĂ© de deux anciens ennemis ! Exceptionnelle rencontre en ce mois de juin 1974, entre un ancien combattant australien, M. Reginald Biggs Ă  gauche sur la photo et un autre ancien combattant allemand, M. Otto Meyer au centre qui ont participĂ©, 57 ans plus tĂŽt, le 7 juin 1917 exactement, Ă  cette infernale Bataille de Messines dont, aujourd'hui, l'on vient de cĂ©lĂ©brer le centenaire. Ils Ă©taient face Ă  face durant ces terribles combats ! Heureusement, ils en sont sortis vivants ! AprĂšs l'Ă©change d'anecdotes bien dramatiques, le bourgmestre les fit "Citoyens d'Honneur de la ville de Messines". Les voici, pour le verre de l'amititĂ©, en compagnie de l'ancien combattant Croix de Feu messinois que beaucoup auront reconnus. Mais quel Ă©tait son nom Platteau ? Deconinck ? Prochainement, nous reviendrons sur Otto Meyer... Savez-vous pourquoi ? 7. Ils ont rebaptisĂ© le contour de l'Ă©glise Poursuivons avec une autre journĂ©e faste pour Messines celle du dimanche 9 novembre 1975 pour le jumelage avec la ville de Featherston, de Nouvelle de la visite du Mayor MacKerrow, accompagnĂ© de l'ambassadeur M. Stewaert, l'autoritĂ© communale locale, dirigĂ©e par le Dr Lambelin, procĂ©da Ă  la signature de l'accord "fraternel" conclu entre les deux villes, suivi de la remise des cadeaux, sous l'oeil d'autres bourgmestres voisins, de Croix de Feu, des personnalitĂ©s locales, de citoyens. Durant l'aprĂšs-midi, le mayeur MacKerrow eut l'honneur de dĂ©voiler la nouvelle plaque "Place de Featherston" pour remplacer le lieu-dit appelĂ© "Contour de l'Ă©glise". Ceci en mĂ©moire du sacrifice de 3000 soldats nĂ©o-zĂ©landais morts au cours de la Bataille de Messines. 6. La ferveur commĂ©morative existait dĂ©jĂ  ! Voici encore quelques rares clichĂ©s de cette pĂ©riode des annĂ©es soixante-dix, avant que la petite ville de Messines ne fusionne avec
. personne. Pourquoi ? Parce que, des colines de l' Heuvelland Ă  la Douve, elle Ă©tait la seule commune flamande avec des facilitĂ©s pour les francophones. L'inverse des cinq communes du Grand Comines qui Ă©taient wallonnes avec facilitĂ©s pour les nĂ©erlandophones. Faut-il se souvenir que plus antĂ©rieurement encore, la commune de Ploegsteert faisait partie du canton de Messines, et de l'arrondissement d'Ypres. Ceci Ă©tant dit, je vous laisse admirer ces quelques photos de cĂ©rĂ©monies patriotiques hautes en couleurs, prĂ©sentĂ©es sur votre Ă©cran comme sur du papier en noir et blanc. Ony reconnait un certain AmĂ©dĂ©e, de Ploegsteert avec le chapeau avec trois porte-drapeaux que l'on reconnait aisĂ©ment 5. Des visites prestigieuses spectaculaires ! Le long de la N365, entre Messines et Wytschate, se dresse le "London Scottisch Memorial", inaugurĂ© en mai 1923. Au bas de ce monument, il est Ă©crit 'Near this spot on Halloween 1914 the London Scottish came into action, being the first Territorial battalion to engage the enemy'" Traduction en français " A proximitĂ© de cet endroit, au moment d' Halloween 1914, le "London Scottisch Regiment" est entrĂ© en action le premier pour affronter l'ennemi" En 1975 ou 76 ? Ce fut l'occasion pour la ville d'ĂȘtre le théùtre d'une parade militaire prĂ©sentĂ©e par un dĂ©tachement , le "Pipe Band"de ce mĂȘme rĂ©giment ! 4. Des journĂ©es commĂ©moratives plus fastueuses aussi Je vous prĂ©sente cette fois-ci, un pĂȘle-mĂȘle de photos prises toujours Ă  la mĂȘme Ă©poque, sous le mayorat messinois du Dr Roger Lambelin oĂč l'on remarque qu'en certaines circonstances, la ville se faisait un plaisir d'inviter beaucoup de personnalitĂ©s voisines, telles les bourgmestres Cappelle de Warneton, Laroye de Ploegsteert, Lemaire de Neuve-Eglise et bien d'autres encore. 3. L'Anzac-Day, en toute discrĂ©tion Restons dans les hommages rendus aux NĂ©o-ZĂ©landais et Australiens qui ont perdu la vie dans les environs de Messines au cours de la PremiĂšre Guerre Mondiale,
 commĂ©moration de l' Anzac-Day Australians & New-Zelanders Army Corps pour se souvenir de la Bataille de Messines, qui eut lieu le 7 juin 1917. Les photos prĂ©sentĂ©es ci-dessous datent de 1973. Cette annĂ©e-lĂ , ce fut le secrĂ©taire de l'ambassadeur M. Steewaert, souffrant, qui vint fleurir le Monument, en mĂȘme temps que le Bourgmestre, Roger Lambelin. 2. Messines inaugure son musĂ©e Le 19 novembre 1972, la petite ville aux grandes histoires, Messines, se dota un "MusĂ©e de Guerre et de Paix", baptisĂ© ainsi par le bourgmestre Lambelin de l'Ă©poque. Ce jour-lĂ , l'inauguration se fit en grandes pompes avec la prĂ©sence des ambassadeurs de Nouvelle-ZĂ©lande et d'Australie. AprĂšs rĂ©ception Ă  l'HĂŽtel de Ville en dĂ©but d'aprĂšs-midi, un cortĂšge se forma et se dirigea vers le "New-Zelanders Memorial Garden" avec au passage dĂ©voilement de la nouvelle dĂ©nomination de la "rue des NĂ©o-ZĂ©landais" S'en suivirent, dĂ©pĂŽts de gerbes, discours et coupe du ruban inaugural du MusĂ©e. Voici quelques photos souvenir de cette importante journĂ©e. Ces enfants se souviennent-ils de cette rencontre, au musĂ©e ? 1. Messines s'est souvenu de sa Bataille Si le Prince William et la princesse Astrid ont fait honneur de leur prĂ©sence Ă  la petite ville de Mesen pour commĂ©morer le 100e anniversaire de cette horrible et sanglante "Bataille de Messines", du 7 juin 1917, mon modeste petit blog du "RĂ©tro-Viseur" essaiera de se souvenir des cĂ©rĂ©monies semblables, mais bien moins mĂ©diatisĂ©es, d'il y a quarante-cinq ans, sous le mayorat de feu le bourgmestre, le Dr Roger Lambelin. 25 avril 1972, jour de l' ANZAC-DAY - Visite de l'ambassadeur de Nouvelle-Zelande, M. Steewaert. Les Comitards sont toujours des bĂ©nĂ©voles ! Perdue dans mes milliers de pellicules, je viens de retrouver le nĂ©gatif d'une photo prise dans les annĂ©es 70 Ă  partir d'un plus ancien document dont j'ignore aujourd'hui d'oĂč il provient ! Bien vite, je viens de le scanner et je le propose aux anciens BizĂ©tois pour identification des gens bĂ©nĂ©voles qui s'y trouvent ! Notez ce dĂ©tail ils portaient un brassard tricolore au bras gauche ! Pourquoi cette photo-lĂ  ??? Il s'agit du.... ComitĂ© de FĂȘtes du Bizet, des annĂ©es 1950 ! On y reconnait entre autre le bourgmestre Victor Huys, Charles Logie, Arthur Demoen au micro, ...et...Ă  votre bon plaisir de tenter de les reconnaĂźtre ! A programme de cette Ă©poque ils prĂ©voyaient... - animation musicale des rues avec "disques demandĂ©s" - concours de pinsons - dĂ©monstration de chiens de dĂ©fense - course Ă  pied, course cycliste par le CCB - tombola des commerçants - concert apĂ©ritif sur kiosque - fĂȘte de nuit sur kiosque avec spectacle, rue Duribreu - dĂ©filĂ© carnavalesque avec groupes folkloriques, musiques et la Fanfare St-AndrĂ© - grande braderie des commerçants le lundi avec recherche d'une "miss braderie" - raccroc pour finir la ducasse - manĂšges Ă©parpillĂ©s dans le village A peine publiĂ©e, une lectrice me fait parvenir une photo de la mĂȘme Ă©poque illustrant un rassemblement des "pinsonneux" amateurs de pinsons devant leur local, au Lion Belge, de la rue du Touquet, oĂč habitent aujourd'hui nos amis Lily et AndrĂ© S. que nous remercions.
\n\n\n \n braderie des commerçants le touquet 2021

30juil. 2021 - Morlaix (29600) - ÉvĂšnement sports et loisirs FĂȘte et manifestation EvĂ©nement commercial - La grande braderie des commerçants est l'occasion de venir faire de bonnes affaires auprĂšs de vos commerçants dans la rue de Paris

Accueil Hauts-de-France Montreuil La traditionnelle rĂ©union des propriĂ©taires du Touquet s’est dĂ©roulĂ©e ce vendredi 12 aoĂ»t dans la station balnĂ©aire. Devant une salle comble au Palais des CongrĂšs, le maire de la ville en a profitĂ© pour dresser un bilan de l’annĂ©e Ă©coulĂ©e. Article rĂ©servĂ© aux abonnĂ©s Article rĂ©servĂ© aux abonnĂ©s Pour lire la suite de cet article Abonnez-vous Ă  partir de 1€ Ă  notre offre numĂ©rique. Sans engagement de durĂ©e. ESSAYER POUR 1€ Vous ĂȘtes dĂ©jĂ  abonnĂ© ou inscrit ? Se connecter L'info en continu 14h36 Musique Video Cheb Khaled sort un nouvel album, son premier album depuis 2012 13h41 International Ukraine Antonio Guterres attendu Ă  Odessa, les combats se poursuivent dans le Donbass 13h29 Roubaix Roubaix des violences urbaines ont Ă©clatĂ© Ă  l’Alma aprĂšs des opĂ©rations anti-rodĂ©o 12h49 International Optimisation fiscale Olaf Scholz sommĂ© de s’expliquer dans l’enquĂȘte sur les Cum-ex Files » 12h21 International Face au rĂ©chauffement climatique, le Groenland veut contrĂŽler l’arrivĂ©e des bateaux de touristes Toute l'info en continu > BGKttx. 178 20 449 174 116 179 69 26 417

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